Projet d'une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes 1801
Par : , ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages192
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-17351-4
- EAN9782296173514
- Date de parution01/06/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- Commentateur (texte)Bernard Jolibert
Résumé
Quand bien même le Projet d'une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes (1801) de Sylvain Maréchal se présenterait comme une plaisanterie " aimable ", il développe la plus grande partie des arguments misogynes que l'on peut trouver dans une tradition littéraire " machiste " qui se poursuit aujourd'hui. Sa conclusion est radicale : si on souhaite conserver quelque autorité sur les femmes, il convient de les tenir éloignées de la lecture et de l'écriture, c'est-à-dire de la connaissance.
Dès 1801, deux femmes font paraître à quelques jours d'intervalle des réponses argumentées à ce qu'elles tiennent au mieux pour une " sottise ", et au pire comme la production d'un " esprit dérangé ", remettant Sylvain Maréchal à sa vraie place de bouffon réactionnaire. Marie-Armande Gacon-Dufour écrit un prudent et subtil Contre le projet de loi de S. M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes par une femme qui ne se pique pas d'être femme de lettres ; Albertine Clément-Hémery, plus démonstrative, rédige un violent Les femmes vengées de la sottise d'un philosophe du jour ou réponse au projet de loi de S.
M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes. La confrontation de ces trois textes publiés ici conjointement éclaire, au-delà de la période révolutionnaire, les arguments auxquels ont encore recours nombre de nos contemporains.
Dès 1801, deux femmes font paraître à quelques jours d'intervalle des réponses argumentées à ce qu'elles tiennent au mieux pour une " sottise ", et au pire comme la production d'un " esprit dérangé ", remettant Sylvain Maréchal à sa vraie place de bouffon réactionnaire. Marie-Armande Gacon-Dufour écrit un prudent et subtil Contre le projet de loi de S. M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes par une femme qui ne se pique pas d'être femme de lettres ; Albertine Clément-Hémery, plus démonstrative, rédige un violent Les femmes vengées de la sottise d'un philosophe du jour ou réponse au projet de loi de S.
M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes. La confrontation de ces trois textes publiés ici conjointement éclaire, au-delà de la période révolutionnaire, les arguments auxquels ont encore recours nombre de nos contemporains.
Quand bien même le Projet d'une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes (1801) de Sylvain Maréchal se présenterait comme une plaisanterie " aimable ", il développe la plus grande partie des arguments misogynes que l'on peut trouver dans une tradition littéraire " machiste " qui se poursuit aujourd'hui. Sa conclusion est radicale : si on souhaite conserver quelque autorité sur les femmes, il convient de les tenir éloignées de la lecture et de l'écriture, c'est-à-dire de la connaissance.
Dès 1801, deux femmes font paraître à quelques jours d'intervalle des réponses argumentées à ce qu'elles tiennent au mieux pour une " sottise ", et au pire comme la production d'un " esprit dérangé ", remettant Sylvain Maréchal à sa vraie place de bouffon réactionnaire. Marie-Armande Gacon-Dufour écrit un prudent et subtil Contre le projet de loi de S. M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes par une femme qui ne se pique pas d'être femme de lettres ; Albertine Clément-Hémery, plus démonstrative, rédige un violent Les femmes vengées de la sottise d'un philosophe du jour ou réponse au projet de loi de S.
M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes. La confrontation de ces trois textes publiés ici conjointement éclaire, au-delà de la période révolutionnaire, les arguments auxquels ont encore recours nombre de nos contemporains.
Dès 1801, deux femmes font paraître à quelques jours d'intervalle des réponses argumentées à ce qu'elles tiennent au mieux pour une " sottise ", et au pire comme la production d'un " esprit dérangé ", remettant Sylvain Maréchal à sa vraie place de bouffon réactionnaire. Marie-Armande Gacon-Dufour écrit un prudent et subtil Contre le projet de loi de S. M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes par une femme qui ne se pique pas d'être femme de lettres ; Albertine Clément-Hémery, plus démonstrative, rédige un violent Les femmes vengées de la sottise d'un philosophe du jour ou réponse au projet de loi de S.
M. portant défense d'apprendre à lire aux femmes. La confrontation de ces trois textes publiés ici conjointement éclaire, au-delà de la période révolutionnaire, les arguments auxquels ont encore recours nombre de nos contemporains.