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Été 1795, affaire des émigrés de Quiberon ; le général Hoche trahit-il sa parole ou fut-il imprudent ?
27 juin 1795 : amenée par une puissante flotte britannique, une armée d'émigrés, bien équipée, dotée d'un matériel considérable, est jetée sur nos côtes de Bretagne, pour remettre Dieu dans ses églises et le roi sur son trône.
21 juillet 1795 : les soldats républicains, placés sous le commandement de Hoche, rejettent ces émigrés à la mer, à Quiberon.
Au cours de la bataille, par un acte héroïque, peu connu de nos jours, Claude Joseph Rouget de Lisle brava courageusement la mort, pour tenter de sauver les émigrés acculés à la mer. Son acte épargna beaucoup de vies humaines, mais pas celles des derniers défenseurs de la presqu'île ; et, bien qu'il eût été promu commandant, le célèbre Lédonien démissionna de l'armée pour protester contre tant de cruauté.
Quiberon reste une énigme historique
Dans son livre « Pour Dieu et le roi ou L'inutile sacrifice, Quiberon juin-juillet 1795 », Henri Lambert, lauréat de concours littéraire et historien connu en Franche-Comté, fait revivre ce drame qui consacra l'échec de la contre-Révolution.
Vous y suivrez, heure par heure, le déroulement de cette triste épopée, et l'holocauste final.
