Raymond Aron et l'Europe

Par : Joël Mouric

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages368
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-6928-7
  • EAN9782753569287
  • Date de parution14/07/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierFabrice Bouthillon

Résumé

De l'Europe de Locarno dans les années vingt, à la crise des euromissiles dans l'Europe des années quatre-vingt, l'idée européenne, celle de l'unité politique de l'Europe, a été l'objet de la pensée de Raymond Aron, en ses diverses qualités de philosophe, éditorialiste et sociologue. Parti de l'idéal d'une République européenne des Lettres, Raymond Aron a consacré sa vie à défendre la liberté politique.
Pendant la guerre, dans La France Libre, il a combattu la propagande hitlérienne qui usurpait le mythe politique de l'Europe. Il a ensuite lui-même utilisé ce mythe pour renforcer la cohésion de l'Occident pendant la guerre froide. Selon lui, l'idée européenne est raisonnable, mais, écrit-il, c'est « une idée d'intellectuels ». Il rappelait que l'Europe n'a jamais existé qu'en tant que nations : « On ne crée pas les patries sur commande.
» La vision aronienne de l'Europe n'était ni celle de Jean Monnet, ni celle du général de Gaulle. Ainsi Raymond Aron a-t-il pu se présenter comme un « grognard » du mouvement européen, ce qu'il fut dans les deux sens du mot : comme vétéran incontestable de l'entreprise, et critique opiniâtre de celle-ci. Citoyen français et intellectuel européen, Raymond Aron s'est efforcé d'être un éducateur de la cité, à l'échelle de la nation comme du continent.
Comme elle traite de notre condition politique, sa pensée concerne, aujourd'hui plus que jamais, tous ceux qui se sentent citoyens en Europe.
De l'Europe de Locarno dans les années vingt, à la crise des euromissiles dans l'Europe des années quatre-vingt, l'idée européenne, celle de l'unité politique de l'Europe, a été l'objet de la pensée de Raymond Aron, en ses diverses qualités de philosophe, éditorialiste et sociologue. Parti de l'idéal d'une République européenne des Lettres, Raymond Aron a consacré sa vie à défendre la liberté politique.
Pendant la guerre, dans La France Libre, il a combattu la propagande hitlérienne qui usurpait le mythe politique de l'Europe. Il a ensuite lui-même utilisé ce mythe pour renforcer la cohésion de l'Occident pendant la guerre froide. Selon lui, l'idée européenne est raisonnable, mais, écrit-il, c'est « une idée d'intellectuels ». Il rappelait que l'Europe n'a jamais existé qu'en tant que nations : « On ne crée pas les patries sur commande.
» La vision aronienne de l'Europe n'était ni celle de Jean Monnet, ni celle du général de Gaulle. Ainsi Raymond Aron a-t-il pu se présenter comme un « grognard » du mouvement européen, ce qu'il fut dans les deux sens du mot : comme vétéran incontestable de l'entreprise, et critique opiniâtre de celle-ci. Citoyen français et intellectuel européen, Raymond Aron s'est efforcé d'être un éducateur de la cité, à l'échelle de la nation comme du continent.
Comme elle traite de notre condition politique, sa pensée concerne, aujourd'hui plus que jamais, tous ceux qui se sentent citoyens en Europe.