Recherches sociographiques. , 2024. D’une génération à l’autre.
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- Nombre de pages244
- FormatePub
- ISBN978-2-924559-60-4
- EAN9782924559604
- Date de parution03/04/2025
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurDépartement de sociologie, Facul...
Résumé
Il y a cinquante ans cette année paraissait le numéro spécial « La sociologie au Québec » sous la direction de Jean-Charles Falardeau. Deux questions présidaient à cette entreprise : « comment on fait des sociologues; ce qu'ont fait les sociologues » (Falardeau, 1974a, p. 133). Les sociologues du Québec de langue française furent invités à parler de sociologie : « celle qui les a inspirés; celle qu'ils ont faite; celle qu'ils ont voulu communiquer » (Ibid.).
Pour l'occasion, environ 400 sociologues de formation ou de profession furent approchés; 34 d'entre eux relevèrent le défi de raconter leur itinéraire de sociologue et contribuer à documenter pour la postérité certains des enjeux, projets et profils d'une génération. Si toutes les générations sont uniques, cette génération « pré baby-boomer » le fut peut-être plus que d'autres. Elle a eu la tâche autant que le privilège d'être la première à enseigner la sociologie dans des départements qui lui étaient consacrés, dès 1943 à l'Université Laval et à partir de 1955 à l'Université de Montréal.
Cette génération fondatrice, fer de lance laïque de la Révolution tranquille et alliée fonctionnelle de son État-providence, est intimement associée à l'« âge d'or » (Rocher, 1998, p. 30) de la sociologie québécoise et au fil d'arrivée de « la longue marche des technocrates » (Simard, 1977). Une génération de sociologues « révolutionnaires tranquilles » (Gagné, 2011), intra- et extra-muros, qui a construit une « société globale » québécoise en découvrant sur le mode critique sa « société globale » canadienne-française (Dumont, 1963; Fournier et Houle, 1980; Bourque, Duchastel et Kuzminski, 1997).
Pour l'occasion, environ 400 sociologues de formation ou de profession furent approchés; 34 d'entre eux relevèrent le défi de raconter leur itinéraire de sociologue et contribuer à documenter pour la postérité certains des enjeux, projets et profils d'une génération. Si toutes les générations sont uniques, cette génération « pré baby-boomer » le fut peut-être plus que d'autres. Elle a eu la tâche autant que le privilège d'être la première à enseigner la sociologie dans des départements qui lui étaient consacrés, dès 1943 à l'Université Laval et à partir de 1955 à l'Université de Montréal.
Cette génération fondatrice, fer de lance laïque de la Révolution tranquille et alliée fonctionnelle de son État-providence, est intimement associée à l'« âge d'or » (Rocher, 1998, p. 30) de la sociologie québécoise et au fil d'arrivée de « la longue marche des technocrates » (Simard, 1977). Une génération de sociologues « révolutionnaires tranquilles » (Gagné, 2011), intra- et extra-muros, qui a construit une « société globale » québécoise en découvrant sur le mode critique sa « société globale » canadienne-française (Dumont, 1963; Fournier et Houle, 1980; Bourque, Duchastel et Kuzminski, 1997).
Il y a cinquante ans cette année paraissait le numéro spécial « La sociologie au Québec » sous la direction de Jean-Charles Falardeau. Deux questions présidaient à cette entreprise : « comment on fait des sociologues; ce qu'ont fait les sociologues » (Falardeau, 1974a, p. 133). Les sociologues du Québec de langue française furent invités à parler de sociologie : « celle qui les a inspirés; celle qu'ils ont faite; celle qu'ils ont voulu communiquer » (Ibid.).
Pour l'occasion, environ 400 sociologues de formation ou de profession furent approchés; 34 d'entre eux relevèrent le défi de raconter leur itinéraire de sociologue et contribuer à documenter pour la postérité certains des enjeux, projets et profils d'une génération. Si toutes les générations sont uniques, cette génération « pré baby-boomer » le fut peut-être plus que d'autres. Elle a eu la tâche autant que le privilège d'être la première à enseigner la sociologie dans des départements qui lui étaient consacrés, dès 1943 à l'Université Laval et à partir de 1955 à l'Université de Montréal.
Cette génération fondatrice, fer de lance laïque de la Révolution tranquille et alliée fonctionnelle de son État-providence, est intimement associée à l'« âge d'or » (Rocher, 1998, p. 30) de la sociologie québécoise et au fil d'arrivée de « la longue marche des technocrates » (Simard, 1977). Une génération de sociologues « révolutionnaires tranquilles » (Gagné, 2011), intra- et extra-muros, qui a construit une « société globale » québécoise en découvrant sur le mode critique sa « société globale » canadienne-française (Dumont, 1963; Fournier et Houle, 1980; Bourque, Duchastel et Kuzminski, 1997).
Pour l'occasion, environ 400 sociologues de formation ou de profession furent approchés; 34 d'entre eux relevèrent le défi de raconter leur itinéraire de sociologue et contribuer à documenter pour la postérité certains des enjeux, projets et profils d'une génération. Si toutes les générations sont uniques, cette génération « pré baby-boomer » le fut peut-être plus que d'autres. Elle a eu la tâche autant que le privilège d'être la première à enseigner la sociologie dans des départements qui lui étaient consacrés, dès 1943 à l'Université Laval et à partir de 1955 à l'Université de Montréal.
Cette génération fondatrice, fer de lance laïque de la Révolution tranquille et alliée fonctionnelle de son État-providence, est intimement associée à l'« âge d'or » (Rocher, 1998, p. 30) de la sociologie québécoise et au fil d'arrivée de « la longue marche des technocrates » (Simard, 1977). Une génération de sociologues « révolutionnaires tranquilles » (Gagné, 2011), intra- et extra-muros, qui a construit une « société globale » québécoise en découvrant sur le mode critique sa « société globale » canadienne-française (Dumont, 1963; Fournier et Houle, 1980; Bourque, Duchastel et Kuzminski, 1997).