Propriétaires d'esclaves en 1848. Martinique, Guyane, Saint-Barthélémy, Sénégal
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- Nombre de pages534
- FormatePub
- ISBN978-2-296-82068-5
- EAN9782296820685
- Date de parution01/09/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille22 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le 25 février 1848, les onze membres du Gouvernement provisoire prennent la décision, à l'Hôtel de Ville de Paris, d'abolir l'esclavage. Le décret, finalement signé le 27 avril, libère tous les esclaves détenus dans les colonies françaises. Les maîtres, eux, qui sont-ils ? Une liste de procès qui leur sont intentés pour sévices illégaux sur leurs esclaves nous révèle, dans cet ouvrage, quelques-uns de ces propriétaires békés de la Martinique.
Une loi de 1849 a alloué aux "colons dépossédés" une indemnité pour compenser l'émancipation de leurs esclaves. Une loi connue, direz-vous. Sauf qu'on passe trop souvent sous silence que ces colons, propriétaires d'hommes, de femmes et d'enfants, ont continué à vivre confortablement dans les colonies. Ils maintiennent et renforcent leur domination économique en bénéficiant des avantages octroyés par la création des banques coloniales.
Certains d'entre eux quittent les colonies pour vivre de leurs rentes, beaucoup investissent dans les usines centrales et la production sucrière, plus tard dans la banane et dans les grandes surfaces commerciales. Après la Guadeloupe, Oruno D. Lara et Inez Fisher-Blanchet ont entrepris d'inventorier les propriétaires d'esclaves de Martinique, Guyane, Sénégal et de la colonie suédoise de Saint-Barthélemy.
Dans cette île, où l'abolition de l'esclavage a lieu le 9 octobre 1847, les auteurs ont dressé une liste de nouveaux libres qui s'ajoute à celle des maîtres. Une nomenclature de Nègres qui infirme le mythe d'une île de Saint-Barthélemy "blanche".
Une loi de 1849 a alloué aux "colons dépossédés" une indemnité pour compenser l'émancipation de leurs esclaves. Une loi connue, direz-vous. Sauf qu'on passe trop souvent sous silence que ces colons, propriétaires d'hommes, de femmes et d'enfants, ont continué à vivre confortablement dans les colonies. Ils maintiennent et renforcent leur domination économique en bénéficiant des avantages octroyés par la création des banques coloniales.
Certains d'entre eux quittent les colonies pour vivre de leurs rentes, beaucoup investissent dans les usines centrales et la production sucrière, plus tard dans la banane et dans les grandes surfaces commerciales. Après la Guadeloupe, Oruno D. Lara et Inez Fisher-Blanchet ont entrepris d'inventorier les propriétaires d'esclaves de Martinique, Guyane, Sénégal et de la colonie suédoise de Saint-Barthélemy.
Dans cette île, où l'abolition de l'esclavage a lieu le 9 octobre 1847, les auteurs ont dressé une liste de nouveaux libres qui s'ajoute à celle des maîtres. Une nomenclature de Nègres qui infirme le mythe d'une île de Saint-Barthélemy "blanche".
Le 25 février 1848, les onze membres du Gouvernement provisoire prennent la décision, à l'Hôtel de Ville de Paris, d'abolir l'esclavage. Le décret, finalement signé le 27 avril, libère tous les esclaves détenus dans les colonies françaises. Les maîtres, eux, qui sont-ils ? Une liste de procès qui leur sont intentés pour sévices illégaux sur leurs esclaves nous révèle, dans cet ouvrage, quelques-uns de ces propriétaires békés de la Martinique.
Une loi de 1849 a alloué aux "colons dépossédés" une indemnité pour compenser l'émancipation de leurs esclaves. Une loi connue, direz-vous. Sauf qu'on passe trop souvent sous silence que ces colons, propriétaires d'hommes, de femmes et d'enfants, ont continué à vivre confortablement dans les colonies. Ils maintiennent et renforcent leur domination économique en bénéficiant des avantages octroyés par la création des banques coloniales.
Certains d'entre eux quittent les colonies pour vivre de leurs rentes, beaucoup investissent dans les usines centrales et la production sucrière, plus tard dans la banane et dans les grandes surfaces commerciales. Après la Guadeloupe, Oruno D. Lara et Inez Fisher-Blanchet ont entrepris d'inventorier les propriétaires d'esclaves de Martinique, Guyane, Sénégal et de la colonie suédoise de Saint-Barthélemy.
Dans cette île, où l'abolition de l'esclavage a lieu le 9 octobre 1847, les auteurs ont dressé une liste de nouveaux libres qui s'ajoute à celle des maîtres. Une nomenclature de Nègres qui infirme le mythe d'une île de Saint-Barthélemy "blanche".
Une loi de 1849 a alloué aux "colons dépossédés" une indemnité pour compenser l'émancipation de leurs esclaves. Une loi connue, direz-vous. Sauf qu'on passe trop souvent sous silence que ces colons, propriétaires d'hommes, de femmes et d'enfants, ont continué à vivre confortablement dans les colonies. Ils maintiennent et renforcent leur domination économique en bénéficiant des avantages octroyés par la création des banques coloniales.
Certains d'entre eux quittent les colonies pour vivre de leurs rentes, beaucoup investissent dans les usines centrales et la production sucrière, plus tard dans la banane et dans les grandes surfaces commerciales. Après la Guadeloupe, Oruno D. Lara et Inez Fisher-Blanchet ont entrepris d'inventorier les propriétaires d'esclaves de Martinique, Guyane, Sénégal et de la colonie suédoise de Saint-Barthélemy.
Dans cette île, où l'abolition de l'esclavage a lieu le 9 octobre 1847, les auteurs ont dressé une liste de nouveaux libres qui s'ajoute à celle des maîtres. Une nomenclature de Nègres qui infirme le mythe d'une île de Saint-Barthélemy "blanche".