Phénoménologie et ontologie. Merleau-Ponty lecteur de Husserl et Heidegger
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- Nombre de pages360
- FormatPDF
- ISBN2-296-39514-7
- EAN9782296395145
- Date de parution01/06/2005
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Qu'est-ce qu'apparaître ? Qu'est-ce qu'être ? Ces deux questions. phénoménologiques et ontologiques, inséparables, s'entrelacent et se croisent, se déploient l'une dans l'autre, appellent une exploration commune. Questions ni proprement husserliennes, ni proprement heideggériennes, elles animent l'ensemble de la pensée de Merleau-Ponty, pensée qui se porte au lieu même d'émergence du sens, là où, lorsque l'on décrit la perception à son état naissant, se découvre et se dévoile l'événement même du sens.
Des premières oeuvres jusqu'au Visible et l'Invisible, Merleau-Ponty conquiert le sens d'une telle pensée en lisant Husserl et Heidegger, non pour établir positivement ce que l'un et l'autre auraient pensé, mais pour interroger leur impensé même. Il s'agit pour Merleau-Ponty de recueillir dans une pensée ce qui donne à penser, ce qui conduit toujours plus loin notre exploration du sens et de l'être.
C'est le sens d'une telle recherche que le présent ouvrage se propose d'interroger : dans une lecture en chiasme de Husserl et Heidegger, dans une description de la perception, de la rencontre de l'autre, du temps, du langage, se déploie une pensée originale qui, au plus près de l'apparaître, découvre l'ancrage et l'origine sensible de tout sens. Dans cette découverte, Husserl et Heidegger ne sont pas de simples influences : la lecture merleau-pontyenne est dialogue, lieu d'une rencontre féconde, d'une rencontre qui prend son authentique sens ontologique et phénoménologique dans les recherches de la seconde moitié des années 50.
Dans une pensée renouvelée du Sensible, du langage, du temps et de l'histoire, l'ontologie merleau-pontyenne de la chair cherche ainsi à décrire le sens de l'apparaître comme sens de l'être pensé comme être sensible. En quel sens l'ontologie heideggerienne vient-elle soutenir l'effort incessant de Merleau-Ponty pour surmonter l'idéalisme husserlien ? Comment éclaire-t-elle le sens ontologique des derniers travaux de Husserl ? Que signifie penser l'être comme être sensible ? Telles sont les questions essentielles que cet ouvrage se propose de poser.
Des premières oeuvres jusqu'au Visible et l'Invisible, Merleau-Ponty conquiert le sens d'une telle pensée en lisant Husserl et Heidegger, non pour établir positivement ce que l'un et l'autre auraient pensé, mais pour interroger leur impensé même. Il s'agit pour Merleau-Ponty de recueillir dans une pensée ce qui donne à penser, ce qui conduit toujours plus loin notre exploration du sens et de l'être.
C'est le sens d'une telle recherche que le présent ouvrage se propose d'interroger : dans une lecture en chiasme de Husserl et Heidegger, dans une description de la perception, de la rencontre de l'autre, du temps, du langage, se déploie une pensée originale qui, au plus près de l'apparaître, découvre l'ancrage et l'origine sensible de tout sens. Dans cette découverte, Husserl et Heidegger ne sont pas de simples influences : la lecture merleau-pontyenne est dialogue, lieu d'une rencontre féconde, d'une rencontre qui prend son authentique sens ontologique et phénoménologique dans les recherches de la seconde moitié des années 50.
Dans une pensée renouvelée du Sensible, du langage, du temps et de l'histoire, l'ontologie merleau-pontyenne de la chair cherche ainsi à décrire le sens de l'apparaître comme sens de l'être pensé comme être sensible. En quel sens l'ontologie heideggerienne vient-elle soutenir l'effort incessant de Merleau-Ponty pour surmonter l'idéalisme husserlien ? Comment éclaire-t-elle le sens ontologique des derniers travaux de Husserl ? Que signifie penser l'être comme être sensible ? Telles sont les questions essentielles que cet ouvrage se propose de poser.
