Réflexions sur la traite et l'esclavage des nègres
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages85
- FormatePub
- ISBN978-2-35522-022-7
- EAN9782355220227
- Date de parution26/02/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurZones
- PréfacierElsa Dorlin
Résumé
À la fois récit et essai philosophique, ces Réflexions furent le premier texte abolitionniste à être écrit au XVIIIe siècle de la main d'un ancien esclave africain. Publié en Angleterre en 1787, l'ouvrage de ce Rousseau noir est considéré outre-Atlantique comme un classique des " récits d'esclaves ". Méconnue en France, cette pièce essentielle de l'histoire de la conscience noire est enfin rendue disponible, rééditée ici pour la première fois depuis plus de deux cents ans dans une belle traduction originale du XVIIIe siècle.
Cugoano raconte comment, jeune garçon, il fut enlevé sur les côtes de l'Afrique et déporté dans la colonie britannique de la Grenade.
Il témoigne directement de la violence des razzias, des conditions terribles de la traversée, des traitements inhumains à bord des bateaux négriers et de l'enfer de l'exploitation sur les plantations. Au-delà du récit, Cugoano rédige un véritable acte d'accusation contre les nations esclavagistes : faute de s'insurger contre la traite et l'esclavage, tous les Européens sont complices de l'oppression des Africains déportés.
Il signe ainsi au nom de l'Afrique exploitée un réquisitoire sans appel contre les cruautés de l'Europe coloniale, dont les accents de colère résonnent encore aujourd'hui d'un écho particulier. Autodidacte et lecteur scrupuleux de la Bible, Cugoano se propose en outre de réfuter les justifications de l'esclavage. En philosophe et exégète du texte sacré, l'ancien esclave démonte systématiquement chacun des arguments allégués pour justifier la domination de ses frères.
Au-delà de l'indignation morale et de la condamnation politique, il entend triompher de l'oppression par la critique intellectuelle : retournant la langue du maître contre elle-même, réfutant la pratique des Européens par les principes mêmes dont ils se réclament.
Il témoigne directement de la violence des razzias, des conditions terribles de la traversée, des traitements inhumains à bord des bateaux négriers et de l'enfer de l'exploitation sur les plantations. Au-delà du récit, Cugoano rédige un véritable acte d'accusation contre les nations esclavagistes : faute de s'insurger contre la traite et l'esclavage, tous les Européens sont complices de l'oppression des Africains déportés.
Il signe ainsi au nom de l'Afrique exploitée un réquisitoire sans appel contre les cruautés de l'Europe coloniale, dont les accents de colère résonnent encore aujourd'hui d'un écho particulier. Autodidacte et lecteur scrupuleux de la Bible, Cugoano se propose en outre de réfuter les justifications de l'esclavage. En philosophe et exégète du texte sacré, l'ancien esclave démonte systématiquement chacun des arguments allégués pour justifier la domination de ses frères.
Au-delà de l'indignation morale et de la condamnation politique, il entend triompher de l'oppression par la critique intellectuelle : retournant la langue du maître contre elle-même, réfutant la pratique des Européens par les principes mêmes dont ils se réclament.
À la fois récit et essai philosophique, ces Réflexions furent le premier texte abolitionniste à être écrit au XVIIIe siècle de la main d'un ancien esclave africain. Publié en Angleterre en 1787, l'ouvrage de ce Rousseau noir est considéré outre-Atlantique comme un classique des " récits d'esclaves ". Méconnue en France, cette pièce essentielle de l'histoire de la conscience noire est enfin rendue disponible, rééditée ici pour la première fois depuis plus de deux cents ans dans une belle traduction originale du XVIIIe siècle.
Cugoano raconte comment, jeune garçon, il fut enlevé sur les côtes de l'Afrique et déporté dans la colonie britannique de la Grenade.
Il témoigne directement de la violence des razzias, des conditions terribles de la traversée, des traitements inhumains à bord des bateaux négriers et de l'enfer de l'exploitation sur les plantations. Au-delà du récit, Cugoano rédige un véritable acte d'accusation contre les nations esclavagistes : faute de s'insurger contre la traite et l'esclavage, tous les Européens sont complices de l'oppression des Africains déportés.
Il signe ainsi au nom de l'Afrique exploitée un réquisitoire sans appel contre les cruautés de l'Europe coloniale, dont les accents de colère résonnent encore aujourd'hui d'un écho particulier. Autodidacte et lecteur scrupuleux de la Bible, Cugoano se propose en outre de réfuter les justifications de l'esclavage. En philosophe et exégète du texte sacré, l'ancien esclave démonte systématiquement chacun des arguments allégués pour justifier la domination de ses frères.
Au-delà de l'indignation morale et de la condamnation politique, il entend triompher de l'oppression par la critique intellectuelle : retournant la langue du maître contre elle-même, réfutant la pratique des Européens par les principes mêmes dont ils se réclament.
Il témoigne directement de la violence des razzias, des conditions terribles de la traversée, des traitements inhumains à bord des bateaux négriers et de l'enfer de l'exploitation sur les plantations. Au-delà du récit, Cugoano rédige un véritable acte d'accusation contre les nations esclavagistes : faute de s'insurger contre la traite et l'esclavage, tous les Européens sont complices de l'oppression des Africains déportés.
Il signe ainsi au nom de l'Afrique exploitée un réquisitoire sans appel contre les cruautés de l'Europe coloniale, dont les accents de colère résonnent encore aujourd'hui d'un écho particulier. Autodidacte et lecteur scrupuleux de la Bible, Cugoano se propose en outre de réfuter les justifications de l'esclavage. En philosophe et exégète du texte sacré, l'ancien esclave démonte systématiquement chacun des arguments allégués pour justifier la domination de ses frères.
Au-delà de l'indignation morale et de la condamnation politique, il entend triompher de l'oppression par la critique intellectuelle : retournant la langue du maître contre elle-même, réfutant la pratique des Européens par les principes mêmes dont ils se réclament.