Regards croisés sur la Guerre Sainte : guerre, religion et idéologie dans l'espace méditerranéen latin (XIe - XIIIe siècle)
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages432
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8107-1017-1
- EAN9782810710171
- Date de parution01/09/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses Universitaires Mirail
Résumé
Fruit d'un colloque international réuni à la Casa de Velázquez (Madrid) du 11 au 13 avril 2005, ce volume propose de lire l'histoire de la guerre sainte de façon moins linéaire que de coutume, en acceptant les ruptures, les discontinuités et les nombreux aménagements qui ont été rendus nécessaires par les usages multiples, contradictoires et parfois concurrents de cette notion. À partir d'un fonds commun de principes surgis à la charnière de l'Antiquité et du Moyen Âge, contenus dans les traditions politiques et religieuses des royaumes chrétiens, l'idée de guerre sainte a été périodiquement ravivée et chaque fois reconstruite à la mesure des besoins de ceux qui la sollicitaient et de leur environnement historique.
Elle s'est aussi enrichie. L'appel de Clermont, en 1095, qui suscite la Première croisade et conduit à la conquête de Jérusalem par les Latins ne met pas fin à ce processus. Certes, il devient impossible, à partir du XIIe siècle, d'échapper totalement au modèle de guerre sainte forgé par la papauté, qui, pour l'imposer, dispose d'un contrôle sans précédent sur les mécanismes de sanctification et de pénitence.
Cependant, durant tout le Moyen Âge, le référent pontifical qu'est la croisade n'est jamais figé et demeure perméable à tous les aménagements au bénéfice de ceux, rois et princes d'Occident, qui s'en réclament et se l'approprient. En admettant la diversité de la notion de guerre sainte et en croisant les regards portés sur elle, les spécialistes dont les contributions se trouvent ici rassemblées participent de façon importante au renouvellement d'un domaine de recherche qui a été le théâtre, depuis quelques années, de grandes controverses.
Elle s'est aussi enrichie. L'appel de Clermont, en 1095, qui suscite la Première croisade et conduit à la conquête de Jérusalem par les Latins ne met pas fin à ce processus. Certes, il devient impossible, à partir du XIIe siècle, d'échapper totalement au modèle de guerre sainte forgé par la papauté, qui, pour l'imposer, dispose d'un contrôle sans précédent sur les mécanismes de sanctification et de pénitence.
Cependant, durant tout le Moyen Âge, le référent pontifical qu'est la croisade n'est jamais figé et demeure perméable à tous les aménagements au bénéfice de ceux, rois et princes d'Occident, qui s'en réclament et se l'approprient. En admettant la diversité de la notion de guerre sainte et en croisant les regards portés sur elle, les spécialistes dont les contributions se trouvent ici rassemblées participent de façon importante au renouvellement d'un domaine de recherche qui a été le théâtre, depuis quelques années, de grandes controverses.
Fruit d'un colloque international réuni à la Casa de Velázquez (Madrid) du 11 au 13 avril 2005, ce volume propose de lire l'histoire de la guerre sainte de façon moins linéaire que de coutume, en acceptant les ruptures, les discontinuités et les nombreux aménagements qui ont été rendus nécessaires par les usages multiples, contradictoires et parfois concurrents de cette notion. À partir d'un fonds commun de principes surgis à la charnière de l'Antiquité et du Moyen Âge, contenus dans les traditions politiques et religieuses des royaumes chrétiens, l'idée de guerre sainte a été périodiquement ravivée et chaque fois reconstruite à la mesure des besoins de ceux qui la sollicitaient et de leur environnement historique.
Elle s'est aussi enrichie. L'appel de Clermont, en 1095, qui suscite la Première croisade et conduit à la conquête de Jérusalem par les Latins ne met pas fin à ce processus. Certes, il devient impossible, à partir du XIIe siècle, d'échapper totalement au modèle de guerre sainte forgé par la papauté, qui, pour l'imposer, dispose d'un contrôle sans précédent sur les mécanismes de sanctification et de pénitence.
Cependant, durant tout le Moyen Âge, le référent pontifical qu'est la croisade n'est jamais figé et demeure perméable à tous les aménagements au bénéfice de ceux, rois et princes d'Occident, qui s'en réclament et se l'approprient. En admettant la diversité de la notion de guerre sainte et en croisant les regards portés sur elle, les spécialistes dont les contributions se trouvent ici rassemblées participent de façon importante au renouvellement d'un domaine de recherche qui a été le théâtre, depuis quelques années, de grandes controverses.
Elle s'est aussi enrichie. L'appel de Clermont, en 1095, qui suscite la Première croisade et conduit à la conquête de Jérusalem par les Latins ne met pas fin à ce processus. Certes, il devient impossible, à partir du XIIe siècle, d'échapper totalement au modèle de guerre sainte forgé par la papauté, qui, pour l'imposer, dispose d'un contrôle sans précédent sur les mécanismes de sanctification et de pénitence.
Cependant, durant tout le Moyen Âge, le référent pontifical qu'est la croisade n'est jamais figé et demeure perméable à tous les aménagements au bénéfice de ceux, rois et princes d'Occident, qui s'en réclament et se l'approprient. En admettant la diversité de la notion de guerre sainte et en croisant les regards portés sur elle, les spécialistes dont les contributions se trouvent ici rassemblées participent de façon importante au renouvellement d'un domaine de recherche qui a été le théâtre, depuis quelques années, de grandes controverses.