Nathan et Goma évoluent dans deux mondes très différents : Nathan vit en France au sein d’une famille aimante, il a une petite amie, des amis, seule lui manque sa mère, décédée dans un accident de voiture quand il était enfant. Goma vit en Egypte, rejeté par sa mère il est contraint de vivre dans la rue en ramassant des cartons, et il assiste plein d’espoir aux prémices de la révolution égyptienne lancé contre Moubarak. Et pourtant ces deux êtres ont de nombreuses similitudes : tous deux flirtent avec la mort, Nathan pour échapper à un quotidien vide et retrouver la douceur de sa mère disparue, Goma parce qu’il est né dans ce pays en révolution.
Nathan cherche à s’échapper dans le virtuel par l’intermédiaire de ses jeux vidéo, ou du jeu du foulard pour connaître une intensité des sensations absentes de sa vie quotidienne. Il s'échappe dans les rêves provoqués par la suffocation.
Goma participe à la révolution égyptienne plein d’espoir et regarde impuissant ses amis des rues mourir sous l’assaut des chars, sous les coups, la torture, tout en rêvant à un ailleurs idyllique moins violent, pour lui, la France. Et même si la chute de Moubarak n’est que l’occasion pour les « hommes noirs » (l’armée) de prendre le pouvoir, Goma n’oublie pas de croire à un monde meilleur.
L’écriture maîtrisée, ni trop pathétique, ni trop insensible, de Alain Blottière est un vrai plaisir. Il utilise un procédé original qui relie les deux êtres que tout sépare jusque dans la phrase :
« Goma, malgré les protestations de Ragab, a tenu à s’asseoir quelques minutes sur un apis, adossé à un pilier, pour savourer la paix après avoir fermé les yeux
dans l’église et alors Nathan a vu l’image du cadavre fondre, perdre peu à peu ses contours et ses couleurs puis se diluer dans l’oubli des rêves. » (p. 23)
Ce destin croisé de deux adolescents est criant de vérité et d’intensité.
Nathan et Goma évoluent dans deux mondes très différents : Nathan vit en France au sein d’une famille aimante, il a une petite amie, des amis, seule lui manque sa mère, décédée dans un accident de voiture quand il était enfant. Goma vit en Egypte, rejeté par sa mère il est contraint de vivre dans la rue en ramassant des cartons, et il assiste plein d’espoir aux prémices de la révolution égyptienne lancé contre Moubarak. Et pourtant ces deux êtres ont de nombreuses similitudes : tous deux flirtent avec la mort, Nathan pour échapper à un quotidien vide et retrouver la douceur de sa mère disparue, Goma parce qu’il est né dans ce pays en révolution.
Nathan cherche à s’échapper dans le virtuel par l’intermédiaire de ses jeux vidéo, ou du jeu du foulard pour connaître une intensité des sensations absentes de sa vie quotidienne. Il s'échappe dans les rêves provoqués par la suffocation.
Goma participe à la révolution égyptienne plein d’espoir et regarde impuissant ses amis des rues mourir sous l’assaut des chars, sous les coups, la torture, tout en rêvant à un ailleurs idyllique moins violent, pour lui, la France. Et même si la chute de Moubarak n’est que l’occasion pour les « hommes noirs » (l’armée) de prendre le pouvoir, Goma n’oublie pas de croire à un monde meilleur.
L’écriture maîtrisée, ni trop pathétique, ni trop insensible, de Alain Blottière est un vrai plaisir. Il utilise un procédé original qui relie les deux êtres que tout sépare jusque dans la phrase :
« Goma, malgré les protestations de Ragab, a tenu à s’asseoir quelques minutes sur un apis, adossé à un pilier, pour savourer la paix après avoir fermé les yeux
dans l’église et alors Nathan a vu l’image du cadavre fondre, perdre peu à peu ses contours et ses couleurs puis se diluer dans l’oubli des rêves. » (p. 23)
Ce destin croisé de deux adolescents est criant de vérité et d’intensité.