Puisque le soleil brille encore

Par : Sarah Barukh
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  • Nombre de pages336
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7021-6930-8
  • EAN9782702169308
  • Date de parution05/05/2021
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

Comment tenir debout quand tout ce qu'on croyait savoir sur soi vole en éclats?Depuis l'enfance, Sophie s'est efforcée de ressembler à son père qu'elle admire. À presque quarante ans, elle a tout sacrifié à sa brillante carrière d'avocate, sa fille, son couple, ses amis. Toujours sur le fil, elle gèreses contradictions au prix d'étranges obsessions. Mais quand son père meurt brutalement, Sophie se brise.
Son univers finit de s'effondrer lorsqu'elle trouve des passeports argentins aux noms de ses parents en vidant leur appartement.À Buenos Aires, une femme noie dans l'alcool un passé insoutenable. Son fils la porte à bout de bras mais, brisée par la dictature, Sol ne se remet pas du secret qu'elle porte depuis bientôt quarante ans...
Comment tenir debout quand tout ce qu'on croyait savoir sur soi vole en éclats?Depuis l'enfance, Sophie s'est efforcée de ressembler à son père qu'elle admire. À presque quarante ans, elle a tout sacrifié à sa brillante carrière d'avocate, sa fille, son couple, ses amis. Toujours sur le fil, elle gèreses contradictions au prix d'étranges obsessions. Mais quand son père meurt brutalement, Sophie se brise.
Son univers finit de s'effondrer lorsqu'elle trouve des passeports argentins aux noms de ses parents en vidant leur appartement.À Buenos Aires, une femme noie dans l'alcool un passé insoutenable. Son fils la porte à bout de bras mais, brisée par la dictature, Sol ne se remet pas du secret qu'elle porte depuis bientôt quarante ans...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Coup de cœur absolu
Sophie est une brillante avocate, exigeante avec elle et avec ses collaborateurs. « La soif de justice coule dans ses veines » (p. 455). Elle se donne entièrement à son métier, lui sacrifiant tout. Sa fille de neuf ans a appris à composer avec ses absences et ses obsessions. Son addiction au travail la fait passer à côté de l’essentiel. Mais celui-ci se rappelle à elle, le 5 novembre 2015, quand elle reçoit un appel : son père a été hospitalisé, à la suite d’un malaise. Les examens indiquent qu’il souffre d’un cancer incurable. Son roc, son modèle, son papa adoré va mourir. « Un monde sans mon père, une journée sans lui parler, c’est impossible. Impossible. » (p. 41) Il est celui qui lui a prédit qu’elle serait une grande avocate, elle la « digne fille de son père ». Sophie vous une grande admiration à cet homme qui, après avoir quitté l’Espagne, a repris des études, tout en apprenant le français. La douleur de le perdre est si forte, qu’elle oublie tout ce qui n’est pas lui. Elle ne semble plus percevoir le monde à l’extérieur de la chambre d’hôpital. Alors que le monde s’effondre à Paris, que les attentats de novembre 2015 saignent la capitale, elle n’en parle pas. Elle est auprès de Thiago, son père. Son existence s’écroule, lorsqu’il ferme les yeux pour toujours, après avoir prononcé plusieurs fois le mot « pardon ». En vidant l’appartement de ses parents, elle découvre que sa vie est construite sur des mensonges. Les passeports de ses parents sont argentins. Elle décide alors de partir, en Espagne, sur les traces de leur passé. Mais elle n’est pas prête à connaître la vérité. Aussi, elle reprend sa vie d’avant, se plonge dans le travail jusqu’à l’obsession, jusqu’à ce que son corps refuse son déni et se manifeste, la forçant à se confronter aux secrets qui entourent son enfance. A Buenos Aires, Nahuel affronte lui aussi son histoire familiale. Il se bat pour que la justice répare ce qui ne peut l’être. Sa mère, Sol, a depuis longtemps sombré dans l’alcool pour survivre à la douleur de la perte de son enfant. Son enfant a été volé, comme 500 autres bébés, sous la dictature argentine, entre 1976 et 1983. On estime à 30 000, le nombre de personnes disparues ou tuées. Depuis quarante ans, des femmes se battent pour connaître la vérité. Elles tentent de retrouver les disparus. Elles aident les enfants, en recherche de leur véritable histoire, à qui on a tout pris, même leur identité. Elles apportent la lumière à ceux qui cherchent, en instillant l’espoir et en apportant du soutien. Des associations se battent pour que les criminels soient jugés et des enfants ont grandi avec le poids des chagrins et des fautes dont ils ne sont pas responsables. Nahuel et Sol racontent leur lutte pour survivre. Puisque le soleil brille encore relate les crimes perpétrés par la junte argentine et l’omerta qui entoure les criminels. Il décrit le climat de peur, les déchirements des familles et la souffrance des torturés. Il dépeint la douleur de ceux, qui, quarante ans plus tard, ne savent pas ce que sont devenus leurs proches. Sont-ils morts ? Vivants ? Cette histoire est, aussi, celle de ceux qui découvrent que leurs souvenirs ne sont pas réels, qui ne savent plus qui ils sont. Elle est également la déflagration qui assomme les enfants qui apprennent les actes de leurs parents. C’est un récit empli d’émotion, qui en mêlant l’Histoire au retentissement sur les générations, démontre que les mères sont prêtes à tous les sacrifices pour leur enfant. Et que, certains gestes qui font mal, cachent, parfois un grand amour. J’ai eu la sensation que ce roman comporte une immense part de Sarah Barukh. La sincérité qui transpire de chaque ligne est bouleversante. J’ai eu l’impression qu’en chaque personnage, c’est l’auteure qui se livre. Chaque protagoniste livre une part d’elle, parfois en lui ressemblant, parfois, en étant son opposé, comme un exutoire. J’ai été très émue par cette authenticité. Je ne me suis sentie très proche de Sarah. J’ai eu un immense coup de cœur pour Puisque le soleil brille encore.
