Progression et transversalité. Comment (mieux) articuler les apprentissages dans les disciplines scolaires ?

Par : Ghislain Carlier, Myriam De Kesel, Jean-Louis Dufays, Bernadette Wiame

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages270
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-87558-109-9
  • EAN9782875581099
  • Date de parution03/07/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Louvai...

Résumé

Quoi de plus incontournable, en matière d'enseignement-apprentissage, que la progression des dispositifs mis en ouvre par les enseignants et des acquisitions qu'ils permettent de susciter ? La progression est sans conteste la condition fondamentale de la dynamique du savoir et de son enrichissement, car tout enseignement est inscrit dans le temps et comporte une dimension narrative : apprendre quelque chose à quelqu'un, c'est nécessairement construire une histoire avec lui, c'est l'entrainer dans un récit dont il est le héros.
Peut-on caractériser plus précisément cette progression des apprentissages ? Comment se construit l'histoire de l'apprentissage dans chaque domaine du savoir et dans la diversité des contextes éducatifs ? Telle est la première question à laquelle les contributions du présent ouvrage ont cherché à apporter quelques éléments de réponse. Si l'apprentissage ne peut se passer de progression, il ne peut pas davantage se passer de transversalité.
Un savoir ne peut en effet être considéré comme acquis que lorsqu'il fait l'objet d'un transfert, c'est-à-dire lorsque l'apprenant se montre capable de l'utiliser dans d'autres contextes que celui où il lui a été transmis et à d'autres fins que pour lui-même ou pour des visées « savantes ». Apprendre, c'est devenir capable d'utiliser des savoirs dans le cadre d'autres disciplines, en les mettant au service de l'apprentissage scolaire dans son ensemble...
et au service de la vie. Mais si cette importance de la transversalité relève à certains égards de l'évidence, il ne suffit pas de l'affirmer ; la convocation de différents regards disciplinaires doit permettre d'aller plus loin en montrant concrètement comment chaque discipline favorise des transferts vers d'autres « champs » qu'elle-même. Tel est le second défi qui était posé aux contributeurs du présent ouvrage, qui constitue les actes de la troisième journée d'études organisée par le CRIPEDIS depuis sa création en 2008.
Quoi de plus incontournable, en matière d'enseignement-apprentissage, que la progression des dispositifs mis en ouvre par les enseignants et des acquisitions qu'ils permettent de susciter ? La progression est sans conteste la condition fondamentale de la dynamique du savoir et de son enrichissement, car tout enseignement est inscrit dans le temps et comporte une dimension narrative : apprendre quelque chose à quelqu'un, c'est nécessairement construire une histoire avec lui, c'est l'entrainer dans un récit dont il est le héros.
Peut-on caractériser plus précisément cette progression des apprentissages ? Comment se construit l'histoire de l'apprentissage dans chaque domaine du savoir et dans la diversité des contextes éducatifs ? Telle est la première question à laquelle les contributions du présent ouvrage ont cherché à apporter quelques éléments de réponse. Si l'apprentissage ne peut se passer de progression, il ne peut pas davantage se passer de transversalité.
Un savoir ne peut en effet être considéré comme acquis que lorsqu'il fait l'objet d'un transfert, c'est-à-dire lorsque l'apprenant se montre capable de l'utiliser dans d'autres contextes que celui où il lui a été transmis et à d'autres fins que pour lui-même ou pour des visées « savantes ». Apprendre, c'est devenir capable d'utiliser des savoirs dans le cadre d'autres disciplines, en les mettant au service de l'apprentissage scolaire dans son ensemble...
et au service de la vie. Mais si cette importance de la transversalité relève à certains égards de l'évidence, il ne suffit pas de l'affirmer ; la convocation de différents regards disciplinaires doit permettre d'aller plus loin en montrant concrètement comment chaque discipline favorise des transferts vers d'autres « champs » qu'elle-même. Tel est le second défi qui était posé aux contributeurs du présent ouvrage, qui constitue les actes de la troisième journée d'études organisée par le CRIPEDIS depuis sa création en 2008.