Philippes, colonie romaine d'Orient. Recherches d'histoire institutionnelle et sociale

Par : Cédric Brélaz
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages399
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-86958-358-0
  • EAN9782869583580
  • Date de parution28/04/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurÉcole française d’Athènes

Résumé

Fondée en terre thrace par le roi Philippe II de Macédoine, la cité grecque de Philippes fut, au cours de l'automne 42 av. J.-C., le théâtre de l'affrontement décisif entre l'armée des républicains Brutus et Cassius et celle des héritiers de César, Antoine et Octave. À l'issue de la bataille, Antoine décida de tirer profit du vaste territoire environnant pour y établir les vétérans des légions qui avaient combattu et pour fonder une colonie romaine.
S'appuyant sur une riche documentation épigraphique, ce livre reconstitue la structure et le fonctionnement des institutions de l'entité politique qui fut substituée à la cité grecque à cette occasion, ainsi que la formation des élites dirigeantes de la colonie et les dynamiques démographiques, sociales et culturelles qui animèrent ce groupe durant plus de trois siècles, de la fondation de la colonie à la fin du iiie s.
apr. J.-C. Par le biais de comparaisons avec les autres colonies fondées par Rome dans les provinces orientales de l'Empire, avec les cités grecques et avec les municipes et colonies d'Occident, l'étude s'efforce de replacer Philippes dans le cadre général des communautés locales de l'Empire romain, aussi bien que dans son contexte régional immédiat. À travers l'exemple de Philippes, ce livre montre que, bien loin d'avoir été des images statiques de Rome comme le prétend la formule célèbre d'Aulu-Gelle, les colonies, quoique dotées d'institutions calquées sur un archétype élaboré à Rome, en étaient plutôt des ramifications vivantes et autonomes, sensibles à leur environnement provincial et disposant chacune d'une coloration particulière.
Fondée en terre thrace par le roi Philippe II de Macédoine, la cité grecque de Philippes fut, au cours de l'automne 42 av. J.-C., le théâtre de l'affrontement décisif entre l'armée des républicains Brutus et Cassius et celle des héritiers de César, Antoine et Octave. À l'issue de la bataille, Antoine décida de tirer profit du vaste territoire environnant pour y établir les vétérans des légions qui avaient combattu et pour fonder une colonie romaine.
S'appuyant sur une riche documentation épigraphique, ce livre reconstitue la structure et le fonctionnement des institutions de l'entité politique qui fut substituée à la cité grecque à cette occasion, ainsi que la formation des élites dirigeantes de la colonie et les dynamiques démographiques, sociales et culturelles qui animèrent ce groupe durant plus de trois siècles, de la fondation de la colonie à la fin du iiie s.
apr. J.-C. Par le biais de comparaisons avec les autres colonies fondées par Rome dans les provinces orientales de l'Empire, avec les cités grecques et avec les municipes et colonies d'Occident, l'étude s'efforce de replacer Philippes dans le cadre général des communautés locales de l'Empire romain, aussi bien que dans son contexte régional immédiat. À travers l'exemple de Philippes, ce livre montre que, bien loin d'avoir été des images statiques de Rome comme le prétend la formule célèbre d'Aulu-Gelle, les colonies, quoique dotées d'institutions calquées sur un archétype élaboré à Rome, en étaient plutôt des ramifications vivantes et autonomes, sensibles à leur environnement provincial et disposant chacune d'une coloration particulière.