Penser avec Michel Foucault. Théorie critique et pratiques politiques

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  • Nombre de pages352
  • FormatePub
  • ISBN2-8111-2014-9
  • EAN9782811120146
  • Date de parution01/01/2005
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurKarthala
  • CompilateurMarie-Christine Granjon

Résumé

Un ouvrage dirigé par Marie-Christine Granjon. L'ouvre de Michel Foucault, à l'écart des modes intellectuelles de son temps, et à la croisée de la philosophie et de l'histoire, ne propose ni vision globale du monde ni théorie générale de la société. De l'histoire de la folie à l'histoire de la sexualité, ses recherches ont une double ambition: saisir des phénomènes concrets à travers la généalogie de pratiques singulières, d'une part; procéder à une critique rétrospective de notre temps en dévoilant l'historicité de nos catégories de pensée, avec leur part de contingence, d'arbitraire et de pseudo-évidences, d'autre part.
Loin du déterminisme anhistorique, du pessimisme ontologique ou du nihilisme qu'on lui a prêtés, Foucault délivre un message optimiste: nous pouvons transformer et améliorer notre sort dès lors que nous avons saisi les dispositifs de savoir et les mécanismes de pouvoir qui nous ont constitués en objet d'investigation et de manipulation. L'histoire est, surtout pour le dernier Foucault (1980-1984), un instrument de démystification de la fatalité, un révélateur d'indétermination et, somme toute, de liberté. Foucault a lui-même invité ses lecteurs à utiliser ses travaux comme autant de « boîtes à outils », susceptibles de fournir des instruments d'analyse des systèmes de pouvoir.
Les usages privilégiés par ceux qui, dans ce volume, se réclament de son ouvre sont de trois ordres : usages philosophiques ou théoriques, de la part de ceux qui envisagent son ouvre sous l'angle d'une nouvelle théorie critique qui aurait succédé à celle de Marx ou de l'École de Francfort ; usages heuristiques, de la part de ceux qui empruntent à Foucault concepts et hypothèses dans le but d'en tester le bienfondé, données factuelles ou enquêtes de terrain à l'appui, et contribuent ainsi à la connaissance ou à l'explication de faits historiques, sociaux et politiques ; usages pratiques ou politiques, de la part de ceux qui trouvent dans la « boîte à outils » les moyens d'établir un diagnostic de notre époque et de notre pensée, une lecture critique de nos pratiques indissociablement sociales et politiques, privées et publiques, voire un nouveau modèle d'intellectuel engagé.
Un ouvrage dirigé par Marie-Christine Granjon. L'ouvre de Michel Foucault, à l'écart des modes intellectuelles de son temps, et à la croisée de la philosophie et de l'histoire, ne propose ni vision globale du monde ni théorie générale de la société. De l'histoire de la folie à l'histoire de la sexualité, ses recherches ont une double ambition: saisir des phénomènes concrets à travers la généalogie de pratiques singulières, d'une part; procéder à une critique rétrospective de notre temps en dévoilant l'historicité de nos catégories de pensée, avec leur part de contingence, d'arbitraire et de pseudo-évidences, d'autre part.
Loin du déterminisme anhistorique, du pessimisme ontologique ou du nihilisme qu'on lui a prêtés, Foucault délivre un message optimiste: nous pouvons transformer et améliorer notre sort dès lors que nous avons saisi les dispositifs de savoir et les mécanismes de pouvoir qui nous ont constitués en objet d'investigation et de manipulation. L'histoire est, surtout pour le dernier Foucault (1980-1984), un instrument de démystification de la fatalité, un révélateur d'indétermination et, somme toute, de liberté. Foucault a lui-même invité ses lecteurs à utiliser ses travaux comme autant de « boîtes à outils », susceptibles de fournir des instruments d'analyse des systèmes de pouvoir.
Les usages privilégiés par ceux qui, dans ce volume, se réclament de son ouvre sont de trois ordres : usages philosophiques ou théoriques, de la part de ceux qui envisagent son ouvre sous l'angle d'une nouvelle théorie critique qui aurait succédé à celle de Marx ou de l'École de Francfort ; usages heuristiques, de la part de ceux qui empruntent à Foucault concepts et hypothèses dans le but d'en tester le bienfondé, données factuelles ou enquêtes de terrain à l'appui, et contribuent ainsi à la connaissance ou à l'explication de faits historiques, sociaux et politiques ; usages pratiques ou politiques, de la part de ceux qui trouvent dans la « boîte à outils » les moyens d'établir un diagnostic de notre époque et de notre pensée, une lecture critique de nos pratiques indissociablement sociales et politiques, privées et publiques, voire un nouveau modèle d'intellectuel engagé.