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Qui n'a jamais ressenti le besoin de s'échapper un peu du quotidien ? Modèle d'organisation et maman multitâche, Valentine est assistante dentaire et mère d'une petite fille de six ans. Son mari voyage beaucoup pour le travail, ce qui n'empêche pas la jeune femme de mener de front sa vie familiale et professionnelle avec succès. Du moins le croit-elle. Quand la petite Livia intègre l'école primaire, elle s'éloigne progressivement de sa mère.
Le vide que cela crée dans la vie de Valentine est le premier grain de sable dans les rouages d'une existence qu'elle croyait fonctionner parfaitement. Parallèlement, elle fait la connaissance d'Alban, un résident de la maison de retraite voisine. Au fil de ses visites, elle se lie d'amitié avec le vieil homme et, grâce aux récits passionnants de ce dernier, elle entre dans un autre univers. Mais Alban est-il vraiment celui qu'il prétend être ? Quel est le mystère qui se dégage de cet individu si prévenant ?
À travers l'histoire de Valentine, Point de fuite évoque la difficulté et le stress que représente le fait d'être parent, à une époque et dans une société où l'on incite les individus à être disponibles, productifs et compétents à tous les niveaux.
Et elle court, court, toute la journée…
Vite, vite, se lever pour préparer le petit-déjeuner de la petite. Vite, vite, l’amener à l’école. Vite, vite, aller au boulot. Vite, vite… La course, la vie, le quotidien des mamans modernes qui cumulent tout, veulent bien faire et voudraient tant que tout soit parfait. Au risque de…
Au risque de quoi, au fait ? Du burn-out ? Que le petit verre d’alcool octroyé une fois que la petite est couchée --- car, enfin tranquille ! --- se transforme en addiction ? De ne plus avoir de temps de la complicité avec son mari --- qui lui aussi court partout --- ? De ne plus faire l’amour ? De ne plus se fier qu’aux apparences ? D’avoir des jugements trop hâtifs ? De laisser s’accumuler les malentendus ? De laisser passer l’essentiel ? De ne pas voir ce qui est énorme sous ses yeux ?
C’est ce quotidien que nous décrit Pauline Giovanolla. Ce quotidien vécu par tant de femmes. Mais aussi d’hommes, sous une autre forme, ne nous méprenons pas. L’auteure prend tranquillement le temps de nous immerger dans cette vie frénétique. Ce qui fait qu’on ne voit pas venir… l’autre, la 2e partie, celle où le doute s’insinue… celle où la rencontre n’est pas celle qu’on croit.
Merci Pauline Giovanolla. Votre roman nous aider à réfléchir, à nous poser, à nous dire qu’il ne faut pas oublier l’essentiel.