Pouvoir des familles, familles de pouvoir

Par : Michel Bertrand

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  • Nombre de pages904
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8107-0985-4
  • EAN9782810709854
  • Date de parution04/11/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses Universitaires Mirail

Résumé

La famille constitue depuis longtemps un objet d'étude privilégié des historiens des sociétés. Ayant abandonné l'attention presque exclusive accordée autre­fois aux seuls lignages aristocratiques voire royaux, cette histoire de la famille a connu depuis un demi-siècle de profonds renouvellements, tant thématiques que méthodologiques. Directement impliquée dans l'histoire quantitative, notamment par le biais de la « reconstruction des familles », la thématique familiale s'est retrouvée au centre de l'histoire des mentalités.
Ultérieurement enfin, via l'importation de problématiques venues des autres sciences sociales et le recours à la démarche « micro-historique », la famille s'est muée en un espace social et anthropologique au sein duquel sont mises à jours les dynamiques qui affectent ces réalités familiales. Dans le même temps, ces réflexions sur le passé d'une réalité sociale toujours vivante viennent en écho aux interrogations contemporaines sur le devenir de la famille nucléaire.
La « crise » d'un modèle familial pluriséculaire et les recompositions familiales auxquelles elles donnent lieu placent ces réflexions sur la famille au cour d'un débat de société particulièrement intense. Dans ce contexte qui fait de la famille un sujet d'actualité brûlant, le colloque organisé à Toulouse a voulu dresser un bilan des travaux les plus récents des meilleurs spécialistes du sujet, il s'est inscrit dans une démarche délibérément comparatiste tout en insistant sur les continuités et les ruptures identifiables tant en termes de problématiques, de démarches que de résultats.
Compte tenu de la spécificité du laboratoire à l'origine de cette réflexion, le comparatisme concerne essentiellement les espaces français et ibérique, ce dernier étant compris au sens large puisqu'il intègre les sociétés coloniales ibéro-américaines. Dans le même temps, ce colloque a fait le choix de la transdisciplinarité et de la longue durée, depuis le bas Moyen-Âge jusqu'au xxe siècle. Cette longue phase chronologique coïncide avec l'émergence puis le développement de la structure nucléaire, modèle familial précisément en cours de redéfinition aujourd'hui.
À son propos, leurs auteurs y confrontent des approches historiques, sociologiques, anthropologiques et juridiques qui toutes éclairent les complexités de cette histoire tout en contextualisant les interroga­tions contemporaines.
La famille constitue depuis longtemps un objet d'étude privilégié des historiens des sociétés. Ayant abandonné l'attention presque exclusive accordée autre­fois aux seuls lignages aristocratiques voire royaux, cette histoire de la famille a connu depuis un demi-siècle de profonds renouvellements, tant thématiques que méthodologiques. Directement impliquée dans l'histoire quantitative, notamment par le biais de la « reconstruction des familles », la thématique familiale s'est retrouvée au centre de l'histoire des mentalités.
Ultérieurement enfin, via l'importation de problématiques venues des autres sciences sociales et le recours à la démarche « micro-historique », la famille s'est muée en un espace social et anthropologique au sein duquel sont mises à jours les dynamiques qui affectent ces réalités familiales. Dans le même temps, ces réflexions sur le passé d'une réalité sociale toujours vivante viennent en écho aux interrogations contemporaines sur le devenir de la famille nucléaire.
La « crise » d'un modèle familial pluriséculaire et les recompositions familiales auxquelles elles donnent lieu placent ces réflexions sur la famille au cour d'un débat de société particulièrement intense. Dans ce contexte qui fait de la famille un sujet d'actualité brûlant, le colloque organisé à Toulouse a voulu dresser un bilan des travaux les plus récents des meilleurs spécialistes du sujet, il s'est inscrit dans une démarche délibérément comparatiste tout en insistant sur les continuités et les ruptures identifiables tant en termes de problématiques, de démarches que de résultats.
Compte tenu de la spécificité du laboratoire à l'origine de cette réflexion, le comparatisme concerne essentiellement les espaces français et ibérique, ce dernier étant compris au sens large puisqu'il intègre les sociétés coloniales ibéro-américaines. Dans le même temps, ce colloque a fait le choix de la transdisciplinarité et de la longue durée, depuis le bas Moyen-Âge jusqu'au xxe siècle. Cette longue phase chronologique coïncide avec l'émergence puis le développement de la structure nucléaire, modèle familial précisément en cours de redéfinition aujourd'hui.
À son propos, leurs auteurs y confrontent des approches historiques, sociologiques, anthropologiques et juridiques qui toutes éclairent les complexités de cette histoire tout en contextualisant les interroga­tions contemporaines.