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  • Nombre de pages96
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-06986-2
  • EAN9782234069862
  • Date de parution02/02/2011
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille66 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

« On peut bien dire qu'on est malheureux, mais on ne peut pas dire le malheur. Il n'y a pas de malheur dans le mot malheureux. Tous les mots sont secs. Ils restent au bord des larmes. Le malheur est toujours un secret. »Le 7 février 1994, Camille Laurens met au monde un fils nommé Philippe. Le lendemain, elle assiste à son enterrement. Philippe est mort deux heures après sa naissance par la négligence du médecin qui l'a accouché.
Par son arrogance, surtout. C'est ce malheur et cette inhumanité, mais aussi l'indélicatesse de certains proches, que l'auteur raconte dans ce magnifique récit. Au cours de quatre chapitres, « Souffrir », « Comprendre », « Vivre » et « Écrire », elle décrit le temps écoulé de la douleur à l'écriture, avec une ironie grave, une intense clairvoyance. Au fil des pages se compose un livre pour voir, pour comprendre, pour rendre justice, pour s'armer de mots, pour dire son amour, pour crier, pour pleurer, pour ne pas oublier Philippe.
« On peut bien dire qu'on est malheureux, mais on ne peut pas dire le malheur. Il n'y a pas de malheur dans le mot malheureux. Tous les mots sont secs. Ils restent au bord des larmes. Le malheur est toujours un secret. »Le 7 février 1994, Camille Laurens met au monde un fils nommé Philippe. Le lendemain, elle assiste à son enterrement. Philippe est mort deux heures après sa naissance par la négligence du médecin qui l'a accouché.
Par son arrogance, surtout. C'est ce malheur et cette inhumanité, mais aussi l'indélicatesse de certains proches, que l'auteur raconte dans ce magnifique récit. Au cours de quatre chapitres, « Souffrir », « Comprendre », « Vivre » et « Écrire », elle décrit le temps écoulé de la douleur à l'écriture, avec une ironie grave, une intense clairvoyance. Au fil des pages se compose un livre pour voir, pour comprendre, pour rendre justice, pour s'armer de mots, pour dire son amour, pour crier, pour pleurer, pour ne pas oublier Philippe.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
3/5
UNBORN //
Récit intimiste, autobiographique, ce livre bouleversant nous plonge dans l’enfer du deuil, et le pire qui soit : la perte d’un enfant. Puisque l’existence de Philippe n’aura duré que quelques heures, que faire de tous les rêves composés pour lui ? Que faire de tous ces possibles réduits à néant ? Cet enfant imaginé, fantasmé, attendu par ses parents laisse un vide incommensurable, révoltant. L’auteur doit également faire face aux commentaires parfois déplacés que des amis embarrassés de tant de souffrance lui assènent avec maladresse, tentant de diminuer sa douleur en la comparant à d’autres, par exemple des parents ayant perdu des enfants plus âgés. Ce à quoi Camille Laurens rétorque avec justesse qu’il n’est pas de petits ou de grands deuils : la souffrance ne se vit jamais qu’à l’échelle de l’intime. Et contrairement à ceux que peuvent penser les autres, Philippe a vécu ; Philippe a eu quantité de vies, au moins dans les rêves sans limite de ses parents - ce qui n’est pas rien. Des destins supposés auxquels il faudra pourtant renoncer… Ce livre, fait d’avantage de larmes et de sang que d’encre et de papier, est le déchirant cri d’amour d’une mère pour son fils trop tôt disparu.
