Petit précis des bobards de campagne
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- Nombre de pages123
- FormatePub
- ISBN978-2-258-09722-3
- EAN9782258097223
- Date de parution15/03/2012
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille1 Mo
- ÉditeurPresses de la Cité
Résumé
C'est pareil à toutes les élections : les candidats n'ont que le mot vérité à la bouche. Les Français, et c'est inquiétant, n'en croient rien. Les citoyens doutent de la parole publique. Et s'ils avaient quelques raisons ? Car il y a des mots comme des boomerangs. Ils reviennent parfois dans la figure de ceux qui les ont lancés. Et la vérité, c'est que la plupart des hommes et femmes politiques mentent d'abondance.
Ils enjolivent ce qu'ils ont fait ou projettent de faire. Ils versent dans l'outrance pour dénigrer l'action ou le programme des autres. Ils jonglent avec les chiffres et parfois les inventent. Ils mentent parce que le format télé les pousse à simplifier. Ils mentent parce que la rhétorique politique vit sous la double dictature du chiffre et de la preuve par l'exemple. Ils mentent aussi parce que leurs adversaires mentent.
Mais deux mensonges ne s'annulent pas, ils s'additionnent. En période électorale, cela peut devenir spectaculaire. Une critique récurrente voudrait que le fait de dénoncer les mensonges des politiques s'apparente à du poujadisme. C'est tout l'inverse. Se désoler des bobards des responsables politiques, c'est attendre quelque chose de leur parole. Désolons-nous donc. Il y a de quoi.
Ils enjolivent ce qu'ils ont fait ou projettent de faire. Ils versent dans l'outrance pour dénigrer l'action ou le programme des autres. Ils jonglent avec les chiffres et parfois les inventent. Ils mentent parce que le format télé les pousse à simplifier. Ils mentent parce que la rhétorique politique vit sous la double dictature du chiffre et de la preuve par l'exemple. Ils mentent aussi parce que leurs adversaires mentent.
Mais deux mensonges ne s'annulent pas, ils s'additionnent. En période électorale, cela peut devenir spectaculaire. Une critique récurrente voudrait que le fait de dénoncer les mensonges des politiques s'apparente à du poujadisme. C'est tout l'inverse. Se désoler des bobards des responsables politiques, c'est attendre quelque chose de leur parole. Désolons-nous donc. Il y a de quoi.
C'est pareil à toutes les élections : les candidats n'ont que le mot vérité à la bouche. Les Français, et c'est inquiétant, n'en croient rien. Les citoyens doutent de la parole publique. Et s'ils avaient quelques raisons ? Car il y a des mots comme des boomerangs. Ils reviennent parfois dans la figure de ceux qui les ont lancés. Et la vérité, c'est que la plupart des hommes et femmes politiques mentent d'abondance.
Ils enjolivent ce qu'ils ont fait ou projettent de faire. Ils versent dans l'outrance pour dénigrer l'action ou le programme des autres. Ils jonglent avec les chiffres et parfois les inventent. Ils mentent parce que le format télé les pousse à simplifier. Ils mentent parce que la rhétorique politique vit sous la double dictature du chiffre et de la preuve par l'exemple. Ils mentent aussi parce que leurs adversaires mentent.
Mais deux mensonges ne s'annulent pas, ils s'additionnent. En période électorale, cela peut devenir spectaculaire. Une critique récurrente voudrait que le fait de dénoncer les mensonges des politiques s'apparente à du poujadisme. C'est tout l'inverse. Se désoler des bobards des responsables politiques, c'est attendre quelque chose de leur parole. Désolons-nous donc. Il y a de quoi.
Ils enjolivent ce qu'ils ont fait ou projettent de faire. Ils versent dans l'outrance pour dénigrer l'action ou le programme des autres. Ils jonglent avec les chiffres et parfois les inventent. Ils mentent parce que le format télé les pousse à simplifier. Ils mentent parce que la rhétorique politique vit sous la double dictature du chiffre et de la preuve par l'exemple. Ils mentent aussi parce que leurs adversaires mentent.
Mais deux mensonges ne s'annulent pas, ils s'additionnent. En période électorale, cela peut devenir spectaculaire. Une critique récurrente voudrait que le fait de dénoncer les mensonges des politiques s'apparente à du poujadisme. C'est tout l'inverse. Se désoler des bobards des responsables politiques, c'est attendre quelque chose de leur parole. Désolons-nous donc. Il y a de quoi.