Reconnaissance sociale et dignité des parents d'enfants placés. Parentalité, précarité et protection de l'enfance
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- Nombre de pages208
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-26671-1
- EAN9782296266711
- Date de parution01/10/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
À une époque où la performance et la responsabilité individuelle sont érigées en culte, les parents dont les enfants sont placés dans le cadre d'une mesure de protection de l'enfance vivent une double disqualification : ils appartiennent majoritairement aux couches sociales défavorisées et sont considérés comme étant défaillants sur le plan éducatif. Dans ce contexte, pour comprendre comment ces personnes définissent leur situation, l'auteur a construit une recherche de type qualitatif auprès d'une trentaine d'entre eux.
L'analyse structurale de leurs récits biographiques fait apparaître quatre façons différentes de se situer vis-à-vis de cette mesure : en la dénonçant comme injuste ou comme abusive, en s'y résignant ou en l'acceptant. Si la diversité des points de vue reflète en partie les différences en termes d'intégration sociale et de trajectoire personnelle, c'est le degré d'estime de soi qui, fondamentalement, donne sens à ces différents vécus.
Quelle que soit leur situation, tous ces parents aspirent à être reconnus. Même si cette aspiration se porte sur des sphères et à des niveaux différents, elle a une finalité commune : que sa dignité et celle de ses enfants soient respectées. De ce point de vue, le droit d'éduquer peut être considéré aujourd'hui, notamment pour les parents précarisés, comme un attribut fondamental de la dignité humaine.
L'analyse structurale de leurs récits biographiques fait apparaître quatre façons différentes de se situer vis-à-vis de cette mesure : en la dénonçant comme injuste ou comme abusive, en s'y résignant ou en l'acceptant. Si la diversité des points de vue reflète en partie les différences en termes d'intégration sociale et de trajectoire personnelle, c'est le degré d'estime de soi qui, fondamentalement, donne sens à ces différents vécus.
Quelle que soit leur situation, tous ces parents aspirent à être reconnus. Même si cette aspiration se porte sur des sphères et à des niveaux différents, elle a une finalité commune : que sa dignité et celle de ses enfants soient respectées. De ce point de vue, le droit d'éduquer peut être considéré aujourd'hui, notamment pour les parents précarisés, comme un attribut fondamental de la dignité humaine.
À une époque où la performance et la responsabilité individuelle sont érigées en culte, les parents dont les enfants sont placés dans le cadre d'une mesure de protection de l'enfance vivent une double disqualification : ils appartiennent majoritairement aux couches sociales défavorisées et sont considérés comme étant défaillants sur le plan éducatif. Dans ce contexte, pour comprendre comment ces personnes définissent leur situation, l'auteur a construit une recherche de type qualitatif auprès d'une trentaine d'entre eux.
L'analyse structurale de leurs récits biographiques fait apparaître quatre façons différentes de se situer vis-à-vis de cette mesure : en la dénonçant comme injuste ou comme abusive, en s'y résignant ou en l'acceptant. Si la diversité des points de vue reflète en partie les différences en termes d'intégration sociale et de trajectoire personnelle, c'est le degré d'estime de soi qui, fondamentalement, donne sens à ces différents vécus.
Quelle que soit leur situation, tous ces parents aspirent à être reconnus. Même si cette aspiration se porte sur des sphères et à des niveaux différents, elle a une finalité commune : que sa dignité et celle de ses enfants soient respectées. De ce point de vue, le droit d'éduquer peut être considéré aujourd'hui, notamment pour les parents précarisés, comme un attribut fondamental de la dignité humaine.
L'analyse structurale de leurs récits biographiques fait apparaître quatre façons différentes de se situer vis-à-vis de cette mesure : en la dénonçant comme injuste ou comme abusive, en s'y résignant ou en l'acceptant. Si la diversité des points de vue reflète en partie les différences en termes d'intégration sociale et de trajectoire personnelle, c'est le degré d'estime de soi qui, fondamentalement, donne sens à ces différents vécus.
Quelle que soit leur situation, tous ces parents aspirent à être reconnus. Même si cette aspiration se porte sur des sphères et à des niveaux différents, elle a une finalité commune : que sa dignité et celle de ses enfants soient respectées. De ce point de vue, le droit d'éduquer peut être considéré aujourd'hui, notamment pour les parents précarisés, comme un attribut fondamental de la dignité humaine.