Que faire des corps des djihadistes ?. Territoire et identité
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages336
- FormatePub
- ISBN978-2-213-69992-9
- EAN9782213699929
- Date de parution23/09/2015
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Que faire des restes de corps des auteurs des attentats suicides de New York (2001), de Madrid (2004) et de Londres (2005) ? Cet ouvrage analyse la réponse apportée à cette question par les États-Unis, l'Espagne et la Grande-Bretagne à partir des rapports officiels qui retracent les trajectoires de ces djihadistes entre 2001 et 2005 en Occident, mais aussi d'entretiens menés dans chacun des pays avec des autorités publiques, des acteurs locaux, des représentants des communautés locales dans le pays d'immigration et dans le pays d'origine.
Pour ces États, l'enterrement des bombes humaines explosées sur leur territoire n'est pas un enjeu : ni juridique, ni politique, ni diplomatique. Leur réaction vis-à-vis de ces corps a une portée symbolique et morale. Elle renvoie à la légitimité de l'ennemi et à la reconnaissance de sa cause comme de sa mort. L'enterrement de ces jeunes qui, animés par une narration identitaire sur leur appartenance à l'Oumma - une nation globale sans frontières -, rejettent tout attachement à une terre, pose la question du territoire comme appartenance.
Les trois cas étudiés ici renvoient en fait à la notion de guerre non territoriale, avec le corps comme arme échappant au contrôle de l'État et rendant la justice inapplicable.
Pour ces États, l'enterrement des bombes humaines explosées sur leur territoire n'est pas un enjeu : ni juridique, ni politique, ni diplomatique. Leur réaction vis-à-vis de ces corps a une portée symbolique et morale. Elle renvoie à la légitimité de l'ennemi et à la reconnaissance de sa cause comme de sa mort. L'enterrement de ces jeunes qui, animés par une narration identitaire sur leur appartenance à l'Oumma - une nation globale sans frontières -, rejettent tout attachement à une terre, pose la question du territoire comme appartenance.
Les trois cas étudiés ici renvoient en fait à la notion de guerre non territoriale, avec le corps comme arme échappant au contrôle de l'État et rendant la justice inapplicable.
Que faire des restes de corps des auteurs des attentats suicides de New York (2001), de Madrid (2004) et de Londres (2005) ? Cet ouvrage analyse la réponse apportée à cette question par les États-Unis, l'Espagne et la Grande-Bretagne à partir des rapports officiels qui retracent les trajectoires de ces djihadistes entre 2001 et 2005 en Occident, mais aussi d'entretiens menés dans chacun des pays avec des autorités publiques, des acteurs locaux, des représentants des communautés locales dans le pays d'immigration et dans le pays d'origine.
Pour ces États, l'enterrement des bombes humaines explosées sur leur territoire n'est pas un enjeu : ni juridique, ni politique, ni diplomatique. Leur réaction vis-à-vis de ces corps a une portée symbolique et morale. Elle renvoie à la légitimité de l'ennemi et à la reconnaissance de sa cause comme de sa mort. L'enterrement de ces jeunes qui, animés par une narration identitaire sur leur appartenance à l'Oumma - une nation globale sans frontières -, rejettent tout attachement à une terre, pose la question du territoire comme appartenance.
Les trois cas étudiés ici renvoient en fait à la notion de guerre non territoriale, avec le corps comme arme échappant au contrôle de l'État et rendant la justice inapplicable.
Pour ces États, l'enterrement des bombes humaines explosées sur leur territoire n'est pas un enjeu : ni juridique, ni politique, ni diplomatique. Leur réaction vis-à-vis de ces corps a une portée symbolique et morale. Elle renvoie à la légitimité de l'ennemi et à la reconnaissance de sa cause comme de sa mort. L'enterrement de ces jeunes qui, animés par une narration identitaire sur leur appartenance à l'Oumma - une nation globale sans frontières -, rejettent tout attachement à une terre, pose la question du territoire comme appartenance.
Les trois cas étudiés ici renvoient en fait à la notion de guerre non territoriale, avec le corps comme arme échappant au contrôle de l'État et rendant la justice inapplicable.