Phronesis. Vol. 6, numéro 4 | 2017
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- FormatMulti-format
- ISBN979-10-346-0422-7
- EAN9791034604227
- Date de parution13/02/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurChamp social Editions
Résumé
Présentation du numéro : Dans de nombreuses formations à l'enseignement tout comme dans nombre de formations professionnelles en alternance, un accompagnement des personnes est mis en place pour apporter de la souplesse et de l'adaptabilité aux dispositifs de formation souvent trop linéaires, pour aider à construire des liens entre les "savoirs de la pratique, ceux sur la pratique et ceux [...] pour la pratique" (Maubant, 2007, p.
41), pour développer une pratique réflexive ou encore pour « mettre en relation les diverses composantes du programme » (Perrenoud, 2004). Mais si l'accompagnement « suppose la reconnaissance de l'autonomie » de l'Autre (Jorro, 2012), les intentions des institutions poussent ce même Autre à contribuer plus ou moins volontairement « à la normalisation de son action » (Maulini & Vincent, 2014, p. 204).
Ces deux formes d'étayage ou de relation pédagogique, accompagnement pour le premier et guidance ou formation pour le second, sont contradictoires (Vial & Caparros-Mencacci, 2007) et entrent en tension. De plus, une autre tension se manifeste également dans les dispositifs d'accompagnement, au niveau cette fois non du type d'étayage, mais de la conception de l'évaluation. Composante indispensable des dispositifs de formation, elle impose à tout acteur de devoir conjuguer avec deux logiques elles aussi en tension : la logique de contrôle d'une part, fonction indispensable à tout institut dispensant des formations certifiantes, et « tout ce qui reste quand on ne fait pas du contrôle » d'autre part (Vial, 2010), fonction de l'évaluation primordiale pour le développement des compétences.
Sur le terrain, accompagnateurs et personnes en formation impliqués dans ces dispositifs doivent soit choisir une de ces deux logiques évaluatives, soit tenter de les articuler au mieux. Le choix de la logique évaluative ainsi que celui de la relation pédagogique serviront à l'organisation de cette revue. Numéro coordonné par Christophe GREMION, Maître d'enseignement Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Suisse et Philippe MAUBANT Professeur Université de Sherbrooke
41), pour développer une pratique réflexive ou encore pour « mettre en relation les diverses composantes du programme » (Perrenoud, 2004). Mais si l'accompagnement « suppose la reconnaissance de l'autonomie » de l'Autre (Jorro, 2012), les intentions des institutions poussent ce même Autre à contribuer plus ou moins volontairement « à la normalisation de son action » (Maulini & Vincent, 2014, p. 204).
Ces deux formes d'étayage ou de relation pédagogique, accompagnement pour le premier et guidance ou formation pour le second, sont contradictoires (Vial & Caparros-Mencacci, 2007) et entrent en tension. De plus, une autre tension se manifeste également dans les dispositifs d'accompagnement, au niveau cette fois non du type d'étayage, mais de la conception de l'évaluation. Composante indispensable des dispositifs de formation, elle impose à tout acteur de devoir conjuguer avec deux logiques elles aussi en tension : la logique de contrôle d'une part, fonction indispensable à tout institut dispensant des formations certifiantes, et « tout ce qui reste quand on ne fait pas du contrôle » d'autre part (Vial, 2010), fonction de l'évaluation primordiale pour le développement des compétences.
Sur le terrain, accompagnateurs et personnes en formation impliqués dans ces dispositifs doivent soit choisir une de ces deux logiques évaluatives, soit tenter de les articuler au mieux. Le choix de la logique évaluative ainsi que celui de la relation pédagogique serviront à l'organisation de cette revue. Numéro coordonné par Christophe GREMION, Maître d'enseignement Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Suisse et Philippe MAUBANT Professeur Université de Sherbrooke
Présentation du numéro : Dans de nombreuses formations à l'enseignement tout comme dans nombre de formations professionnelles en alternance, un accompagnement des personnes est mis en place pour apporter de la souplesse et de l'adaptabilité aux dispositifs de formation souvent trop linéaires, pour aider à construire des liens entre les "savoirs de la pratique, ceux sur la pratique et ceux [...] pour la pratique" (Maubant, 2007, p.
41), pour développer une pratique réflexive ou encore pour « mettre en relation les diverses composantes du programme » (Perrenoud, 2004). Mais si l'accompagnement « suppose la reconnaissance de l'autonomie » de l'Autre (Jorro, 2012), les intentions des institutions poussent ce même Autre à contribuer plus ou moins volontairement « à la normalisation de son action » (Maulini & Vincent, 2014, p. 204).
Ces deux formes d'étayage ou de relation pédagogique, accompagnement pour le premier et guidance ou formation pour le second, sont contradictoires (Vial & Caparros-Mencacci, 2007) et entrent en tension. De plus, une autre tension se manifeste également dans les dispositifs d'accompagnement, au niveau cette fois non du type d'étayage, mais de la conception de l'évaluation. Composante indispensable des dispositifs de formation, elle impose à tout acteur de devoir conjuguer avec deux logiques elles aussi en tension : la logique de contrôle d'une part, fonction indispensable à tout institut dispensant des formations certifiantes, et « tout ce qui reste quand on ne fait pas du contrôle » d'autre part (Vial, 2010), fonction de l'évaluation primordiale pour le développement des compétences.
Sur le terrain, accompagnateurs et personnes en formation impliqués dans ces dispositifs doivent soit choisir une de ces deux logiques évaluatives, soit tenter de les articuler au mieux. Le choix de la logique évaluative ainsi que celui de la relation pédagogique serviront à l'organisation de cette revue. Numéro coordonné par Christophe GREMION, Maître d'enseignement Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Suisse et Philippe MAUBANT Professeur Université de Sherbrooke
41), pour développer une pratique réflexive ou encore pour « mettre en relation les diverses composantes du programme » (Perrenoud, 2004). Mais si l'accompagnement « suppose la reconnaissance de l'autonomie » de l'Autre (Jorro, 2012), les intentions des institutions poussent ce même Autre à contribuer plus ou moins volontairement « à la normalisation de son action » (Maulini & Vincent, 2014, p. 204).
Ces deux formes d'étayage ou de relation pédagogique, accompagnement pour le premier et guidance ou formation pour le second, sont contradictoires (Vial & Caparros-Mencacci, 2007) et entrent en tension. De plus, une autre tension se manifeste également dans les dispositifs d'accompagnement, au niveau cette fois non du type d'étayage, mais de la conception de l'évaluation. Composante indispensable des dispositifs de formation, elle impose à tout acteur de devoir conjuguer avec deux logiques elles aussi en tension : la logique de contrôle d'une part, fonction indispensable à tout institut dispensant des formations certifiantes, et « tout ce qui reste quand on ne fait pas du contrôle » d'autre part (Vial, 2010), fonction de l'évaluation primordiale pour le développement des compétences.
Sur le terrain, accompagnateurs et personnes en formation impliqués dans ces dispositifs doivent soit choisir une de ces deux logiques évaluatives, soit tenter de les articuler au mieux. Le choix de la logique évaluative ainsi que celui de la relation pédagogique serviront à l'organisation de cette revue. Numéro coordonné par Christophe GREMION, Maître d'enseignement Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Suisse et Philippe MAUBANT Professeur Université de Sherbrooke