Réflexion sur la langue arabe classique

Par : Rachid Ali Yahia
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  • Nombre de pages98
  • FormatePub
  • ISBN978-2-296-71117-4
  • EAN9782296711174
  • Date de parution01/12/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille92 Ko
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Il n'y a à cela aucun doute, le moment est venu, s'il ne l'est déjà depuis longtemps, en Algérie, en Afrique du Nord, en vérité dans tous les pays qui se réclament à tort ou à raison de l'arabité, d'organiser un large et sérieux débat autour de la question de l'arabe classique. Langue élitiste par ses complications difficilement maîtrisables, surtout au niveau de sa morphologie et de sa syntaxe, elle a été imaginée, à l'instar d'autres langues élitistes qui ont sévi dans les périodes antique et médiévale de l'évolution des sociétés, au temps de la dynastie omeyyade, par les servants de l'aristocratie arabe mecquoise soucieuse de la préservation et du développement de ses intérêts particuliers.
C'est une langue ségrégationniste, une langue discriminatoire destinée à maintenir les larges masses populaires méprisées et exploitées dans l'ignorance et dans la soumission. Dans les pays conquis sous couvert de l'Islam elle a été également un instrument de colonisation, un instrument de domination. Et pour la soustraire à toute interrogation et à toute discussion, l'aristocratie mecquoise s'est empressée d'en faire audacieusement et habilement la langue du Coran, la langue sacrée, la langue de Dieu.
Il n'y a à cela aucun doute, le moment est venu, s'il ne l'est déjà depuis longtemps, en Algérie, en Afrique du Nord, en vérité dans tous les pays qui se réclament à tort ou à raison de l'arabité, d'organiser un large et sérieux débat autour de la question de l'arabe classique. Langue élitiste par ses complications difficilement maîtrisables, surtout au niveau de sa morphologie et de sa syntaxe, elle a été imaginée, à l'instar d'autres langues élitistes qui ont sévi dans les périodes antique et médiévale de l'évolution des sociétés, au temps de la dynastie omeyyade, par les servants de l'aristocratie arabe mecquoise soucieuse de la préservation et du développement de ses intérêts particuliers.
C'est une langue ségrégationniste, une langue discriminatoire destinée à maintenir les larges masses populaires méprisées et exploitées dans l'ignorance et dans la soumission. Dans les pays conquis sous couvert de l'Islam elle a été également un instrument de colonisation, un instrument de domination. Et pour la soustraire à toute interrogation et à toute discussion, l'aristocratie mecquoise s'est empressée d'en faire audacieusement et habilement la langue du Coran, la langue sacrée, la langue de Dieu.