Platon et le matérialisme ancien. La théorie de l'âme-harmonie dans la philosophie de Platon

Par : Jean Bernhardt, G. Mendel

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  • Nombre de pages268
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-62733-6
  • EAN9782402627337
  • Date de parution01/01/1971
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille81 Mo
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Payo...

Résumé

Par leur forme, les Dialogues de Platon sont déroutants. Quand on a reconnu l'impossibilité d'y découvrir un Système tout fait, articulé selon une démarche définitivement sûre de ses tenants et aboutissants, reste, croit-on souvent, à supposer de confiance que la Philosophie même, à ses origines, s'y est réalisée dans une sorte de neutralité supérieure. On admire alors Platon trop inconditionnellement pour pouvoir l'entendre.
Le plus irremplaçable, le plus actuel des maîtres à penser, il faut, pour bénéficier de son exemple, lui faire avouer son choix fondamental, qui n'est pas le seul philosophiquement possible. Son idéalisme, son finalisme ontologique, s'est ouvert progressivement à des schèmes de pensée élaborés sur l'autre bord, mais cela précisément pour réagir plus efficacement contre les matérialismes antérieurs. La dialectique concrète d'une réflexion travaillant à se reprendre et à s'élargir sans cesse, au service d'une option constamment maintenue, voilà ce que nous offre le déroulement historique du « Grand Dialogue » que Platon a entretenu avec lui-même et avec tous les courants d'une tradition déjà merveilleusement riche.
Si l'on met assez d'exigeante docilité à suivre ce progrès sinueux et vivant, on s'aperçoit que le Platonisme est bien un système, mais un système en train de se faire et de se rectifier. Certains passages négligés par les interprètes comme hors-d'ouvre négatifs sont en réalité de hauts moments dialectiques et des moteurs de renouvellement. Tel est principalement le cas de la théorie matérialiste de l'âme-harmonie.
Transposition critique de l'idéalisme pythagoricien chez des héritiers inconnus de l'« harmonie discordante » qu'avait vaticinée le prestigieux Héraclite, cette doctrine prépare à son tour, d'abord la substance même des conclusions du Phédon, puis, à la faveur des difficultés dont elle grève ce dialogue, tout l'approfondissement ultérieur de l'idéalisme platonicien. En ce jeu complexe d'irréductibles antagonismes et d'interactions fécondes, il n'est pas illégitime de voir une « harmonie discordante » dont l'exercice de la philosophie, comme jadis et naguère, reste inséparable aujourd'hui.
Par leur forme, les Dialogues de Platon sont déroutants. Quand on a reconnu l'impossibilité d'y découvrir un Système tout fait, articulé selon une démarche définitivement sûre de ses tenants et aboutissants, reste, croit-on souvent, à supposer de confiance que la Philosophie même, à ses origines, s'y est réalisée dans une sorte de neutralité supérieure. On admire alors Platon trop inconditionnellement pour pouvoir l'entendre.
Le plus irremplaçable, le plus actuel des maîtres à penser, il faut, pour bénéficier de son exemple, lui faire avouer son choix fondamental, qui n'est pas le seul philosophiquement possible. Son idéalisme, son finalisme ontologique, s'est ouvert progressivement à des schèmes de pensée élaborés sur l'autre bord, mais cela précisément pour réagir plus efficacement contre les matérialismes antérieurs. La dialectique concrète d'une réflexion travaillant à se reprendre et à s'élargir sans cesse, au service d'une option constamment maintenue, voilà ce que nous offre le déroulement historique du « Grand Dialogue » que Platon a entretenu avec lui-même et avec tous les courants d'une tradition déjà merveilleusement riche.
Si l'on met assez d'exigeante docilité à suivre ce progrès sinueux et vivant, on s'aperçoit que le Platonisme est bien un système, mais un système en train de se faire et de se rectifier. Certains passages négligés par les interprètes comme hors-d'ouvre négatifs sont en réalité de hauts moments dialectiques et des moteurs de renouvellement. Tel est principalement le cas de la théorie matérialiste de l'âme-harmonie.
Transposition critique de l'idéalisme pythagoricien chez des héritiers inconnus de l'« harmonie discordante » qu'avait vaticinée le prestigieux Héraclite, cette doctrine prépare à son tour, d'abord la substance même des conclusions du Phédon, puis, à la faveur des difficultés dont elle grève ce dialogue, tout l'approfondissement ultérieur de l'idéalisme platonicien. En ce jeu complexe d'irréductibles antagonismes et d'interactions fécondes, il n'est pas illégitime de voir une « harmonie discordante » dont l'exercice de la philosophie, comme jadis et naguère, reste inséparable aujourd'hui.
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