Personne ne m'a dit. Le journal d'un nouveau parent
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- Nombre de pages395
- FormatePub
- ISBN978-2-263-15934-3
- EAN9782263159343
- Date de parution13/09/2018
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurSolar
- TraducteurFabienne Gondrand
Résumé
Une voix puissante de femme libre qui se raconte sur le vif et qui démonte tous les tabous sur la sexualité, l'allaitement, notre rapport au corps, l'éducation des filles, la question du genre, le rôle du père, la couleur de peau, l'état du monde... " Au cours de la matinée, je ne trouve plus mon stylo. Je le cherche partout sur mon bureau. Quand je demande à ma collègue si elle le voit, elle rit d'un air entendu en disant que j'ai le syndrome du neurone unique.
J'entends souvent cette expression aux réunions du groupe pour les parents de nouveau-nés. Elle renvoie à la théorie, dénuée de tout fondement scientifique, selon laquelle le cerveau de la femme se remplit de ouate après l'arrivée de l'enfant. Seules les femmes ont l'air d'user de cette expression. Les hommes du groupe, non. Je n'ai jamais entendu parler du syndrome du neurone unique des papas. Les hommes ne disent pas cela.
Parce qu'ils n'en souffrent pas : ils appellent ça être "défoncés de fatigue', reflet plus fidèle de la réalité. Bien joué, les papas. Pour les mamans, j'ajouterais volontiers quelques mots, pour dire qu'elles sont "défoncées de fatigue alors qu'elles gèrent les effets psychologiques et physiques d'une transformation interne et externe totale de leur corps'. " En 2009 : le prix UK Slam Poetry Competition En 2015 : une bourse de l'Arts Foundation En 2016 : le prix Ted Hughes pour Nobody Told Me
J'entends souvent cette expression aux réunions du groupe pour les parents de nouveau-nés. Elle renvoie à la théorie, dénuée de tout fondement scientifique, selon laquelle le cerveau de la femme se remplit de ouate après l'arrivée de l'enfant. Seules les femmes ont l'air d'user de cette expression. Les hommes du groupe, non. Je n'ai jamais entendu parler du syndrome du neurone unique des papas. Les hommes ne disent pas cela.
Parce qu'ils n'en souffrent pas : ils appellent ça être "défoncés de fatigue', reflet plus fidèle de la réalité. Bien joué, les papas. Pour les mamans, j'ajouterais volontiers quelques mots, pour dire qu'elles sont "défoncées de fatigue alors qu'elles gèrent les effets psychologiques et physiques d'une transformation interne et externe totale de leur corps'. " En 2009 : le prix UK Slam Poetry Competition En 2015 : une bourse de l'Arts Foundation En 2016 : le prix Ted Hughes pour Nobody Told Me
Une voix puissante de femme libre qui se raconte sur le vif et qui démonte tous les tabous sur la sexualité, l'allaitement, notre rapport au corps, l'éducation des filles, la question du genre, le rôle du père, la couleur de peau, l'état du monde... " Au cours de la matinée, je ne trouve plus mon stylo. Je le cherche partout sur mon bureau. Quand je demande à ma collègue si elle le voit, elle rit d'un air entendu en disant que j'ai le syndrome du neurone unique.
J'entends souvent cette expression aux réunions du groupe pour les parents de nouveau-nés. Elle renvoie à la théorie, dénuée de tout fondement scientifique, selon laquelle le cerveau de la femme se remplit de ouate après l'arrivée de l'enfant. Seules les femmes ont l'air d'user de cette expression. Les hommes du groupe, non. Je n'ai jamais entendu parler du syndrome du neurone unique des papas. Les hommes ne disent pas cela.
Parce qu'ils n'en souffrent pas : ils appellent ça être "défoncés de fatigue', reflet plus fidèle de la réalité. Bien joué, les papas. Pour les mamans, j'ajouterais volontiers quelques mots, pour dire qu'elles sont "défoncées de fatigue alors qu'elles gèrent les effets psychologiques et physiques d'une transformation interne et externe totale de leur corps'. " En 2009 : le prix UK Slam Poetry Competition En 2015 : une bourse de l'Arts Foundation En 2016 : le prix Ted Hughes pour Nobody Told Me
J'entends souvent cette expression aux réunions du groupe pour les parents de nouveau-nés. Elle renvoie à la théorie, dénuée de tout fondement scientifique, selon laquelle le cerveau de la femme se remplit de ouate après l'arrivée de l'enfant. Seules les femmes ont l'air d'user de cette expression. Les hommes du groupe, non. Je n'ai jamais entendu parler du syndrome du neurone unique des papas. Les hommes ne disent pas cela.
Parce qu'ils n'en souffrent pas : ils appellent ça être "défoncés de fatigue', reflet plus fidèle de la réalité. Bien joué, les papas. Pour les mamans, j'ajouterais volontiers quelques mots, pour dire qu'elles sont "défoncées de fatigue alors qu'elles gèrent les effets psychologiques et physiques d'une transformation interne et externe totale de leur corps'. " En 2009 : le prix UK Slam Poetry Competition En 2015 : une bourse de l'Arts Foundation En 2016 : le prix Ted Hughes pour Nobody Told Me









