Réduire en art. La technologie de la Renaissance aux Lumières
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- Nombre de pages374
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7351-1771-0
- EAN9782735117710
- Date de parution22/02/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
- ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l’homme
Résumé
Réduire en art, du latin ad artem redigere : rassembler des savoirs épars, fragmentaires et souvent non-écrits, les mettre en ordre méthodique à l'aide des mathématiques, de la rhétorique, de la figuration. Contribuer ainsi au bien public. Si la définition est complexe, c'est que l'opération par laquelle on voulut, à l'époque moderne, diffuser par l'écrit et par le dessin les savoirs ainsi formalisés ne l'était pas moins.
L'enjeu était à la fois simple et capital : faciliter les choix techniques des « de l'art » et rendre accessibles au plus grand nombre des savoirs jusqu'alors partagés par les seuls « gens du métier ». La tradition en était lointaine, puisqu'elle remontait à l'époque romaine et les modèles convoqués à partir de la Renaissance avaient pour nom Cicéron, Vitruve, Columelle, Végèce... C'est donc une vaste entreprise de mise en forme et de diffusion des savoirs pratiques que ce livre dépeint.
De nombreux domaines s'y trouvent explorés : la danse, la gravure, la pédagogie du dessin, l'architecture, la peinture, mais aussi les mathématiques, la grammaire, l'art des mines, la juridiction de l'art de bâtir, l'escrime ou encore, la conduite de la guerre de siège. Derrière cette diversité, une unité : dans chacun de ces domaines, les injonctions formalisatrices de la réduction en art ont été appliquées.
Mais aussi discutées, voire dénoncées.
L'enjeu était à la fois simple et capital : faciliter les choix techniques des « de l'art » et rendre accessibles au plus grand nombre des savoirs jusqu'alors partagés par les seuls « gens du métier ». La tradition en était lointaine, puisqu'elle remontait à l'époque romaine et les modèles convoqués à partir de la Renaissance avaient pour nom Cicéron, Vitruve, Columelle, Végèce... C'est donc une vaste entreprise de mise en forme et de diffusion des savoirs pratiques que ce livre dépeint.
De nombreux domaines s'y trouvent explorés : la danse, la gravure, la pédagogie du dessin, l'architecture, la peinture, mais aussi les mathématiques, la grammaire, l'art des mines, la juridiction de l'art de bâtir, l'escrime ou encore, la conduite de la guerre de siège. Derrière cette diversité, une unité : dans chacun de ces domaines, les injonctions formalisatrices de la réduction en art ont été appliquées.
Mais aussi discutées, voire dénoncées.
Réduire en art, du latin ad artem redigere : rassembler des savoirs épars, fragmentaires et souvent non-écrits, les mettre en ordre méthodique à l'aide des mathématiques, de la rhétorique, de la figuration. Contribuer ainsi au bien public. Si la définition est complexe, c'est que l'opération par laquelle on voulut, à l'époque moderne, diffuser par l'écrit et par le dessin les savoirs ainsi formalisés ne l'était pas moins.
L'enjeu était à la fois simple et capital : faciliter les choix techniques des « de l'art » et rendre accessibles au plus grand nombre des savoirs jusqu'alors partagés par les seuls « gens du métier ». La tradition en était lointaine, puisqu'elle remontait à l'époque romaine et les modèles convoqués à partir de la Renaissance avaient pour nom Cicéron, Vitruve, Columelle, Végèce... C'est donc une vaste entreprise de mise en forme et de diffusion des savoirs pratiques que ce livre dépeint.
De nombreux domaines s'y trouvent explorés : la danse, la gravure, la pédagogie du dessin, l'architecture, la peinture, mais aussi les mathématiques, la grammaire, l'art des mines, la juridiction de l'art de bâtir, l'escrime ou encore, la conduite de la guerre de siège. Derrière cette diversité, une unité : dans chacun de ces domaines, les injonctions formalisatrices de la réduction en art ont été appliquées.
Mais aussi discutées, voire dénoncées.
L'enjeu était à la fois simple et capital : faciliter les choix techniques des « de l'art » et rendre accessibles au plus grand nombre des savoirs jusqu'alors partagés par les seuls « gens du métier ». La tradition en était lointaine, puisqu'elle remontait à l'époque romaine et les modèles convoqués à partir de la Renaissance avaient pour nom Cicéron, Vitruve, Columelle, Végèce... C'est donc une vaste entreprise de mise en forme et de diffusion des savoirs pratiques que ce livre dépeint.
De nombreux domaines s'y trouvent explorés : la danse, la gravure, la pédagogie du dessin, l'architecture, la peinture, mais aussi les mathématiques, la grammaire, l'art des mines, la juridiction de l'art de bâtir, l'escrime ou encore, la conduite de la guerre de siège. Derrière cette diversité, une unité : dans chacun de ces domaines, les injonctions formalisatrices de la réduction en art ont été appliquées.
Mais aussi discutées, voire dénoncées.