Représentations scientifiques et images poétiques en Angleterre au XVIIe siècle

Par : Margaret Llasera
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  • Nombre de pages304
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-271-12828-7
  • EAN9782271128287
  • Date de parution07/12/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition

Résumé

L'explosion scientifique des XVIe et XVIIe siècles, qui est à l'origine de la science moderne, a profondément marqué la culture et les esprits de l'époque, notamment en Angleterre où elle constitue une importante source d'inspiration poétique. La période 1600-1660, de Shakespeare à Milton, voit fleurir les métaphores scientifiques, forgées à partir des représentations mentales des savants. Ces derniers recourent en effet à l'analogie pour se figurer la puissance de l'aimant, la nature de la lumière ou l'organisation du cosmos.
Chez John Donne ou Henry Vaughan, par exemple, les représentations de la passion amoureuse, de la quête de Dieu, de l'attente de la mort, s'alimentent aux théories élaborées par Copernic, Gilbert, Kepler ou Paracelse. L'ouvrage nous invite à un voyage au cour du « concert », métaphore audacieuse, extravagante ou subtile des poètes « métaphysiques » anglais. Il éclaire une poésie complexe où se manifeste une connaissance intime des sciences qui sondent les secrets du microcosme et du macrocosme.
Margaret Llasera croise étude des sciences et critique littéraire : chaque chapitre retrace l'histoire de l'une des sciences retenues - le magnétisme, l'optique, l'astronomie, la météorologie, l'alchimie et la médecine - et analyse les figures poétiques qu'elle a suscitées. C'est tout l'imaginaire d'une époque où se confondaient encore les « deux cultures » qui est ainsi restitué.
L'explosion scientifique des XVIe et XVIIe siècles, qui est à l'origine de la science moderne, a profondément marqué la culture et les esprits de l'époque, notamment en Angleterre où elle constitue une importante source d'inspiration poétique. La période 1600-1660, de Shakespeare à Milton, voit fleurir les métaphores scientifiques, forgées à partir des représentations mentales des savants. Ces derniers recourent en effet à l'analogie pour se figurer la puissance de l'aimant, la nature de la lumière ou l'organisation du cosmos.
Chez John Donne ou Henry Vaughan, par exemple, les représentations de la passion amoureuse, de la quête de Dieu, de l'attente de la mort, s'alimentent aux théories élaborées par Copernic, Gilbert, Kepler ou Paracelse. L'ouvrage nous invite à un voyage au cour du « concert », métaphore audacieuse, extravagante ou subtile des poètes « métaphysiques » anglais. Il éclaire une poésie complexe où se manifeste une connaissance intime des sciences qui sondent les secrets du microcosme et du macrocosme.
Margaret Llasera croise étude des sciences et critique littéraire : chaque chapitre retrace l'histoire de l'une des sciences retenues - le magnétisme, l'optique, l'astronomie, la météorologie, l'alchimie et la médecine - et analyse les figures poétiques qu'elle a suscitées. C'est tout l'imaginaire d'une époque où se confondaient encore les « deux cultures » qui est ainsi restitué.