Penser avec Michel de Certeau. Une pédagogie du quotidien

Par : Jean-Yves Séradin

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-36717-336-8
  • EAN9782367173368
  • Date de parution05/10/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurChronique Sociale

Résumé

Une pédagogie du quotidien L'apport de Michel de Certeau à la pédagogie du quotidien garde toute son actualité alors que l'historien est mort en 1986. La modernité de sa pensée conjuguée au conservatisme de l'école française explique que ses textes, originaux et forts, peuvent encore servir à comprendre et à améliorer la relation pédagogique. Non seulement, de Certeau a enseigné toute sa vie à l'Université, mais il s'est aussi intéressé à tout ce qui touchait l'enseignement en amont, qu'il connaissait bien par ses expériences de terrain, professeur de philosophie en terminale, formateur d'enseignants, et par ses lectures des pédagogues : Illich (qui deviendra son ami), Freire, Deligny...
Il interviendra dans les débats autour de l'École défendant, par exemple, le rapport Rouchette sur la rénovation de l'enseignement du français à l'école élémentaire. Il récuse la séparation entre le contenu enseigné et la relation professeur-élève car il perçoit que nous traversons une crise qui marginalise le savoir et d'une manière concomitante favorise l'essor de tout ce qui touche à la communication.
Il invite donc les enseignants à théoriser cette relation, peut-être par l'écriture de récits pédagogiques. De Certeau apparaît aussi comme l'un des intellectuels les plus pertinents pour penser l'apprentissage de l'écrit à l'École. Son analyse dispose de toutes les ressources d'une érudition sans faille qui anime une brillante intelligence. Mais, chez lui, il n'y a pas que la tête, le coeur passe avant, comme chez Pestalozzi, le grand pédagogue suisse.
Il y a chez lui un intérêt non feint pour l'autre qui insuffle de la passion dans une oeuvre qui garde toute sa tonicité. Les textes de ce grand pédagogue de la fraternité apparaissent très utiles pour imaginer la pédagogie du quotidien dans une École en crise. C'est ce que montre cet ouvrage.
Une pédagogie du quotidien L'apport de Michel de Certeau à la pédagogie du quotidien garde toute son actualité alors que l'historien est mort en 1986. La modernité de sa pensée conjuguée au conservatisme de l'école française explique que ses textes, originaux et forts, peuvent encore servir à comprendre et à améliorer la relation pédagogique. Non seulement, de Certeau a enseigné toute sa vie à l'Université, mais il s'est aussi intéressé à tout ce qui touchait l'enseignement en amont, qu'il connaissait bien par ses expériences de terrain, professeur de philosophie en terminale, formateur d'enseignants, et par ses lectures des pédagogues : Illich (qui deviendra son ami), Freire, Deligny...
Il interviendra dans les débats autour de l'École défendant, par exemple, le rapport Rouchette sur la rénovation de l'enseignement du français à l'école élémentaire. Il récuse la séparation entre le contenu enseigné et la relation professeur-élève car il perçoit que nous traversons une crise qui marginalise le savoir et d'une manière concomitante favorise l'essor de tout ce qui touche à la communication.
Il invite donc les enseignants à théoriser cette relation, peut-être par l'écriture de récits pédagogiques. De Certeau apparaît aussi comme l'un des intellectuels les plus pertinents pour penser l'apprentissage de l'écrit à l'École. Son analyse dispose de toutes les ressources d'une érudition sans faille qui anime une brillante intelligence. Mais, chez lui, il n'y a pas que la tête, le coeur passe avant, comme chez Pestalozzi, le grand pédagogue suisse.
Il y a chez lui un intérêt non feint pour l'autre qui insuffle de la passion dans une oeuvre qui garde toute sa tonicité. Les textes de ce grand pédagogue de la fraternité apparaissent très utiles pour imaginer la pédagogie du quotidien dans une École en crise. C'est ce que montre cet ouvrage.