Quand le diable a revêtu l'habit. Récits de victimes de violences sexuelles au sein de l'Eglise catholique

Par : Michèle Faÿ, Claire Horeau
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  • Nombre de pages240
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-38409-158-4
  • EAN9782384091584
  • Date de parution23/05/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Autrefois, il était impossible de parler, aujourd'hui, il n'est plus possible de se taire. Ces récits de victimes de violences sexuelles, infligées par des religieux de l'Église catholique, le disent avec force et douleur, chacun à sa manière. Me too, moi aussi.Il faut les lire, se préparer à l'effet de choc comme à l'effet de miroir qu'ils suscitent, le singulier, on le voit, rencontrant l'universel.
Il faut être hospitalier à ces itinéraires de souffrances protéiformes qui ont pris le visage de la violence, de la manipulation, de l'emprise, de la sidération traumatique avec, chaque fois, la collision-collusion du sexuel et du sacré : comme la toge, la blouse ou la robe symbolisent d'autres pouvoirs, ces clercs pédocriminels portent l'habit de l'autorité morale et spirituelle, censé rappeler l'importance de leur charge et de leur responsabilité.
Pour les victimes, il n'évoque plus que souillure et dégoût. Le diable a revêtu l'habit.Les témoins de ce recueil disent leur volonté de sortir du long silence, du déni mortifère. L'écriture aura-t-elle eu une fonction libératrice, restauratrice, réparatrice ? Forme profane de l'exorcisme ? À vous de lire, d'y réfléchir et d'agir.
Autrefois, il était impossible de parler, aujourd'hui, il n'est plus possible de se taire. Ces récits de victimes de violences sexuelles, infligées par des religieux de l'Église catholique, le disent avec force et douleur, chacun à sa manière. Me too, moi aussi.Il faut les lire, se préparer à l'effet de choc comme à l'effet de miroir qu'ils suscitent, le singulier, on le voit, rencontrant l'universel.
Il faut être hospitalier à ces itinéraires de souffrances protéiformes qui ont pris le visage de la violence, de la manipulation, de l'emprise, de la sidération traumatique avec, chaque fois, la collision-collusion du sexuel et du sacré : comme la toge, la blouse ou la robe symbolisent d'autres pouvoirs, ces clercs pédocriminels portent l'habit de l'autorité morale et spirituelle, censé rappeler l'importance de leur charge et de leur responsabilité.
Pour les victimes, il n'évoque plus que souillure et dégoût. Le diable a revêtu l'habit.Les témoins de ce recueil disent leur volonté de sortir du long silence, du déni mortifère. L'écriture aura-t-elle eu une fonction libératrice, restauratrice, réparatrice ? Forme profane de l'exorcisme ? À vous de lire, d'y réfléchir et d'agir.