Qu'est-ce qu'apparaître ? Qu'est-ce qu'être ? Ces deux questions. phénoménologiques et ontologiques, inséparables, s'entrelacent et se croisent, se déploient l'une dans l'autre, appellent une exploration commune. Questions ni proprement husserliennes, ni proprement heideggériennes, elles animent l'ensemble de la pensée de Merleau-Ponty, pensée qui se porte au lieu même d'émergence du sens, là où, lorsque l'on décrit la perception à son état naissant, se découvre et se dévoile l'événement même du sens.
Des premières oeuvres jusqu'au Visible et l'Invisible, Merleau-Ponty conquiert le sens d'une telle pensée en lisant Husserl et Heidegger, non pour établir positivement ce que l'un et l'autre auraient pensé, mais pour interroger leur impensé même. Il s'agit pour Merleau-Ponty de recueillir dans une pensée ce qui donne à penser, ce qui conduit toujours plus loin notre exploration du sens et de l'être.
C'est le sens d'une telle recherche que le présent ouvrage se propose d'interroger : dans une lecture en chiasme de Husserl et Heidegger, dans une description de la perception, de la rencontre de l'autre, du temps, du langage, se déploie une pensée originale qui, au plus près de l'apparaître, découvre l'ancrage et l'origine sensible de tout sens. Dans cette découverte, Husserl et Heidegger ne sont pas de simples influences : la lecture merleau-pontyenne est dialogue, lieu d'une rencontre féconde, d'une rencontre qui prend son authentique sens ontologique et phénoménologique dans les recherches de la seconde moitié des années 50.
Dans une pensée renouvelée du Sensible, du langage, du temps et de l'histoire, l'ontologie merleau-pontyenne de la chair cherche ainsi à décrire le sens de l'apparaître comme sens de l'être pensé comme être sensible. En quel sens l'ontologie heideggerienne vient-elle soutenir l'effort incessant de Merleau-Ponty pour surmonter l'idéalisme husserlien ? Comment éclaire-t-elle le sens ontologique des derniers travaux de Husserl ? Que signifie penser l'être comme être sensible ? Telles sont les questions essentielles que cet ouvrage se propose de poser.
Des premières oeuvres jusqu'au Visible et l'Invisible, Merleau-Ponty conquiert le sens d'une telle pensée en lisant Husserl et Heidegger, non pour établir positivement ce que l'un et l'autre auraient pensé, mais pour interroger leur impensé même. Il s'agit pour Merleau-Ponty de recueillir dans une pensée ce qui donne à penser, ce qui conduit toujours plus loin notre exploration du sens et de l'être.
C'est le sens d'une telle recherche que le présent ouvrage se propose d'interroger : dans une lecture en chiasme de Husserl et Heidegger, dans une description de la perception, de la rencontre de l'autre, du temps, du langage, se déploie une pensée originale qui, au plus près de l'apparaître, découvre l'ancrage et l'origine sensible de tout sens. Dans cette découverte, Husserl et Heidegger ne sont pas de simples influences : la lecture merleau-pontyenne est dialogue, lieu d'une rencontre féconde, d'une rencontre qui prend son authentique sens ontologique et phénoménologique dans les recherches de la seconde moitié des années 50.
Dans une pensée renouvelée du Sensible, du langage, du temps et de l'histoire, l'ontologie merleau-pontyenne de la chair cherche ainsi à décrire le sens de l'apparaître comme sens de l'être pensé comme être sensible. En quel sens l'ontologie heideggerienne vient-elle soutenir l'effort incessant de Merleau-Ponty pour surmonter l'idéalisme husserlien ? Comment éclaire-t-elle le sens ontologique des derniers travaux de Husserl ? Que signifie penser l'être comme être sensible ? Telles sont les questions essentielles que cet ouvrage se propose de poser.