Sophie est une brillante avocate, exigeante avec elle et avec ses collaborateurs. « La soif de justice coule dans ses veines » (p. 455). Elle se donne entièrement à son métier, lui sacrifiant tout. Sa fille de neuf ans a appris à composer avec ses absences et ses obsessions. Son addiction au travail la fait passer à côté de l’essentiel. Mais celui-ci se rappelle à elle, le 5 novembre 2015, quand elle reçoit un appel : son père a été hospitalisé, à la suite d’un malaise. Les examens indiquent qu’il souffre d’un cancer incurable. Son roc, son modèle, son papa adoré va mourir. « Un monde sans mon père, une journée sans lui parler, c’est impossible. Impossible. » (p. 41) Il est celui qui lui a prédit qu’elle serait une grande avocate, elle la « digne fille de son père ». Sophie vous une grande admiration à cet homme qui, après avoir quitté l’Espagne, a repris des études, tout en apprenant le français. La douleur de le perdre est si forte, qu’elle oublie tout ce qui n’est pas lui. Elle ne semble plus percevoir le monde à l’extérieur de la chambre d’hôpital. Alors que le monde s’effondre à Paris, que les attentats de novembre 2015 saignent la capitale, elle n’en parle pas. Elle est auprès de Thiago, son père. Son existence s’écroule, lorsqu’il ferme les yeux pour toujours, après avoir prononcé plusieurs fois le mot « pardon ». En vidant l’appartement de ses parents, elle découvre que sa vie est construite sur des mensonges. Les passeports de ses parents sont argentins. Elle décide alors de partir, en Espagne, sur les traces de leur passé. Mais elle n’est pas prête à connaître la vérité. Aussi, elle reprend sa vie d’avant, se plonge dans le travail jusqu’à l’obsession, jusqu’à ce que son corps refuse son déni et se manifeste, la forçant à se confronter aux secrets qui entourent son enfance. A Buenos Aires, Nahuel affronte lui aussi son histoire familiale. Il se bat pour que la justice répare ce qui ne peut l’être. Sa mère, Sol, a depuis longtemps sombré dans l’alcool pour survivre à la douleur de la perte de son enfant. Son enfant a été volé, comme 500 autres bébés, sous la dictature argentine, entre 1976 et 1983. On estime à 30 000, le nombre de personnes disparues ou tuées. Depuis quarante ans, des femmes se battent pour connaître la vérité. Elles tentent de retrouver les disparus. Elles aident les enfants, en recherche de leur véritable histoire, à qui on a tout pris, même leur identité. Elles apportent la lumière à ceux qui cherchent, en instillant l’espoir et en apportant du soutien. Des associations se battent pour que les criminels soient jugés et des enfants ont grandi avec le poids des chagrins et des fautes dont ils ne sont pas responsables. Nahuel et Sol racontent leur lutte pour survivre. Puisque le soleil brille encore relate les crimes perpétrés par la junte argentine et l’omerta qui entoure les criminels. Il décrit le climat de peur, les déchirements des familles et la souffrance des torturés. Il dépeint la douleur de ceux, qui, quarante ans plus tard, ne savent pas ce que sont devenus leurs proches. Sont-ils morts ? Vivants ? Cette histoire est, aussi, celle de ceux qui découvrent que leurs souvenirs ne sont pas réels, qui ne savent plus qui ils sont. Elle est également la déflagration qui assomme les enfants qui apprennent les actes de leurs parents. C’est un récit empli d’émotion, qui en mêlant l’Histoire au retentissement sur les générations, démontre que les mères sont prêtes à tous les sacrifices pour leur enfant. Et que, certains gestes qui font mal, cachent, parfois un grand amour. J’ai eu la sensation que ce roman comporte une immense part de Sarah Barukh. La sincérité qui transpire de chaque ligne est bouleversante. J’ai eu l’impression qu’en chaque personnage, c’est l’auteure qui se livre. Chaque protagoniste livre une part d’elle, parfois en lui ressemblant, parfois, en étant son opposé, comme un exutoire. J’ai été très émue par cette authenticité. Je ne me suis sentie très proche de Sarah. J’ai eu un immense coup de cœur pour Puisque le soleil brille encore.
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