PMA et familles contemporaines. Ne pas céder sur l'alterité

Par : Anne Joos de ter Beerst
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages178
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7492-7269-6
  • EAN9782749272696
  • Date de parution19/02/2022
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEres

Résumé

En trente ans, la pratique de la pma a connu un très grand développement tant sur le plan technique que dans les nouvelles demandes adressées aux centres agréés. La déconnexion procréation-sexualité a ouvert de nouveaux possibles sans que pour autant la dimension de l'impossible soit gommée. On peut soutenir que refuser d'emblée toutes les avancées technologiques en cette matière ou les entériner sans prendre le temps de s'y arrêter sont deux variantes d'une même défense de penser et d'en interroger la portée tant pour le couple que pour l'enfant. Le vou contemporain de faire de l'autre « un semblable, un pareil, un même » peut s'entendre comme une défense contre l'altérité.
Cela n'aura pas les mêmes conséquences pour un enfant d'être issu de la rencontre de la différence assumée que d'être issu de deux « mêmes » qui refusent le principe de la différence. C'est là le sens du sous-titre de l'ouvrage « Ne pas céder sur l'altérité ». Les deux mères d'un enfant occupent-elles la même position à son égard ? Devenir parent par le biais d'un site et partager la garde de l'enfant dès la sortie de maternité, est-ce si évident ? Que dira à l'enfant cette femme célibataire qui aura voulu le concevoir par le biais d'une insémination ? Qui dans le couple aidera l'enfant à se décoller de sa mère ? Comment se nommer à l'enfant, si par principe la différence est rejetée, voire déniée ? Nommer, c'est introduire une différence, on n'y coupe pas. Nous n'avons pas à céder sur les mots, fussent-ils démodés, mais nous pouvons les reprendre autrement, les décoller du discours ambiant et du déni qu'il véhicule et rendre ainsi présentes les lois de la parole.
En trente ans, la pratique de la pma a connu un très grand développement tant sur le plan technique que dans les nouvelles demandes adressées aux centres agréés. La déconnexion procréation-sexualité a ouvert de nouveaux possibles sans que pour autant la dimension de l'impossible soit gommée. On peut soutenir que refuser d'emblée toutes les avancées technologiques en cette matière ou les entériner sans prendre le temps de s'y arrêter sont deux variantes d'une même défense de penser et d'en interroger la portée tant pour le couple que pour l'enfant. Le vou contemporain de faire de l'autre « un semblable, un pareil, un même » peut s'entendre comme une défense contre l'altérité.
Cela n'aura pas les mêmes conséquences pour un enfant d'être issu de la rencontre de la différence assumée que d'être issu de deux « mêmes » qui refusent le principe de la différence. C'est là le sens du sous-titre de l'ouvrage « Ne pas céder sur l'altérité ». Les deux mères d'un enfant occupent-elles la même position à son égard ? Devenir parent par le biais d'un site et partager la garde de l'enfant dès la sortie de maternité, est-ce si évident ? Que dira à l'enfant cette femme célibataire qui aura voulu le concevoir par le biais d'une insémination ? Qui dans le couple aidera l'enfant à se décoller de sa mère ? Comment se nommer à l'enfant, si par principe la différence est rejetée, voire déniée ? Nommer, c'est introduire une différence, on n'y coupe pas. Nous n'avons pas à céder sur les mots, fussent-ils démodés, mais nous pouvons les reprendre autrement, les décoller du discours ambiant et du déni qu'il véhicule et rendre ainsi présentes les lois de la parole.