Propos sur le métissage. Aux générations de l'An 2000
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- Nombre de pages114
- FormatPDF
- ISBN2-296-16271-1
- EAN9782296162716
- Date de parution01/01/2001
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Si, de toute évidence, le " métissage " continue de poser problème, indépendamment de tous les efforts d'explication qui sont déployés dans les différents champs de recherche, c'est parce qu'il relève avant tout des logiques fondamentalement idéologiques. C'est-à-dire d'un ensemble de représentations socialement et historiquement constituées qui, en s'institutionnalisant ont généré des conduites et des pratiques nécessaires à la justification des logiques de différenciation, de stigmatisation, de subordination, d'exclusion et de domination des individus considérés comme métis autant que ceux dont ils sont issus.
Surtout si ces derniers appartiennent à des groupes sociaux dominés. C'est dire en effet combien tout effort d'explication du phénomène du métissage - " biologique " ou " culturel " - doit s'appuyer sur les rapports sociaux qui le génèrent à un moment donné au cours de l'histoire d'une formation sociale. C'est aussi souligner combien un tel investissement devrait rendre compte des formes de domination, surtout symbolique, que les métis eux-mêmes peuvent être tentés de reproduire, consciemment ou inconsciemment, en fonction de leur position sociale et/ou des enjeux dans lesquels ils peuvent être impliqués.
Surtout si ces derniers appartiennent à des groupes sociaux dominés. C'est dire en effet combien tout effort d'explication du phénomène du métissage - " biologique " ou " culturel " - doit s'appuyer sur les rapports sociaux qui le génèrent à un moment donné au cours de l'histoire d'une formation sociale. C'est aussi souligner combien un tel investissement devrait rendre compte des formes de domination, surtout symbolique, que les métis eux-mêmes peuvent être tentés de reproduire, consciemment ou inconsciemment, en fonction de leur position sociale et/ou des enjeux dans lesquels ils peuvent être impliqués.
Si, de toute évidence, le " métissage " continue de poser problème, indépendamment de tous les efforts d'explication qui sont déployés dans les différents champs de recherche, c'est parce qu'il relève avant tout des logiques fondamentalement idéologiques. C'est-à-dire d'un ensemble de représentations socialement et historiquement constituées qui, en s'institutionnalisant ont généré des conduites et des pratiques nécessaires à la justification des logiques de différenciation, de stigmatisation, de subordination, d'exclusion et de domination des individus considérés comme métis autant que ceux dont ils sont issus.
Surtout si ces derniers appartiennent à des groupes sociaux dominés. C'est dire en effet combien tout effort d'explication du phénomène du métissage - " biologique " ou " culturel " - doit s'appuyer sur les rapports sociaux qui le génèrent à un moment donné au cours de l'histoire d'une formation sociale. C'est aussi souligner combien un tel investissement devrait rendre compte des formes de domination, surtout symbolique, que les métis eux-mêmes peuvent être tentés de reproduire, consciemment ou inconsciemment, en fonction de leur position sociale et/ou des enjeux dans lesquels ils peuvent être impliqués.
Surtout si ces derniers appartiennent à des groupes sociaux dominés. C'est dire en effet combien tout effort d'explication du phénomène du métissage - " biologique " ou " culturel " - doit s'appuyer sur les rapports sociaux qui le génèrent à un moment donné au cours de l'histoire d'une formation sociale. C'est aussi souligner combien un tel investissement devrait rendre compte des formes de domination, surtout symbolique, que les métis eux-mêmes peuvent être tentés de reproduire, consciemment ou inconsciemment, en fonction de leur position sociale et/ou des enjeux dans lesquels ils peuvent être impliqués.