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Les élargissements successifs portent désormais à vingt-cinq le nombre d'Etats membres de l'Union européenne. D'autres adhésions sont à considérer. Parmi celles-ci se pose le cas de la Turquie : doit-elle ou non rejoindre l'Union ? En fait, cela dépend de l'objectif que l'on se fixe : Europe - puissance ou Europe-marché ? C'est la réponse à cette question qui déterminera l'entrée ou pas de la Turquie ; c'est aussi ce qui déterminera les frontières de l'Union.
L'Europe-puissance doit être la formule privilégiée. Mais cette dimension impose que l'on imagine d'autres formes d'organisations plus ou moins intégrées : au sein de l'Union, une Fédération d'Etats pionniers ; aux portes Est de l'Union, une association euro-asiatique avec la Communauté des Etats Indépendants (CEI) ; aux portes Sud, une Confédération euro-méditerranéenne avec les pays du bassin méditerranéen dont la Turquie.
Tout cela doit se conduire de façon concomitante en ayant clairement à l'esprit que : " Sans Europe-puissance, il n'est plus d'avenir pour les Européens ! "