" Certains associent leurs grands-parents à une odeur.
Moi, j'associe mon grand-père à des chiffres.
Ceux-là, je les connais par cour. Matricule 49 375. "
Dans ce texte aux allures de journal, Laurie Cholewa remonte les traces de son grand-père, Yankiel Zylberberg, déporté lors de la rafle du billet vert, le 14 mai 1941.
Beaune-la-Rolande. Pithiviers. Birkenau. Jawischowitz.
Buchenwald. Theresienstadt. Tour à tour plombier, tailleur. Tour à tour seul, solidaire, seul à nouveau. Et puis la Libération, le trajet jusqu'à Paris, le mutisme, l'impossible retour à la vie.
Avec ce récit filial d'une simplicité bouleversante, Laurie Cholewa retresse ensemble les fils d'une histoire familiale emplie de vides et de silences. Guidée par une obsession - s'en tenir aux faits, rien qu'aux faits -, elle redonne vie à l'itinéraire saisissant d'un homme qui avait fui la Pologne pour être libre, hantée par une question sans réponse : qu'est-ce qui fait que l'on survit ?
" Certains associent leurs grands-parents à une odeur.
Moi, j'associe mon grand-père à des chiffres.
Ceux-là, je les connais par cour. Matricule 49 375. "
Dans ce texte aux allures de journal, Laurie Cholewa remonte les traces de son grand-père, Yankiel Zylberberg, déporté lors de la rafle du billet vert, le 14 mai 1941.
Beaune-la-Rolande. Pithiviers. Birkenau. Jawischowitz.
Buchenwald. Theresienstadt. Tour à tour plombier, tailleur. Tour à tour seul, solidaire, seul à nouveau. Et puis la Libération, le trajet jusqu'à Paris, le mutisme, l'impossible retour à la vie.
Avec ce récit filial d'une simplicité bouleversante, Laurie Cholewa retresse ensemble les fils d'une histoire familiale emplie de vides et de silences. Guidée par une obsession - s'en tenir aux faits, rien qu'aux faits -, elle redonne vie à l'itinéraire saisissant d'un homme qui avait fui la Pologne pour être libre, hantée par une question sans réponse : qu'est-ce qui fait que l'on survit ?