Rase campagne. Fin des communautés paysannes, 1830 - 1914
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- Nombre de pages256
- FormatePub
- ISBN2-403-00158-9
- EAN9782403001587
- Date de parution01/01/1984
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAubier (réédition numérique Feni...
Résumé
Au XIXe siècle, les processions qui doivent chasser rats et souris des moissons réunissent encore la communauté villageoise, crucifix et curé en tête, dans une même ferveur. Joignant astucieusement l'utile à l'agréable, la population paysanne danse sur l'aire à battre le grain. Après le labeur, s'ils ne vont pas au bal ou à la veillée, les amoureux vendéens s'abritent des regards indiscrets derrière un large parapluie : ils maraîchinent avant le mariage.
Pourtant, ce monde réglé à l'heure des vieilles coutumes et des pratiques communautaires, est en voie de disparition. Les sociétés agricoles vantent l'emploi des engrais et la mécanisation - qui remplace avantageusement les 22 000 coups de fléau manié de main d'homme en dix longues heures de travail. La scolarisation et les journaux - même si la généralisation de la langue française est laborieuse - atténuent peu à peu l'esprit de clocher.
Les mentalités s'ouvrent à la politique : la Belle Époque verra bien encore, ici ou là, quelques jacqueries ou émotions villageoises, mais les campagnards expriment plus souvent leurs désirs, ou leur mécontentement, par le bulletin de vote. La métamorphose de la France profonde est bien entamée... Le premier conflit mondial viendra marquer la rupture définitive, et la transformation de la France rurale en nation moderne, dont les villes tentaculaires abritent maints paysans devenus citadins...
Pourtant, ce monde réglé à l'heure des vieilles coutumes et des pratiques communautaires, est en voie de disparition. Les sociétés agricoles vantent l'emploi des engrais et la mécanisation - qui remplace avantageusement les 22 000 coups de fléau manié de main d'homme en dix longues heures de travail. La scolarisation et les journaux - même si la généralisation de la langue française est laborieuse - atténuent peu à peu l'esprit de clocher.
Les mentalités s'ouvrent à la politique : la Belle Époque verra bien encore, ici ou là, quelques jacqueries ou émotions villageoises, mais les campagnards expriment plus souvent leurs désirs, ou leur mécontentement, par le bulletin de vote. La métamorphose de la France profonde est bien entamée... Le premier conflit mondial viendra marquer la rupture définitive, et la transformation de la France rurale en nation moderne, dont les villes tentaculaires abritent maints paysans devenus citadins...
Au XIXe siècle, les processions qui doivent chasser rats et souris des moissons réunissent encore la communauté villageoise, crucifix et curé en tête, dans une même ferveur. Joignant astucieusement l'utile à l'agréable, la population paysanne danse sur l'aire à battre le grain. Après le labeur, s'ils ne vont pas au bal ou à la veillée, les amoureux vendéens s'abritent des regards indiscrets derrière un large parapluie : ils maraîchinent avant le mariage.
Pourtant, ce monde réglé à l'heure des vieilles coutumes et des pratiques communautaires, est en voie de disparition. Les sociétés agricoles vantent l'emploi des engrais et la mécanisation - qui remplace avantageusement les 22 000 coups de fléau manié de main d'homme en dix longues heures de travail. La scolarisation et les journaux - même si la généralisation de la langue française est laborieuse - atténuent peu à peu l'esprit de clocher.
Les mentalités s'ouvrent à la politique : la Belle Époque verra bien encore, ici ou là, quelques jacqueries ou émotions villageoises, mais les campagnards expriment plus souvent leurs désirs, ou leur mécontentement, par le bulletin de vote. La métamorphose de la France profonde est bien entamée... Le premier conflit mondial viendra marquer la rupture définitive, et la transformation de la France rurale en nation moderne, dont les villes tentaculaires abritent maints paysans devenus citadins...
Pourtant, ce monde réglé à l'heure des vieilles coutumes et des pratiques communautaires, est en voie de disparition. Les sociétés agricoles vantent l'emploi des engrais et la mécanisation - qui remplace avantageusement les 22 000 coups de fléau manié de main d'homme en dix longues heures de travail. La scolarisation et les journaux - même si la généralisation de la langue française est laborieuse - atténuent peu à peu l'esprit de clocher.
Les mentalités s'ouvrent à la politique : la Belle Époque verra bien encore, ici ou là, quelques jacqueries ou émotions villageoises, mais les campagnards expriment plus souvent leurs désirs, ou leur mécontentement, par le bulletin de vote. La métamorphose de la France profonde est bien entamée... Le premier conflit mondial viendra marquer la rupture définitive, et la transformation de la France rurale en nation moderne, dont les villes tentaculaires abritent maints paysans devenus citadins...