Récit intimiste, autobiographique, ce livre bouleversant nous plonge dans l’enfer du deuil, et le pire qui soit : la perte d’un enfant. Puisque l’existence de Philippe n’aura duré que quelques heures, que faire de tous les rêves composés pour lui ? Que faire de tous ces possibles réduits à néant ? Cet enfant imaginé, fantasmé, attendu par ses parents laisse un vide incommensurable, révoltant. L’auteur doit également faire face aux commentaires parfois déplacés que des amis embarrassés de tant de souffrance lui assènent avec maladresse, tentant de diminuer sa douleur en la comparant à d’autres, par exemple des parents ayant perdu des enfants plus âgés. Ce à quoi Camille Laurens rétorque avec justesse qu’il n’est pas de petits ou de grands deuils : la souffrance ne se vit jamais qu’à l’échelle de l’intime. Et contrairement à ceux que peuvent penser les autres, Philippe a vécu ; Philippe a eu quantité de vies, au moins dans les rêves sans limite de ses parents - ce qui n’est pas rien. Des destins supposés auxquels il faudra pourtant renoncer… Ce livre, fait d’avantage de larmes et de sang que d’encre et de papier, est le déchirant cri d’amour d’une mère pour son fils trop tôt disparu.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Bouleversant
Un livre terrible et bouleversant, un livre sur l'enfant mort-né, l'enfant qu'on a désiré, l'enfant qu'on passera sa vie à imaginer... Rien de plus à dire, mais à lire, tout simplement...
Un livre terrible et bouleversant, un livre sur l'enfant mort-né, l'enfant qu'on a désiré, l'enfant qu'on passera sa vie à imaginer... Rien de plus à dire, mais à lire, tout simplement...
  • Triste
  • Bouleversant
Philippe de Camille Laurens
Philippe de Camille Laurens. Un livre qui me met mal à l'aise de ne pas l'avoir aimé. Un sujet très émouvant, c’est indiscutable : la perte d’un enfant mort-né. Le style, quant à lui, est un peu plus discutable, mais peut-on critiquer un livre qui parle d’un tabou? Il y a des chemins sur lesquels il est dangereux de s’aventurer. L’écriture de Camille Laurens tire sur la corde du pathos, est-ce donc vraiment la peine d’ajouter dans les dernières lignes : « Pleurez, vous qui lisez, pleurez : que vos larmes le tirent du néant. » ? L’émotion du texte n’est en effet à aucun moment retenue, et par cela elle oblige le lecteur à se poster comme figure de voyeur, comme violeur d’une intimité dont on ne souhaiterait probablement pas partager l’horreur. On se demande pourquoi Camille Laurens a-t-elle choisi de publier un tel ouvrage ? Pourquoi partager avec son public cet accident, ce drame privé ? Ce bouleversant cri de douleur est si fort qu’il arrive à couvrir toutes les autres voix pour faire résonner sa vérité. Il exprime des sentiments indescriptibles mais très vite, le sensible bascule vers la dénonciation, vers la vengeance envers l’erreur médicale, envers l’incompétence d’un médecin soi-disant réputé. Philippe est un témoignage il est vrai mais il dérange bien plus qu’il n’émeut.
Philippe de Camille Laurens. Un livre qui me met mal à l'aise de ne pas l'avoir aimé. Un sujet très émouvant, c’est indiscutable : la perte d’un enfant mort-né. Le style, quant à lui, est un peu plus discutable, mais peut-on critiquer un livre qui parle d’un tabou? Il y a des chemins sur lesquels il est dangereux de s’aventurer. L’écriture de Camille Laurens tire sur la corde du pathos, est-ce donc vraiment la peine d’ajouter dans les dernières lignes : « Pleurez, vous qui lisez, pleurez : que vos larmes le tirent du néant. » ? L’émotion du texte n’est en effet à aucun moment retenue, et par cela elle oblige le lecteur à se poster comme figure de voyeur, comme violeur d’une intimité dont on ne souhaiterait probablement pas partager l’horreur. On se demande pourquoi Camille Laurens a-t-elle choisi de publier un tel ouvrage ? Pourquoi partager avec son public cet accident, ce drame privé ? Ce bouleversant cri de douleur est si fort qu’il arrive à couvrir toutes les autres voix pour faire résonner sa vérité. Il exprime des sentiments indescriptibles mais très vite, le sensible bascule vers la dénonciation, vers la vengeance envers l’erreur médicale, envers l’incompétence d’un médecin soi-disant réputé. Philippe est un témoignage il est vrai mais il dérange bien plus qu’il n’émeut.