Quartier charogne

Par : Nan Aurousseau

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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-07068-4
  • EAN9782234070684
  • Date de parution31/10/2012
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille408 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

« Est-ce que notre enfance est importante pour quelqu'un d'autre que nous-même ? C'est la question que je me suis posée avant d'écrire les premières lignes de Quartier charogne. Pourtant, une fois la première phrase jetée, le reste a suivi. Je ne voulais surtout pas faire un livre sur toute ma vie d'un coup, c'est pour ça que j'ai choisi la tranche de six à quinze ans, de notre arrivée rue des Maraîchers dans le XXe, le quartier Charonne, jusqu'à notre expulsion un matin de juin, quand ils nous ont jetés sur le trottoir, ma mère et nous, les cinq gosses, sans nulle part où aller.
J'ai essayé d'être le plus franc possible, ça n'a pas été toujours facile, il y a des choses qu'on préférerait garder secrètes, d'autres qu'on aurait tendance à romancer, on est tenté de faire des petits arrangements avec sa mémoire. J'ai vraiment tout fait pour être au plus près de ce qui s'est passé pendant ces neuf années. »N. A. Et c'est bien comme ça qu'il l'a écrit, ce livre, Aurousseau. Le parler brut et sans fioritures de l'ancien taulard fait revivre le gamin en culottes courtes dans le Paris populaire des années 1950.
Tout y est, les couleurs, les senteurs, les marchands de quatre saisons, les petits bals et l'accordéon, les fêtes foraines, les bars et les poivrots, les voyous et les bastons. Quartier charogne est le récit d'une enfance marquée par l'amour d'une mère courage, l'alcool et la violence d'un père raté mais pardonné, le basculement progressif dans la délinquance. Quand on referme le livre, on est un peu triste, on aurait voulu que ça dure encore.
On a ri (le braquage de la libraire de la place de la Réunion est un morceau d'anthologie), on a pleuré, et, surtout, on s'est attaché. C'est qu'on n'est pas près de les oublier, le grand Serge, la grosse Josée, le copain Jo, Jacky le Bordelais, Marco, Schtoro, Jojo Lezard et les autres.
« Est-ce que notre enfance est importante pour quelqu'un d'autre que nous-même ? C'est la question que je me suis posée avant d'écrire les premières lignes de Quartier charogne. Pourtant, une fois la première phrase jetée, le reste a suivi. Je ne voulais surtout pas faire un livre sur toute ma vie d'un coup, c'est pour ça que j'ai choisi la tranche de six à quinze ans, de notre arrivée rue des Maraîchers dans le XXe, le quartier Charonne, jusqu'à notre expulsion un matin de juin, quand ils nous ont jetés sur le trottoir, ma mère et nous, les cinq gosses, sans nulle part où aller.
J'ai essayé d'être le plus franc possible, ça n'a pas été toujours facile, il y a des choses qu'on préférerait garder secrètes, d'autres qu'on aurait tendance à romancer, on est tenté de faire des petits arrangements avec sa mémoire. J'ai vraiment tout fait pour être au plus près de ce qui s'est passé pendant ces neuf années. »N. A. Et c'est bien comme ça qu'il l'a écrit, ce livre, Aurousseau. Le parler brut et sans fioritures de l'ancien taulard fait revivre le gamin en culottes courtes dans le Paris populaire des années 1950.
Tout y est, les couleurs, les senteurs, les marchands de quatre saisons, les petits bals et l'accordéon, les fêtes foraines, les bars et les poivrots, les voyous et les bastons. Quartier charogne est le récit d'une enfance marquée par l'amour d'une mère courage, l'alcool et la violence d'un père raté mais pardonné, le basculement progressif dans la délinquance. Quand on referme le livre, on est un peu triste, on aurait voulu que ça dure encore.
On a ri (le braquage de la libraire de la place de la Réunion est un morceau d'anthologie), on a pleuré, et, surtout, on s'est attaché. C'est qu'on n'est pas près de les oublier, le grand Serge, la grosse Josée, le copain Jo, Jacky le Bordelais, Marco, Schtoro, Jojo Lezard et les autres.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Paris, rue des Maraîchers
"Quartier charogne, je disais quand on me demandait mon adresse. Si vous avez un plan de Paris sous la main, vous trouverez les limites du quartier Charonne assez facilement : prenez la rue de Bagnolet au métro Alexandre-Dumas et remontez-la jusqu'à la porte de Bagnolet, continuez par le boulevard Davout jusqu'à la rue d'Avron, prenez-la jusqu'au métro Avron et remontez le boulevard de Charonne jusqu'à la rue de Bagnolet. Voilà, vous avez délimité le quartier Charonne." C'est dans ce quartier que la famille Aurousseau s'installe à la fin des années 50. Ils ont quitté l'Ain et leur maison avec vue sur le Mont-Blanc pour un petit appartement de la rue des Maraîchers où les parents et les nombreux enfants s'entassent tant bien que mal. C'est là que le petit Nan va grandir, découvrir la vie, les copains, les gitans, les bagarres, les premiers casses qui le mèneront en maison de correction et plus tard dans la grande délinquance. A la maison, le père boit pour oublier la guerre et il a l'alcool mauvais, la mère prend des coups. C'est donc dans la rue que Nan fait son apprentissage de la vie et découvre qu'en volant, en trafiquant, on s'enrichit plus vite qu'en travaillant. C'est là aussi qu'il assiste au drame du métro Charonne le 8 février 1962 quand une manifestation contre la guerre d'Algérie est réprimée dans le sang par les forces de l'ordre. Un évènement