J'ai eu un peu peur en lisant l'avertissement qui précise que le chapitre 3 est, selon l'auteur, nécessaire au roman mais qu'on peut ne pas l'inclure dans notre lecture. S'il me semble concevable de sauter des lignes pour cause d'ennui, je ne me vois pas occulter un chapitre parce qu'il est trop dur. En fait, quand j'ai fini par me demander où était ce chapitre, j'ai été un peu surprise de me rendre compte que je l'avais déjà lu puisqu'en fait, les chapitres ne sont pas numérotés mais représentés par des lettres. Alors, oui, ce chapitre est un peu dur mais d'autres scènes me dérangent
davantage dans les romans, les scènes de viol par exemple, même quand elles sont moins détaillées. Et contrairement à ce qui est écrit, il me semble que ce chapitre est absolument indispensable car il déclenche toute la tension tragique et ironique du roman.Il est bien plus difficile de lire ses pages sur sa vie quotidienne, à mon avis, que ce fameux chapitre c. Parce qu'en effet, à part sa famille, il n'a rien dans la vie Rafaël et encore, sa famille, il lui arrive de l'oublier et de ne pas rentrer quand il a trop bu. J'ai aimé cette tension dramatique car le lecteur sait très vite que Rafaël va mourir et souffrir pour rien, qu'il ne sera jamais payé car son contrat n'en est pas un. J'ai aimé, même si ce verbe est déplacé ici, cette description des marginaux qu'on trouve sympathiques et attachants, ce père qui trouve que les questions de Rafael sur son identité sont superflues. Quelle importance si on est indien ou pas quand on vit dans de telles conditions (moi, je trouve que ça en a mais je comprends que son père trouve cela inutile de se poser de telles questions)? Mais je me dis que le propos de l'auteur aurait été mieux servi si cet homme n'avait pas été alcoolique. Je comprends bien que c'est aussi ce qui le presse à le faire maintenant car ensuite, il ne sera plus qu'une loque mais du coup, je n'ai cru possible qu'il puisse devenir sobre pour le temps qui lui reste (la dépendance à l'alcool n'est pas si facile à gérer) et je n'ai pas non plus cru au tableau de famille un peu idéalisé que brosse l'auteur car comment la vie pourrait être facile aux côtés d'un alcoolique? Bref, ce qui m'a gênée, c'est ce que je n'ai pas trouvé crédible. Je veux bien qu'il soit illettré mais tout de même, ce papier n'a rien d'un contrat, même si on ne fait que le regarder. Ceci dit, c'est un roman que je ne suis pas prête d'oublier mais pas seulement à cause du chapitre c.
fort mais...
J'ai eu un peu peur en lisant l'avertissement qui précise que le chapitre 3 est, selon l'auteur, nécessaire au roman mais qu'on peut ne pas l'inclure dans notre lecture. S'il me semble concevable de sauter des lignes pour cause d'ennui, je ne me vois pas occulter un chapitre parce qu'il est trop dur. En fait, quand j'ai fini par me demander où était ce chapitre, j'ai été un peu surprise de me rendre compte que je l'avais déjà lu puisqu'en fait, les chapitres ne sont pas numérotés mais représentés par des lettres. Alors, oui, ce chapitre est un peu dur mais d'autres scènes me dérangent davantage dans les romans, les scènes de viol par exemple, même quand elles sont moins détaillées. Et contrairement à ce qui est écrit, il me semble que ce chapitre est absolument indispensable car il déclenche toute la tension tragique et ironique du roman.Il est bien plus difficile de lire ses pages sur sa vie quotidienne, à mon avis, que ce fameux chapitre c. Parce qu'en effet, à part sa famille, il n'a rien dans la vie Rafaël et encore, sa famille, il lui arrive de l'oublier et de ne pas rentrer quand il a trop bu. J'ai aimé cette tension dramatique car le lecteur sait très vite que Rafaël va mourir et souffrir pour rien, qu'il ne sera jamais payé car son contrat n'en est pas un. J'ai aimé, même si ce verbe est déplacé ici, cette description des marginaux qu'on trouve sympathiques et attachants, ce père qui trouve que les questions de Rafael sur son identité sont superflues. Quelle importance si on est indien ou pas quand on vit dans de telles conditions (moi, je trouve que ça en a mais je comprends que son père trouve cela inutile de se poser de telles questions)? Mais je me dis que le propos de l'auteur aurait été mieux servi si cet homme n'avait pas été alcoolique. Je comprends bien que c'est aussi ce qui le presse à le faire maintenant car ensuite, il ne sera plus qu'une loque mais du coup, je n'ai cru possible qu'il puisse devenir sobre pour le temps qui lui reste (la dépendance à l'alcool n'est pas si facile à gérer) et je n'ai pas non plus cru au tableau de famille un peu idéalisé que brosse l'auteur car comment la vie pourrait être facile aux côtés d'un alcoolique? Bref, ce qui m'a gênée, c'est ce que je n'ai pas trouvé crédible. Je veux bien qu'il soit illettré mais tout de même, ce papier n'a rien d'un contrat, même si on ne fait que le regarder. Ceci dit, c'est un roman que je ne suis pas prête d'oublier mais pas seulement à cause du chapitre c.