Politique étrangère N° 2, été 2025
Multilatéralismes : survivre ou renaître ?
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- Nombre de pages224
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-373-0957-0
- EAN9791037309570
- Date de parution06/06/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurInstitut Français des Relations ...
Résumé
Le multilatéralisme ordonné né de la deuxième guerre mondiale et de la guerre froide, et relancé par des années 90 qui projetaient le rêve d'un monde dessinant une « gouvernance mondiale » apaisée a fait long feu. L'usure des grands cadres universels (ONU, OMC, arms control et désarmement, justice pénale internationale...) ne cède pas place au vide mais au trop plein : à une multiplicité d'accords et de montages témoignant d'une recomposition accélérée des rapports internationaux.
L'anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s'ordonner autour d'intérêts fondamentaux communs ? Le Liban symbolise aujourd'hui toute l'ambiguïté héritée de presque deux ans de guerre autour de Gaza. Une fois encore il y est question de recomposition politique, institutionnelle, de reconstitution d'une armée libanaise en charge de la garde des frontières.
Mais on sait bien qu'au-delà de sa complexité interne, l'avenir du Liban dépend du destin général de la région : Israël se rangera-t-il à une solution politique à Gaza, déclassant l'agressivité du Hezbollah, la Syrie et la Jordanie garderont-elles une stabilité minimale, les relations avec l'Iran connaîtront-elles, avec un accord sur le nucléaire, une relative normalisation ? Qu'on se focalise sur les enjeux complexes du Proche-Orient, ou choisisse d'observer globalement le système international, la période a toutes les apparences d'un temps de basculement, sans nulle certitude sur le paysage à venir.
L'anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s'ordonner autour d'intérêts fondamentaux communs ? Le Liban symbolise aujourd'hui toute l'ambiguïté héritée de presque deux ans de guerre autour de Gaza. Une fois encore il y est question de recomposition politique, institutionnelle, de reconstitution d'une armée libanaise en charge de la garde des frontières.
Mais on sait bien qu'au-delà de sa complexité interne, l'avenir du Liban dépend du destin général de la région : Israël se rangera-t-il à une solution politique à Gaza, déclassant l'agressivité du Hezbollah, la Syrie et la Jordanie garderont-elles une stabilité minimale, les relations avec l'Iran connaîtront-elles, avec un accord sur le nucléaire, une relative normalisation ? Qu'on se focalise sur les enjeux complexes du Proche-Orient, ou choisisse d'observer globalement le système international, la période a toutes les apparences d'un temps de basculement, sans nulle certitude sur le paysage à venir.
Le multilatéralisme ordonné né de la deuxième guerre mondiale et de la guerre froide, et relancé par des années 90 qui projetaient le rêve d'un monde dessinant une « gouvernance mondiale » apaisée a fait long feu. L'usure des grands cadres universels (ONU, OMC, arms control et désarmement, justice pénale internationale...) ne cède pas place au vide mais au trop plein : à une multiplicité d'accords et de montages témoignant d'une recomposition accélérée des rapports internationaux.
L'anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s'ordonner autour d'intérêts fondamentaux communs ? Le Liban symbolise aujourd'hui toute l'ambiguïté héritée de presque deux ans de guerre autour de Gaza. Une fois encore il y est question de recomposition politique, institutionnelle, de reconstitution d'une armée libanaise en charge de la garde des frontières.
Mais on sait bien qu'au-delà de sa complexité interne, l'avenir du Liban dépend du destin général de la région : Israël se rangera-t-il à une solution politique à Gaza, déclassant l'agressivité du Hezbollah, la Syrie et la Jordanie garderont-elles une stabilité minimale, les relations avec l'Iran connaîtront-elles, avec un accord sur le nucléaire, une relative normalisation ? Qu'on se focalise sur les enjeux complexes du Proche-Orient, ou choisisse d'observer globalement le système international, la période a toutes les apparences d'un temps de basculement, sans nulle certitude sur le paysage à venir.
L'anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s'ordonner autour d'intérêts fondamentaux communs ? Le Liban symbolise aujourd'hui toute l'ambiguïté héritée de presque deux ans de guerre autour de Gaza. Une fois encore il y est question de recomposition politique, institutionnelle, de reconstitution d'une armée libanaise en charge de la garde des frontières.
Mais on sait bien qu'au-delà de sa complexité interne, l'avenir du Liban dépend du destin général de la région : Israël se rangera-t-il à une solution politique à Gaza, déclassant l'agressivité du Hezbollah, la Syrie et la Jordanie garderont-elles une stabilité minimale, les relations avec l'Iran connaîtront-elles, avec un accord sur le nucléaire, une relative normalisation ? Qu'on se focalise sur les enjeux complexes du Proche-Orient, ou choisisse d'observer globalement le système international, la période a toutes les apparences d'un temps de basculement, sans nulle certitude sur le paysage à venir.