qui peut expliquer aussi qu'il ait fini par sortir du droit chemin...Comment respecter les lois quand ceux qu'ils les font appliquer n'hésitent pas à user de la force contre le petit peuple. Policiers, huissiers, éducateurs sociaux, fonctionnaires en tout genre sont aux ordres d'un état policier contre lequel on proteste en bafouant les lois. Dans un langage imagé typique du Paris des années 50 et 60, Nan AUROUSSEAU raconte son enfance pas toujours gaie dans un quartier populaire de la capitale. Il évoque une France disparue avec ses petits commerces, sa vie de quartier, la campagne encore très proche, la friche qui sépare Paris de sa banlieue, les camps de gitans qui entourent la ville, les vacances au bord de la Marne où l'on pêche et se baigne. Mais ce charme bucolique n'empêche pas la misère, le manque d'argent, la mère battue par le père. Pourtant, aucun misérabilisme dans le ton d'AUROUSSEAU. Il parle d'une époque, d'une vie et de certains choix sans chercher les larmes, la compassion ou le pardon du lecteur. Un récit autobiographique parfois teinté de nostalgie mais qui est surtout l'histoire des premiers pas d'un homme qui très tôt a choisi un chemin tortueux pour fuir un contexte familial difficile, pour ne pas être un mouton, pour narguer les lois ou tout simplement pour avoir la vie facile...
"Quartier charogne, je disais quand on me demandait mon adresse. Si vous avez un plan de Paris sous la main, vous trouverez les limites du quartier Charonne assez facilement : prenez la rue de Bagnolet au métro Alexandre-Dumas et remontez-la jusqu'à la porte de Bagnolet, continuez par le boulevard Davout jusqu'à la rue d'Avron, prenez-la jusqu'au métro Avron et remontez le boulevard de Charonne jusqu'à la rue de Bagnolet. Voilà, vous avez délimité le quartier Charonne." C'est dans ce quartier que la famille Aurousseau s'installe à la fin des années 50. Ils ont quitté l'Ain et leur maison avec vue sur le Mont-Blanc pour un petit appartement de la rue des Maraîchers où les parents et les nombreux enfants s'entassent tant bien que mal. C'est là que le petit Nan va grandir, découvrir la vie, les copains, les gitans, les bagarres, les premiers casses qui le mèneront en maison de correction et plus tard dans la grande délinquance. A la maison, le père boit pour oublier la guerre et il a l'alcool mauvais, la mère prend des coups. C'est donc dans la rue que Nan fait son apprentissage de la vie et découvre qu'en volant, en trafiquant, on s'enrichit plus vite qu'en travaillant. C'est là aussi qu'il assiste au drame du métro Charonne le 8 février 1962 quand une manifestation contre la guerre d'Algérie est réprimée dans le sang par les forces de l'ordre. Un évènement qui peut expliquer aussi qu'il ait fini par sortir du droit chemin...Comment respecter les lois quand ceux qu'ils les font appliquer n'hésitent pas à user de la force contre le petit peuple. Policiers, huissiers, éducateurs sociaux, fonctionnaires en tout genre sont aux ordres d'un état policier contre lequel on proteste en bafouant les lois. Dans un langage imagé typique du Paris des années 50 et 60, Nan AUROUSSEAU raconte son enfance pas toujours gaie dans un quartier populaire de la capitale. Il évoque une France disparue avec ses petits commerces, sa vie de quartier, la campagne encore très proche, la friche qui sépare Paris de sa banlieue, les camps de gitans qui entourent la ville, les vacances au bord de la Marne où l'on pêche et se baigne. Mais ce charme bucolique n'empêche pas la misère, le manque d'argent, la mère battue par le père. Pourtant, aucun misérabilisme dans le ton d'AUROUSSEAU. Il parle d'une époque, d'une vie et de certains choix sans chercher les larmes, la compassion ou le pardon du lecteur. Un récit autobiographique parfois teinté de nostalgie mais qui est surtout l'histoire des premiers pas d'un homme qui très tôt a choisi un chemin tortueux pour fuir un contexte familial difficile, pour ne pas être un mouton, pour narguer les lois ou tout simplement pour avoir la vie facile...
zola dans les années 50
Gros coup de coeur pour le dernier Nan Aurousseau ! Une plongée autobiographique dans le monde des petits quartiers de Paris des années 50 et 60. On a du mal à croire que ces temps là soient si proches... L'auteur élevé entre une mère aimante et un père alcoolique nous raconte son enfance dans un Paris oublié. Entre les lectures de "kiwi" et les premires larcins, les jeux et les bastons des gamins du quartier, le tout desservi par une écriture qui retrouve les intonations de la rue d'alors. C'est touchant et on a du mal à refermer le livre sur sa dernière page. Entre Zola et le Sabatier de Montmartre, lisez la nostalgie violente de cet auteur qui a su grandir sans oublier d'où il vient.
Gros coup de coeur pour le dernier Nan Aurousseau ! Une plongée autobiographique dans le monde des petits quartiers de Paris des années 50 et 60. On a du mal à croire que ces temps là soient si proches... L'auteur élevé entre une mère aimante et un père alcoolique nous raconte son enfance dans un Paris oublié. Entre les lectures de "kiwi" et les premires larcins, les jeux et les bastons des gamins du quartier, le tout desservi par une écriture qui retrouve les intonations de la rue d'alors. C'est touchant et on a du mal à refermer le livre sur sa dernière page. Entre Zola et le Sabatier de Montmartre, lisez la nostalgie violente de cet auteur qui a su grandir sans oublier d'où il vient.
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