Plaidoyer pour la IVe République
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- Nombre de pages392
- FormatePub
- ISBN2-221-22512-0
- EAN9782221225127
- Date de parution01/01/1976
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille717 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurRobert Laffont (réédition numéri...
Résumé
Réhabiliter la IVe ? Qui aurait osé tenter l'aventure en 1958, alors que le pays, dans sa majorité, était encore sous l'effet du traumatisme causé par le coup de force d'Alger et porté par l'espoir que soulevait le retour du général de Gaulle au pouvoir ? La IVe, c'était alors « le mal absolu », et si l'on y faisait référence, c'était pour alerter l'opinion sur les erreurs où ne plus retomber. Critiquer, dénigrer la IVe, la noircir à plaisir, devint une manie.
Mais les années ont passé. L'heure est venue des jugements plus équitables et la comparaison avec « ce qui a suivi », les difficultés de la Ve République du putsch des généraux à Mai 68, incite peut-être les successeurs et les contempteurs de la IVe à plus de modestie. C'est donc, comme on dit aujourd'hui, une « relecture » de la IVe que l'on nous propose, une radiographie de la IVe à la lumière de la Ve, gaulliste, pompidolienne et giscardienne.
Sous cet éclairage nouveau, elle nous apparait tout autre. Et moins inacceptable, loin de là, que des voix intéressées nous le laissaient entendre. Sans doute ne s'agit-il pas de tomber dans l'excès inverse et de substituer le panégyrique au réquisitoire. Mais ce plaidoyer passionné aurait atteint son but si, désormais, les Français se montraient moins injustes envers un régime qui, malgré des fautes indéniables, est en droit de présenter un bilan honorable.
Mais les années ont passé. L'heure est venue des jugements plus équitables et la comparaison avec « ce qui a suivi », les difficultés de la Ve République du putsch des généraux à Mai 68, incite peut-être les successeurs et les contempteurs de la IVe à plus de modestie. C'est donc, comme on dit aujourd'hui, une « relecture » de la IVe que l'on nous propose, une radiographie de la IVe à la lumière de la Ve, gaulliste, pompidolienne et giscardienne.
Sous cet éclairage nouveau, elle nous apparait tout autre. Et moins inacceptable, loin de là, que des voix intéressées nous le laissaient entendre. Sans doute ne s'agit-il pas de tomber dans l'excès inverse et de substituer le panégyrique au réquisitoire. Mais ce plaidoyer passionné aurait atteint son but si, désormais, les Français se montraient moins injustes envers un régime qui, malgré des fautes indéniables, est en droit de présenter un bilan honorable.
Réhabiliter la IVe ? Qui aurait osé tenter l'aventure en 1958, alors que le pays, dans sa majorité, était encore sous l'effet du traumatisme causé par le coup de force d'Alger et porté par l'espoir que soulevait le retour du général de Gaulle au pouvoir ? La IVe, c'était alors « le mal absolu », et si l'on y faisait référence, c'était pour alerter l'opinion sur les erreurs où ne plus retomber. Critiquer, dénigrer la IVe, la noircir à plaisir, devint une manie.
Mais les années ont passé. L'heure est venue des jugements plus équitables et la comparaison avec « ce qui a suivi », les difficultés de la Ve République du putsch des généraux à Mai 68, incite peut-être les successeurs et les contempteurs de la IVe à plus de modestie. C'est donc, comme on dit aujourd'hui, une « relecture » de la IVe que l'on nous propose, une radiographie de la IVe à la lumière de la Ve, gaulliste, pompidolienne et giscardienne.
Sous cet éclairage nouveau, elle nous apparait tout autre. Et moins inacceptable, loin de là, que des voix intéressées nous le laissaient entendre. Sans doute ne s'agit-il pas de tomber dans l'excès inverse et de substituer le panégyrique au réquisitoire. Mais ce plaidoyer passionné aurait atteint son but si, désormais, les Français se montraient moins injustes envers un régime qui, malgré des fautes indéniables, est en droit de présenter un bilan honorable.
Mais les années ont passé. L'heure est venue des jugements plus équitables et la comparaison avec « ce qui a suivi », les difficultés de la Ve République du putsch des généraux à Mai 68, incite peut-être les successeurs et les contempteurs de la IVe à plus de modestie. C'est donc, comme on dit aujourd'hui, une « relecture » de la IVe que l'on nous propose, une radiographie de la IVe à la lumière de la Ve, gaulliste, pompidolienne et giscardienne.
Sous cet éclairage nouveau, elle nous apparait tout autre. Et moins inacceptable, loin de là, que des voix intéressées nous le laissaient entendre. Sans doute ne s'agit-il pas de tomber dans l'excès inverse et de substituer le panégyrique au réquisitoire. Mais ce plaidoyer passionné aurait atteint son but si, désormais, les Français se montraient moins injustes envers un régime qui, malgré des fautes indéniables, est en droit de présenter un bilan honorable.