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Qu'est-ce que la douleur ?. Lecture de René Leriche
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- Nombre de pages184
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-45081-3
- EAN9782296450813
- Date de parution01/01/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Qu'est-ce que la douleur, et quelle place lui accorder dans la définition de la maladie ? C'est pour tenter de répondre à cette question que Canguilhem, dans Le Normal et le Pathologique, se tourne vers les écrits de René Leriche. Qui est Leriche, et dans quelle mesure ses conceptions de la douleur en font-elles un auteur intéressant à relire aujourd'hui ? René Leriche (1879-1955) est un chirurgien qui, contrairement aux opinions couramment répandues dans le corps médical de son temps, place la douleur au premier plan de son travail et de sa recherche.
Loin de la considérer comme un simple symptôme gênant et bruyant, il l'institue comme véritable sujet d'étude. Comme médecin, il est guidé par l'en-jeu pratique de sa suppression, notamment après 1918 auprès des causalgiques de guerre. Mais sa recherche est conduite aussi bien sur le plan théorique, cherchant véritablement à comprendre le phénomène pour mieux le soigner, et à changer le regard des chirurgiens sur l'homme qui souffre.
Cette conception originale, théorisée notamment lors de son enseignement au Collège de France à partir de 1936, offre au lecteur contemporain un intérêt particulier et de nombreux paradoxes : le paradoxe d'une oeuvre qui, tout en ayant reçu des institutions toutes les reconnaissances possibles, n'a pas réussi à s'imposer contre le modèle dominant ; l'intérêt d'une pensée originale qui propose à la médecine et à la chirurgie de renouveler leur approche de l'homme malade ; mais aussi les paradoxes de la vie d'un homme, en prise avec l'histoire.
Loin de la considérer comme un simple symptôme gênant et bruyant, il l'institue comme véritable sujet d'étude. Comme médecin, il est guidé par l'en-jeu pratique de sa suppression, notamment après 1918 auprès des causalgiques de guerre. Mais sa recherche est conduite aussi bien sur le plan théorique, cherchant véritablement à comprendre le phénomène pour mieux le soigner, et à changer le regard des chirurgiens sur l'homme qui souffre.
Cette conception originale, théorisée notamment lors de son enseignement au Collège de France à partir de 1936, offre au lecteur contemporain un intérêt particulier et de nombreux paradoxes : le paradoxe d'une oeuvre qui, tout en ayant reçu des institutions toutes les reconnaissances possibles, n'a pas réussi à s'imposer contre le modèle dominant ; l'intérêt d'une pensée originale qui propose à la médecine et à la chirurgie de renouveler leur approche de l'homme malade ; mais aussi les paradoxes de la vie d'un homme, en prise avec l'histoire.
Qu'est-ce que la douleur, et quelle place lui accorder dans la définition de la maladie ? C'est pour tenter de répondre à cette question que Canguilhem, dans Le Normal et le Pathologique, se tourne vers les écrits de René Leriche. Qui est Leriche, et dans quelle mesure ses conceptions de la douleur en font-elles un auteur intéressant à relire aujourd'hui ? René Leriche (1879-1955) est un chirurgien qui, contrairement aux opinions couramment répandues dans le corps médical de son temps, place la douleur au premier plan de son travail et de sa recherche.
Loin de la considérer comme un simple symptôme gênant et bruyant, il l'institue comme véritable sujet d'étude. Comme médecin, il est guidé par l'en-jeu pratique de sa suppression, notamment après 1918 auprès des causalgiques de guerre. Mais sa recherche est conduite aussi bien sur le plan théorique, cherchant véritablement à comprendre le phénomène pour mieux le soigner, et à changer le regard des chirurgiens sur l'homme qui souffre.
Cette conception originale, théorisée notamment lors de son enseignement au Collège de France à partir de 1936, offre au lecteur contemporain un intérêt particulier et de nombreux paradoxes : le paradoxe d'une oeuvre qui, tout en ayant reçu des institutions toutes les reconnaissances possibles, n'a pas réussi à s'imposer contre le modèle dominant ; l'intérêt d'une pensée originale qui propose à la médecine et à la chirurgie de renouveler leur approche de l'homme malade ; mais aussi les paradoxes de la vie d'un homme, en prise avec l'histoire.
Loin de la considérer comme un simple symptôme gênant et bruyant, il l'institue comme véritable sujet d'étude. Comme médecin, il est guidé par l'en-jeu pratique de sa suppression, notamment après 1918 auprès des causalgiques de guerre. Mais sa recherche est conduite aussi bien sur le plan théorique, cherchant véritablement à comprendre le phénomène pour mieux le soigner, et à changer le regard des chirurgiens sur l'homme qui souffre.
Cette conception originale, théorisée notamment lors de son enseignement au Collège de France à partir de 1936, offre au lecteur contemporain un intérêt particulier et de nombreux paradoxes : le paradoxe d'une oeuvre qui, tout en ayant reçu des institutions toutes les reconnaissances possibles, n'a pas réussi à s'imposer contre le modèle dominant ; l'intérêt d'une pensée originale qui propose à la médecine et à la chirurgie de renouveler leur approche de l'homme malade ; mais aussi les paradoxes de la vie d'un homme, en prise avec l'histoire.
A propos de Lucie Rey
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