Peut - On Etre Une Bonne Mere ?
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages120
- FormatePub
- ISBN2-402-01255-2
- EAN9782402012553
- Date de parution01/01/1999
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille16 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Faya...
Résumé
Qu'est-ce qu'une « bonne » mère ? Est-ce une mère bonne pour elle-même ou bonne pour l'enfant ? Peut-on être bonne pour les deux à la fois ? Puisque, n'étant ni du même âge ni de la même génération, mère et enfant n'ont pas les mêmes désirs. Doit-on choisir de rendre l'enfant heureux en comblant tous ses désirs ou doit-on choisir de rester une femme heureuse qui passe des compromis pendant un certain temps entre sa vie sociale et le bébé ? D'abord, est-ce que ce bébé est à elle et à elle seule ? Non, il appartient aussi, et à égalité, au père ; en priver celui-ci serait commettre une erreur quant à l'Odipe de la fille et à l'identification du garçon, que la mère, à cause de son sexe féminin, n'est pas en mesure de mener à bien.
Mais une « bonne » mère, est-ce celle qui veut que ce bébé heureux le reste toujours ? Est-ce bien ainsi qu'on va préparer un adulte heureux ? Est-ce qu'un enfant ne doit pas aussi être préparé à aller vers une vie d'adulte qui ne ressemblera en rien au nirvana du début que les mères prennent tant de soin à entretenir. et qu'elles ont tant de mal à quitter, pour elles et pour l'enfant ? Il n'est donc pas toujours recommandé d'être « bonne » quand on est mère ; il serait assurément plus indiqué d'être « suffisante ».
C'est en tout cas ce que tous les psychanalystes pensent - mais peut-être pas toutes les mères.
Mais une « bonne » mère, est-ce celle qui veut que ce bébé heureux le reste toujours ? Est-ce bien ainsi qu'on va préparer un adulte heureux ? Est-ce qu'un enfant ne doit pas aussi être préparé à aller vers une vie d'adulte qui ne ressemblera en rien au nirvana du début que les mères prennent tant de soin à entretenir. et qu'elles ont tant de mal à quitter, pour elles et pour l'enfant ? Il n'est donc pas toujours recommandé d'être « bonne » quand on est mère ; il serait assurément plus indiqué d'être « suffisante ».
C'est en tout cas ce que tous les psychanalystes pensent - mais peut-être pas toutes les mères.
Qu'est-ce qu'une « bonne » mère ? Est-ce une mère bonne pour elle-même ou bonne pour l'enfant ? Peut-on être bonne pour les deux à la fois ? Puisque, n'étant ni du même âge ni de la même génération, mère et enfant n'ont pas les mêmes désirs. Doit-on choisir de rendre l'enfant heureux en comblant tous ses désirs ou doit-on choisir de rester une femme heureuse qui passe des compromis pendant un certain temps entre sa vie sociale et le bébé ? D'abord, est-ce que ce bébé est à elle et à elle seule ? Non, il appartient aussi, et à égalité, au père ; en priver celui-ci serait commettre une erreur quant à l'Odipe de la fille et à l'identification du garçon, que la mère, à cause de son sexe féminin, n'est pas en mesure de mener à bien.
Mais une « bonne » mère, est-ce celle qui veut que ce bébé heureux le reste toujours ? Est-ce bien ainsi qu'on va préparer un adulte heureux ? Est-ce qu'un enfant ne doit pas aussi être préparé à aller vers une vie d'adulte qui ne ressemblera en rien au nirvana du début que les mères prennent tant de soin à entretenir. et qu'elles ont tant de mal à quitter, pour elles et pour l'enfant ? Il n'est donc pas toujours recommandé d'être « bonne » quand on est mère ; il serait assurément plus indiqué d'être « suffisante ».
C'est en tout cas ce que tous les psychanalystes pensent - mais peut-être pas toutes les mères.
Mais une « bonne » mère, est-ce celle qui veut que ce bébé heureux le reste toujours ? Est-ce bien ainsi qu'on va préparer un adulte heureux ? Est-ce qu'un enfant ne doit pas aussi être préparé à aller vers une vie d'adulte qui ne ressemblera en rien au nirvana du début que les mères prennent tant de soin à entretenir. et qu'elles ont tant de mal à quitter, pour elles et pour l'enfant ? Il n'est donc pas toujours recommandé d'être « bonne » quand on est mère ; il serait assurément plus indiqué d'être « suffisante ».
C'est en tout cas ce que tous les psychanalystes pensent - mais peut-être pas toutes les mères.












