Prémices et prémisses de la démocratie directe
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- FormatePub
- ISBN979-10-262-4145-4
- EAN9791026241454
- Date de parution30/10/2019
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille225 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLibrinova
Résumé
Destiné à un public non spécialisé, ce livre utilise certains éléments philosophiques pour montrer que le progrès technique et économique provoque la transformation de la république en démocratie ; les modalités de cette mutation centrale sont ici étudiées dans trois domaines : le travail, puis la communication et enfin le changement.
La première partie établit que seul le système électoral freine le déclin des emplois peu qualifiés ; la révolution numérique à laquelle est dû ce déclin rend toutefois irrésistible le progrès des compétences qui promeut l'aptitude des citoyens à légiférer eux-mêmes.
La seconde partie rappelle que la proportion de lauréats de l'enseignement supérieur vient de centupler en un siècle et manifeste que cette croissance intellectuelle est incompatible avec la crédulité qu'exige le discours républicain.
La troisième partie observe que la perte d'homogénéité des situations sociales explique la paralysie du régime électif.
Il est vrai qu'un régime paraît vite éternel et que le couvercle médiatique induit les citoyens à se sous-évaluer ; mais plus ce que les individus ont de commun devient partiel, plus l'accord de leurs intelligences particulières cesse de porter sur des programmes globaux et doit être recueilli point par point. La démocratie, qui n'existe que si elle est directe, n'est donc pas amenée à advenir en tant que pouvoir populaire ; elle suppose au contraire que cet adjectif ne convienne plus à aucun groupe social.
Il est vrai qu'un régime paraît vite éternel et que le couvercle médiatique induit les citoyens à se sous-évaluer ; mais plus ce que les individus ont de commun devient partiel, plus l'accord de leurs intelligences particulières cesse de porter sur des programmes globaux et doit être recueilli point par point. La démocratie, qui n'existe que si elle est directe, n'est donc pas amenée à advenir en tant que pouvoir populaire ; elle suppose au contraire que cet adjectif ne convienne plus à aucun groupe social.
Destiné à un public non spécialisé, ce livre utilise certains éléments philosophiques pour montrer que le progrès technique et économique provoque la transformation de la république en démocratie ; les modalités de cette mutation centrale sont ici étudiées dans trois domaines : le travail, puis la communication et enfin le changement.
La première partie établit que seul le système électoral freine le déclin des emplois peu qualifiés ; la révolution numérique à laquelle est dû ce déclin rend toutefois irrésistible le progrès des compétences qui promeut l'aptitude des citoyens à légiférer eux-mêmes.
La seconde partie rappelle que la proportion de lauréats de l'enseignement supérieur vient de centupler en un siècle et manifeste que cette croissance intellectuelle est incompatible avec la crédulité qu'exige le discours républicain.
La troisième partie observe que la perte d'homogénéité des situations sociales explique la paralysie du régime électif.
Il est vrai qu'un régime paraît vite éternel et que le couvercle médiatique induit les citoyens à se sous-évaluer ; mais plus ce que les individus ont de commun devient partiel, plus l'accord de leurs intelligences particulières cesse de porter sur des programmes globaux et doit être recueilli point par point. La démocratie, qui n'existe que si elle est directe, n'est donc pas amenée à advenir en tant que pouvoir populaire ; elle suppose au contraire que cet adjectif ne convienne plus à aucun groupe social.
Il est vrai qu'un régime paraît vite éternel et que le couvercle médiatique induit les citoyens à se sous-évaluer ; mais plus ce que les individus ont de commun devient partiel, plus l'accord de leurs intelligences particulières cesse de porter sur des programmes globaux et doit être recueilli point par point. La démocratie, qui n'existe que si elle est directe, n'est donc pas amenée à advenir en tant que pouvoir populaire ; elle suppose au contraire que cet adjectif ne convienne plus à aucun groupe social.