Rester dépendant des institutions médicosociales. Destins socio - temporels sans perspective de travail

Par : Kerralie Oeuvray

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  • Nombre de pages228
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24358-3
  • EAN9782296243583
  • Date de parution01/01/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMarc-Henry Soulet

Résumé

Lorsqu'on devient toxicodépendant et donc peu attractif sur le marché de l'emploi, une dépendance de longue durée vis-à-vis des organisations médicosociales apparaît inévitable. Alors, sans pouvoir compter sur l'affranchissement, autrefois finalité de l'intervention sociale, que peuvent encore espérer les usagers et les professionnels qui les encadrent ? Privilégiant une perspective temporelle, l'auteure a examiné les prises en charge de longue durée au moyen d'une enquête auprès d'usagers et de leurs intervenants, dans diverses organisations médico-sociales de Suisse romande.
De cette analyse a émergé un concept nouveau, " le rester ", sur fond d'une urgence devenue chronique et d'un séparatisme social devenu viable et sensé. Le rester englobe à la fois un projet par défaut et des formes d'organisations socio-temporelles et relationnelles que les acteurs créent dans l'anticipation d'un statut qui va inévitablement perdurer. Si le mieux-être retrouvé des usagers ne posant plus de problèmes majeurs est confirmé, les résultats interpellent du fait de la normalisation d'un monde social à part et de l'abandon de l'espoir d'un affranchissement auparavant moteur des actions.
Il ne s' agit pas de la mise en question de la politique innovatrice des quatre piliers en matière de stupéfiants mais de la fragilisation des ponts reliant un champ particulier d'intervention à la société conventionnelle dont l'accès est loin d'être garanti pour les plus fragiles.
Lorsqu'on devient toxicodépendant et donc peu attractif sur le marché de l'emploi, une dépendance de longue durée vis-à-vis des organisations médicosociales apparaît inévitable. Alors, sans pouvoir compter sur l'affranchissement, autrefois finalité de l'intervention sociale, que peuvent encore espérer les usagers et les professionnels qui les encadrent ? Privilégiant une perspective temporelle, l'auteure a examiné les prises en charge de longue durée au moyen d'une enquête auprès d'usagers et de leurs intervenants, dans diverses organisations médico-sociales de Suisse romande.
De cette analyse a émergé un concept nouveau, " le rester ", sur fond d'une urgence devenue chronique et d'un séparatisme social devenu viable et sensé. Le rester englobe à la fois un projet par défaut et des formes d'organisations socio-temporelles et relationnelles que les acteurs créent dans l'anticipation d'un statut qui va inévitablement perdurer. Si le mieux-être retrouvé des usagers ne posant plus de problèmes majeurs est confirmé, les résultats interpellent du fait de la normalisation d'un monde social à part et de l'abandon de l'espoir d'un affranchissement auparavant moteur des actions.
Il ne s' agit pas de la mise en question de la politique innovatrice des quatre piliers en matière de stupéfiants mais de la fragilisation des ponts reliant un champ particulier d'intervention à la société conventionnelle dont l'accès est loin d'être garanti pour les plus fragiles.