Recherches sociographiques. Vol. 66 No. 1, Janvier-Avril 2025. Langue et immigration au Québec : élargir le débat
Par : , , , ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages238
- FormatePub
- ISBN978-2-924559-65-9
- EAN9782924559659
- Date de parution17/04/2025
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurDépartement de sociologie, Facul...
Résumé
Dans les contextes actuels au Québec et au Canada où les questions liées à l'immigration sont constamment au coeur de l'actualité politique, économique et sociale, et compte tenu du fait que la croissance de la population est désormais essentiellement attribuable à l'immigration (ISQ, 2024), les enjeux et les défis entourant l'intégration et l'adhésion des immigrants à la francophonie québécoise sont de plus en plus au premier plan des discussions et des débats sur l'évolution de la présence et de l'usage du français au Québec.
À tort ou à raison, on s'interroge de plus en plus sur les comportements linguistiques des immigrants, sur les seuils optimaux d'immigration, sur ce qu'on appelle les limites de la capacité d'accueil de la société québécoise ? sans trop que l'on sache de quoi il s'agit exactement ni comment la mesurer ? ou sur l'influence de l'immigration sur l'évolution de la situation linguistique au Québec. Le gouvernement québécois actuel s'est notamment engagé à tout mettre en oeuvre pour freiner le recul du français au Québec, lequel serait grandement attribuable, selon lui, à la diminution du français comme langue maternelle et comme principale langue d'usage à la maison et au fait que les immigrants ne parleraient pas ni n'utiliseraient suffisamment cette langue.
Toutefois, cette lecture de la réalité tend souvent à reposer sur des indicateurs démolinguistiques dont l'interprétation et la pertinence peuvent s'avérer limitées en regard des objectifs de la politique linguistique québécoise centrés sur l'usage du français comme langue publique commune (Marcoux, 2023). De plus, les analyses qui en découlent tendent également à faire l'économie d'une prise en compte de la complexité et de la diversité des processus d'intégration, des dynamiques associées au plurilinguisme ainsi que des défis de la présence concomitante du français comme langue publique commune et de l'anglais comme lingua franca globale (Marcoux, Corbeil et Piché, 2023).
À tort ou à raison, on s'interroge de plus en plus sur les comportements linguistiques des immigrants, sur les seuils optimaux d'immigration, sur ce qu'on appelle les limites de la capacité d'accueil de la société québécoise ? sans trop que l'on sache de quoi il s'agit exactement ni comment la mesurer ? ou sur l'influence de l'immigration sur l'évolution de la situation linguistique au Québec. Le gouvernement québécois actuel s'est notamment engagé à tout mettre en oeuvre pour freiner le recul du français au Québec, lequel serait grandement attribuable, selon lui, à la diminution du français comme langue maternelle et comme principale langue d'usage à la maison et au fait que les immigrants ne parleraient pas ni n'utiliseraient suffisamment cette langue.
Toutefois, cette lecture de la réalité tend souvent à reposer sur des indicateurs démolinguistiques dont l'interprétation et la pertinence peuvent s'avérer limitées en regard des objectifs de la politique linguistique québécoise centrés sur l'usage du français comme langue publique commune (Marcoux, 2023). De plus, les analyses qui en découlent tendent également à faire l'économie d'une prise en compte de la complexité et de la diversité des processus d'intégration, des dynamiques associées au plurilinguisme ainsi que des défis de la présence concomitante du français comme langue publique commune et de l'anglais comme lingua franca globale (Marcoux, Corbeil et Piché, 2023).
Dans les contextes actuels au Québec et au Canada où les questions liées à l'immigration sont constamment au coeur de l'actualité politique, économique et sociale, et compte tenu du fait que la croissance de la population est désormais essentiellement attribuable à l'immigration (ISQ, 2024), les enjeux et les défis entourant l'intégration et l'adhésion des immigrants à la francophonie québécoise sont de plus en plus au premier plan des discussions et des débats sur l'évolution de la présence et de l'usage du français au Québec.
À tort ou à raison, on s'interroge de plus en plus sur les comportements linguistiques des immigrants, sur les seuils optimaux d'immigration, sur ce qu'on appelle les limites de la capacité d'accueil de la société québécoise ? sans trop que l'on sache de quoi il s'agit exactement ni comment la mesurer ? ou sur l'influence de l'immigration sur l'évolution de la situation linguistique au Québec. Le gouvernement québécois actuel s'est notamment engagé à tout mettre en oeuvre pour freiner le recul du français au Québec, lequel serait grandement attribuable, selon lui, à la diminution du français comme langue maternelle et comme principale langue d'usage à la maison et au fait que les immigrants ne parleraient pas ni n'utiliseraient suffisamment cette langue.
Toutefois, cette lecture de la réalité tend souvent à reposer sur des indicateurs démolinguistiques dont l'interprétation et la pertinence peuvent s'avérer limitées en regard des objectifs de la politique linguistique québécoise centrés sur l'usage du français comme langue publique commune (Marcoux, 2023). De plus, les analyses qui en découlent tendent également à faire l'économie d'une prise en compte de la complexité et de la diversité des processus d'intégration, des dynamiques associées au plurilinguisme ainsi que des défis de la présence concomitante du français comme langue publique commune et de l'anglais comme lingua franca globale (Marcoux, Corbeil et Piché, 2023).
À tort ou à raison, on s'interroge de plus en plus sur les comportements linguistiques des immigrants, sur les seuils optimaux d'immigration, sur ce qu'on appelle les limites de la capacité d'accueil de la société québécoise ? sans trop que l'on sache de quoi il s'agit exactement ni comment la mesurer ? ou sur l'influence de l'immigration sur l'évolution de la situation linguistique au Québec. Le gouvernement québécois actuel s'est notamment engagé à tout mettre en oeuvre pour freiner le recul du français au Québec, lequel serait grandement attribuable, selon lui, à la diminution du français comme langue maternelle et comme principale langue d'usage à la maison et au fait que les immigrants ne parleraient pas ni n'utiliseraient suffisamment cette langue.
Toutefois, cette lecture de la réalité tend souvent à reposer sur des indicateurs démolinguistiques dont l'interprétation et la pertinence peuvent s'avérer limitées en regard des objectifs de la politique linguistique québécoise centrés sur l'usage du français comme langue publique commune (Marcoux, 2023). De plus, les analyses qui en découlent tendent également à faire l'économie d'une prise en compte de la complexité et de la diversité des processus d'intégration, des dynamiques associées au plurilinguisme ainsi que des défis de la présence concomitante du français comme langue publique commune et de l'anglais comme lingua franca globale (Marcoux, Corbeil et Piché, 2023).