Questions sur l'Esprit Saint. Lecture de six traités patristiques rédigés entre 350 et 380
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- Nombre de pages448
- FormatePub
- ISBN978-2-204-16606-5
- EAN9782204166065
- Date de parution31/10/2024
- Protection num.Adobe DRM
- Taille4 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurÉditions du Cerf
Résumé
Pas plus que Cyrille de Jérusalem et Hilaire de Poitiers, Basile de Césarée ne dit : « l'Esprit Saint est Dieu ». Une telle proposition ne se trouve pas dans les Écritures. Le Seigneur déclare en sens inverse : « Dieu [est] Esprit » (Jn 4, 24), et Paul atteste que l'Esprit est seul à nous apprendre que « Jésus est Seigneur » (1 Co 12, 3), ou que « la charité [de Dieu et] du Christ surpasse toute connaissance » (Ep 3, 19).
La position de Basile fut entérinée au Ier concile de Constantinople (381). Mais, un an plus tard, un synode romain envoyait en Orient une série de décrets, appelée Tome de Damase, qui outrepassait la lettre de l'Évangile et tenait, à la suite de Didyme l'Aveugle et de Grégoire de Nazianze qui n'en avaient apporté aucune preuve, que l'Esprit est consubstantiel au Fils, qu'une est la nature du Père, du Fils et de l'Esprit.
Le synode croyait rejeter la seconde vague de l'arianisme, mais, comme Athanase d'Alexandrie l'avait déjà compris, il se laissait piéger par cette hérésie en plaçant la sainte Triade au-dessus de l'univers, et seulement au-dessus, alors que la foi se tourne vers « un seul Dieu et Père qui est au-dessus de tous [en tant que Père], à travers tous [en tant qu'Il livre son Fils], et en tous [en tant qu'Il donne de son Esprit] » (Ep 4, 6).
Par ses deux Mains plus que divines, le Fils et l'Esprit Saint, le Dieu et Père de Jésus nous porte et nous dépasse, nous pénètre et nous enveloppe.
La position de Basile fut entérinée au Ier concile de Constantinople (381). Mais, un an plus tard, un synode romain envoyait en Orient une série de décrets, appelée Tome de Damase, qui outrepassait la lettre de l'Évangile et tenait, à la suite de Didyme l'Aveugle et de Grégoire de Nazianze qui n'en avaient apporté aucune preuve, que l'Esprit est consubstantiel au Fils, qu'une est la nature du Père, du Fils et de l'Esprit.
Le synode croyait rejeter la seconde vague de l'arianisme, mais, comme Athanase d'Alexandrie l'avait déjà compris, il se laissait piéger par cette hérésie en plaçant la sainte Triade au-dessus de l'univers, et seulement au-dessus, alors que la foi se tourne vers « un seul Dieu et Père qui est au-dessus de tous [en tant que Père], à travers tous [en tant qu'Il livre son Fils], et en tous [en tant qu'Il donne de son Esprit] » (Ep 4, 6).
Par ses deux Mains plus que divines, le Fils et l'Esprit Saint, le Dieu et Père de Jésus nous porte et nous dépasse, nous pénètre et nous enveloppe.
Pas plus que Cyrille de Jérusalem et Hilaire de Poitiers, Basile de Césarée ne dit : « l'Esprit Saint est Dieu ». Une telle proposition ne se trouve pas dans les Écritures. Le Seigneur déclare en sens inverse : « Dieu [est] Esprit » (Jn 4, 24), et Paul atteste que l'Esprit est seul à nous apprendre que « Jésus est Seigneur » (1 Co 12, 3), ou que « la charité [de Dieu et] du Christ surpasse toute connaissance » (Ep 3, 19).
La position de Basile fut entérinée au Ier concile de Constantinople (381). Mais, un an plus tard, un synode romain envoyait en Orient une série de décrets, appelée Tome de Damase, qui outrepassait la lettre de l'Évangile et tenait, à la suite de Didyme l'Aveugle et de Grégoire de Nazianze qui n'en avaient apporté aucune preuve, que l'Esprit est consubstantiel au Fils, qu'une est la nature du Père, du Fils et de l'Esprit.
Le synode croyait rejeter la seconde vague de l'arianisme, mais, comme Athanase d'Alexandrie l'avait déjà compris, il se laissait piéger par cette hérésie en plaçant la sainte Triade au-dessus de l'univers, et seulement au-dessus, alors que la foi se tourne vers « un seul Dieu et Père qui est au-dessus de tous [en tant que Père], à travers tous [en tant qu'Il livre son Fils], et en tous [en tant qu'Il donne de son Esprit] » (Ep 4, 6).
Par ses deux Mains plus que divines, le Fils et l'Esprit Saint, le Dieu et Père de Jésus nous porte et nous dépasse, nous pénètre et nous enveloppe.
La position de Basile fut entérinée au Ier concile de Constantinople (381). Mais, un an plus tard, un synode romain envoyait en Orient une série de décrets, appelée Tome de Damase, qui outrepassait la lettre de l'Évangile et tenait, à la suite de Didyme l'Aveugle et de Grégoire de Nazianze qui n'en avaient apporté aucune preuve, que l'Esprit est consubstantiel au Fils, qu'une est la nature du Père, du Fils et de l'Esprit.
Le synode croyait rejeter la seconde vague de l'arianisme, mais, comme Athanase d'Alexandrie l'avait déjà compris, il se laissait piéger par cette hérésie en plaçant la sainte Triade au-dessus de l'univers, et seulement au-dessus, alors que la foi se tourne vers « un seul Dieu et Père qui est au-dessus de tous [en tant que Père], à travers tous [en tant qu'Il livre son Fils], et en tous [en tant qu'Il donne de son Esprit] » (Ep 4, 6).
Par ses deux Mains plus que divines, le Fils et l'Esprit Saint, le Dieu et Père de Jésus nous porte et nous dépasse, nous pénètre et nous enveloppe.