Revenons sur Terre. Comment échapper à l'enlisement des négociations sur le changement climatique

Par : Michel Stevens

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  • Nombre de pages222
  • FormatePub
  • ISBN978-2-296-82222-1
  • EAN9782296822221
  • Date de parution01/12/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Protection de l'environnement et développement économique ne sont pas en conflit. Contrairement à une proposition souvent entendue, il n'y a pas opposition mais convergence entre ces deux perspectives. A l'instar des usines, machines et outils, les ressources naturelles constituent un capital économique. Erosion, désertification, montée des océans et autres dommages résultant du changement climatique entament ce capital naturel.
Comme les machines, dont la valeur productive est entamée par l'usure, le capital naturel détérioré doit être amorti par un prélèvement sur les richesses produites. L'humanité a oublié d'amortir son capital naturel. En acceptant un réchauffement limité à 2°C, la communauté internationale pose un diagnostic erroné. Elle s'attache à un symptôme, l'élévation des températures, et ferme les yeux sur la nature véritable du problème : un déséquilibre écologique profond qui résulte de l'absence d'amortissement du capital économique naturel entamé par l'utilisation d'énergies fossiles.
Ce déséquilibre occasionne de graves préjudices aux habitants des régions affectées par les altérations du climat. Résultat : pendant que nos gouvernements se trouvent paralysés par un faux dilemme entre amélioration de la prospérité et limitation du réchauffement, les négociations s'enlisent, les dommages écologiques s'accumulent et l'humanité s'appauvrit un peu plus chaque année. Il est temps de revenir sur Terre et de refaire le plein...
de bon sens.
Protection de l'environnement et développement économique ne sont pas en conflit. Contrairement à une proposition souvent entendue, il n'y a pas opposition mais convergence entre ces deux perspectives. A l'instar des usines, machines et outils, les ressources naturelles constituent un capital économique. Erosion, désertification, montée des océans et autres dommages résultant du changement climatique entament ce capital naturel.
Comme les machines, dont la valeur productive est entamée par l'usure, le capital naturel détérioré doit être amorti par un prélèvement sur les richesses produites. L'humanité a oublié d'amortir son capital naturel. En acceptant un réchauffement limité à 2°C, la communauté internationale pose un diagnostic erroné. Elle s'attache à un symptôme, l'élévation des températures, et ferme les yeux sur la nature véritable du problème : un déséquilibre écologique profond qui résulte de l'absence d'amortissement du capital économique naturel entamé par l'utilisation d'énergies fossiles.
Ce déséquilibre occasionne de graves préjudices aux habitants des régions affectées par les altérations du climat. Résultat : pendant que nos gouvernements se trouvent paralysés par un faux dilemme entre amélioration de la prospérité et limitation du réchauffement, les négociations s'enlisent, les dommages écologiques s'accumulent et l'humanité s'appauvrit un peu plus chaque année. Il est temps de revenir sur Terre et de refaire le plein...
de bon sens.