Prêtres de Bretagne au XIXe siècle

Par : Samuel Gicquel

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  • Nombre de pages312
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-3116-1
  • EAN9782753531161
  • Date de parution25/02/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Une « terre de prêtres » : telle apparaît la Bretagne dans la France concordataire (1801-1905). Cette formule souligne l'importance du recrutement sacerdotal dans un territoire que Michel Lagrée avait qualifié de « pays de vicaires », marqué par le faible nombre de paroisses à recteurs et des carrières cléricales singulières. Ces dernières n'avaient pas fait l'objet d'une étude globale ; c'est ce manque que vient combler l'ouvrage de Samuel Gicquel, situé au carrefour de l'histoire religieuse, sociale et culturelle.
L'auteur y analyse l'itinéraire de 7 000 prêtres concordataires des diocèses de Vannes et de Saint-Brieuc. L'étude statistique permet de mettre en valeur l'exceptionnel engorgement des carrières à partir de la Restauration et la recherche d'échappatoires ou de nouvelles voies d'accès à la notabilité pastorale. Au fil des développements et des anecdotes, apparaît la réalité quotidienne de la vie des prêtres concordataires briochins et vannetais.
L'analyse de leur vocation, de leur formation, des relations humaines et sacerdotales, des qualités du bon prêtre ou encore de leur condition matérielle permet ainsi d'esquisser un portrait collectif du clergé breton du XIXe siècle. Une attention particulière est en outre portée aux conflits culturels, du fait de la division linguistique des deux évêchés étudiés entre une partie occidentale bretonnante et une partie orientale gallèse ou francophone.
L'étude des carrières ecclésiastiques et particulièrement celles des « coucous », ces prêtres gallos envoyés en Basse-Bretagne, permet d'appréhender la frontière linguistique au xixe siècle sous un jour nouveau.
Une « terre de prêtres » : telle apparaît la Bretagne dans la France concordataire (1801-1905). Cette formule souligne l'importance du recrutement sacerdotal dans un territoire que Michel Lagrée avait qualifié de « pays de vicaires », marqué par le faible nombre de paroisses à recteurs et des carrières cléricales singulières. Ces dernières n'avaient pas fait l'objet d'une étude globale ; c'est ce manque que vient combler l'ouvrage de Samuel Gicquel, situé au carrefour de l'histoire religieuse, sociale et culturelle.
L'auteur y analyse l'itinéraire de 7 000 prêtres concordataires des diocèses de Vannes et de Saint-Brieuc. L'étude statistique permet de mettre en valeur l'exceptionnel engorgement des carrières à partir de la Restauration et la recherche d'échappatoires ou de nouvelles voies d'accès à la notabilité pastorale. Au fil des développements et des anecdotes, apparaît la réalité quotidienne de la vie des prêtres concordataires briochins et vannetais.
L'analyse de leur vocation, de leur formation, des relations humaines et sacerdotales, des qualités du bon prêtre ou encore de leur condition matérielle permet ainsi d'esquisser un portrait collectif du clergé breton du XIXe siècle. Une attention particulière est en outre portée aux conflits culturels, du fait de la division linguistique des deux évêchés étudiés entre une partie occidentale bretonnante et une partie orientale gallèse ou francophone.
L'étude des carrières ecclésiastiques et particulièrement celles des « coucous », ces prêtres gallos envoyés en Basse-Bretagne, permet d'appréhender la frontière linguistique au xixe siècle sous un jour nouveau.