Revue de synthèse N° 127/2006
Le marché dans son histoire
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- Nombre de pages288
- FormatPDF
- ISBN2-7288-3819-4
- EAN9782728838196
- Date de parution16/11/2006
- Protection num.Adobe DRM
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurRue d'Ulm
Résumé
Analyser le marché dans son histoire, c'est d'abord interroger cette catégorie et l'usage qu'en font les historiens. La démarche ne va pas de soi, dans une discipline largement plus empiriste que théoricienne, qui emprunte le plus souvent ses concepts aux sciences sociales voisines, Or, précisément, cette clé de la coordination entre les agents est toujours remodelée par la théorie économique. À la reconstitution des indicateurs macroéconomiques, dans le sillage de Francois Simiand, s'est substituée depuis les années 1980 l'analyse des acteurs, de leurs réseaux de connaissance et d'échange, de leurs décisions mises en contexte.
Mais à l'échelle de la microanalyse n'a-t-on pas présupposé, et dès lors consolidé, une représentation du marche excessivement abstraite et passablement anhistorique ? À l'inverse, des historiens spécialistes des époques anciennes ou médiévales ont voulu montrer que le marché « n'existait pas » aux périocles considérées, que les échanges ne s'inscrivaient pas alors dans le pur jeu de l'offre et de la demande.
Ce numéro, coordonné par Dominique Margairaz et Philippe Minard, propose un bilan des recherches les plus récentes qui visent à dépasser ce dilemme entre la surinterprétation de l'action des agents économiques et la dissolution de la catégorie de marché. L'ensemble des contributions se situe dans un itinéraire de questions plus anciennes qui structurent les recherches sur l'économie dans la Grèce antique (Raymond Descat), sur les conditions de la croissance médiévale (Mathieu Arnoux), sur la formation des échanges marchands dans les États-Unis des XVIIIe et XIXe siècles (Pierre Gervais), sur la constitution des critères de qualité des vins en France depuis le début du XXe siècle (Alessandro Stanziani), ou encore sur les formes de la division du commerce international depuis le XXe siècle (Patrick Verley).
Mais à l'échelle de la microanalyse n'a-t-on pas présupposé, et dès lors consolidé, une représentation du marche excessivement abstraite et passablement anhistorique ? À l'inverse, des historiens spécialistes des époques anciennes ou médiévales ont voulu montrer que le marché « n'existait pas » aux périocles considérées, que les échanges ne s'inscrivaient pas alors dans le pur jeu de l'offre et de la demande.
Ce numéro, coordonné par Dominique Margairaz et Philippe Minard, propose un bilan des recherches les plus récentes qui visent à dépasser ce dilemme entre la surinterprétation de l'action des agents économiques et la dissolution de la catégorie de marché. L'ensemble des contributions se situe dans un itinéraire de questions plus anciennes qui structurent les recherches sur l'économie dans la Grèce antique (Raymond Descat), sur les conditions de la croissance médiévale (Mathieu Arnoux), sur la formation des échanges marchands dans les États-Unis des XVIIIe et XIXe siècles (Pierre Gervais), sur la constitution des critères de qualité des vins en France depuis le début du XXe siècle (Alessandro Stanziani), ou encore sur les formes de la division du commerce international depuis le XXe siècle (Patrick Verley).
Analyser le marché dans son histoire, c'est d'abord interroger cette catégorie et l'usage qu'en font les historiens. La démarche ne va pas de soi, dans une discipline largement plus empiriste que théoricienne, qui emprunte le plus souvent ses concepts aux sciences sociales voisines, Or, précisément, cette clé de la coordination entre les agents est toujours remodelée par la théorie économique. À la reconstitution des indicateurs macroéconomiques, dans le sillage de Francois Simiand, s'est substituée depuis les années 1980 l'analyse des acteurs, de leurs réseaux de connaissance et d'échange, de leurs décisions mises en contexte.
Mais à l'échelle de la microanalyse n'a-t-on pas présupposé, et dès lors consolidé, une représentation du marche excessivement abstraite et passablement anhistorique ? À l'inverse, des historiens spécialistes des époques anciennes ou médiévales ont voulu montrer que le marché « n'existait pas » aux périocles considérées, que les échanges ne s'inscrivaient pas alors dans le pur jeu de l'offre et de la demande.
Ce numéro, coordonné par Dominique Margairaz et Philippe Minard, propose un bilan des recherches les plus récentes qui visent à dépasser ce dilemme entre la surinterprétation de l'action des agents économiques et la dissolution de la catégorie de marché. L'ensemble des contributions se situe dans un itinéraire de questions plus anciennes qui structurent les recherches sur l'économie dans la Grèce antique (Raymond Descat), sur les conditions de la croissance médiévale (Mathieu Arnoux), sur la formation des échanges marchands dans les États-Unis des XVIIIe et XIXe siècles (Pierre Gervais), sur la constitution des critères de qualité des vins en France depuis le début du XXe siècle (Alessandro Stanziani), ou encore sur les formes de la division du commerce international depuis le XXe siècle (Patrick Verley).
Mais à l'échelle de la microanalyse n'a-t-on pas présupposé, et dès lors consolidé, une représentation du marche excessivement abstraite et passablement anhistorique ? À l'inverse, des historiens spécialistes des époques anciennes ou médiévales ont voulu montrer que le marché « n'existait pas » aux périocles considérées, que les échanges ne s'inscrivaient pas alors dans le pur jeu de l'offre et de la demande.
Ce numéro, coordonné par Dominique Margairaz et Philippe Minard, propose un bilan des recherches les plus récentes qui visent à dépasser ce dilemme entre la surinterprétation de l'action des agents économiques et la dissolution de la catégorie de marché. L'ensemble des contributions se situe dans un itinéraire de questions plus anciennes qui structurent les recherches sur l'économie dans la Grèce antique (Raymond Descat), sur les conditions de la croissance médiévale (Mathieu Arnoux), sur la formation des échanges marchands dans les États-Unis des XVIIIe et XIXe siècles (Pierre Gervais), sur la constitution des critères de qualité des vins en France depuis le début du XXe siècle (Alessandro Stanziani), ou encore sur les formes de la division du commerce international depuis le XXe siècle (Patrick Verley).