Pouvoir royal et absolutisme dans l'Espagne du XVIe siècle
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- Nombre de pages144
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8107-0824-6
- EAN9782810708246
- Date de parution27/02/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses Universitaires Mirail
Résumé
Peut-on parler de pensée « politiquement correcte » dans l'Espagne de Philippe II ? À en juger par l'autoritarisme du roi, en particulier dans ses relations avec l'Église, c'est dans le sens d'une théorisation du pouvoir absolu qu'il faudrait chercher. Or, la synthèse faite dans cet ouvrage des expressions de la pensée politique des contemporains du monarque montre bien que son absolutisme et son régalisme de fait ne s'accompagnent pas d'une théorisation.
Les quelques amorces de doctrine absolutiste qui s'expriment dès l'époque des Rois Catholiques ne débouchent pas sur une doctrine claire. Certes, on peut observer une sacralisation progressive de l'image royale, à laquelle contribuent plusieurs humanistes et dont le point d'aboutissement sera l'édification du monastère de l'Escoriai. Mais les théoriciens de la « Monarchie Catholique », ceux qui par le biais de l'enseignement conditionnent l'idéologie dominante, s'opposeront à la monarchie absolue telle qu'elle avait été définie en France par Jean Bodin.
Dans une mise en perspective historique et philosophique, Alain Milhou souligne la spécificité de la pensée politique espagnole contemporaine de Philippe II. II analyse précisément les limitations que les théoriciens imposent au pouvoir royal : Dieu et la « république ». De façon très éclairante, il met ces limitations en rapport avec rattachement des ordres et des royaumes d'Espagne à leurs libertés.
Public concerné : les candidats aux concours de recrutement (CAPES et Agrégation), ainsi que tous les spécialistes d'histoire et de civilisation de l'Espagne du Siècle d'Or.
Les quelques amorces de doctrine absolutiste qui s'expriment dès l'époque des Rois Catholiques ne débouchent pas sur une doctrine claire. Certes, on peut observer une sacralisation progressive de l'image royale, à laquelle contribuent plusieurs humanistes et dont le point d'aboutissement sera l'édification du monastère de l'Escoriai. Mais les théoriciens de la « Monarchie Catholique », ceux qui par le biais de l'enseignement conditionnent l'idéologie dominante, s'opposeront à la monarchie absolue telle qu'elle avait été définie en France par Jean Bodin.
Dans une mise en perspective historique et philosophique, Alain Milhou souligne la spécificité de la pensée politique espagnole contemporaine de Philippe II. II analyse précisément les limitations que les théoriciens imposent au pouvoir royal : Dieu et la « république ». De façon très éclairante, il met ces limitations en rapport avec rattachement des ordres et des royaumes d'Espagne à leurs libertés.
Public concerné : les candidats aux concours de recrutement (CAPES et Agrégation), ainsi que tous les spécialistes d'histoire et de civilisation de l'Espagne du Siècle d'Or.
Peut-on parler de pensée « politiquement correcte » dans l'Espagne de Philippe II ? À en juger par l'autoritarisme du roi, en particulier dans ses relations avec l'Église, c'est dans le sens d'une théorisation du pouvoir absolu qu'il faudrait chercher. Or, la synthèse faite dans cet ouvrage des expressions de la pensée politique des contemporains du monarque montre bien que son absolutisme et son régalisme de fait ne s'accompagnent pas d'une théorisation.
Les quelques amorces de doctrine absolutiste qui s'expriment dès l'époque des Rois Catholiques ne débouchent pas sur une doctrine claire. Certes, on peut observer une sacralisation progressive de l'image royale, à laquelle contribuent plusieurs humanistes et dont le point d'aboutissement sera l'édification du monastère de l'Escoriai. Mais les théoriciens de la « Monarchie Catholique », ceux qui par le biais de l'enseignement conditionnent l'idéologie dominante, s'opposeront à la monarchie absolue telle qu'elle avait été définie en France par Jean Bodin.
Dans une mise en perspective historique et philosophique, Alain Milhou souligne la spécificité de la pensée politique espagnole contemporaine de Philippe II. II analyse précisément les limitations que les théoriciens imposent au pouvoir royal : Dieu et la « république ». De façon très éclairante, il met ces limitations en rapport avec rattachement des ordres et des royaumes d'Espagne à leurs libertés.
Public concerné : les candidats aux concours de recrutement (CAPES et Agrégation), ainsi que tous les spécialistes d'histoire et de civilisation de l'Espagne du Siècle d'Or.
Les quelques amorces de doctrine absolutiste qui s'expriment dès l'époque des Rois Catholiques ne débouchent pas sur une doctrine claire. Certes, on peut observer une sacralisation progressive de l'image royale, à laquelle contribuent plusieurs humanistes et dont le point d'aboutissement sera l'édification du monastère de l'Escoriai. Mais les théoriciens de la « Monarchie Catholique », ceux qui par le biais de l'enseignement conditionnent l'idéologie dominante, s'opposeront à la monarchie absolue telle qu'elle avait été définie en France par Jean Bodin.
Dans une mise en perspective historique et philosophique, Alain Milhou souligne la spécificité de la pensée politique espagnole contemporaine de Philippe II. II analyse précisément les limitations que les théoriciens imposent au pouvoir royal : Dieu et la « république ». De façon très éclairante, il met ces limitations en rapport avec rattachement des ordres et des royaumes d'Espagne à leurs libertés.
Public concerné : les candidats aux concours de recrutement (CAPES et Agrégation), ainsi que tous les spécialistes d'histoire et de civilisation de l'Espagne du Siècle d'Or.