Prix Nobel de Littérature
Péguy
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- Nombre de pages687
- FormatePub
- ISBN2-226-22795-4
- EAN9782226227959
- Date de parution10/02/1945
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Ce livre apporte le témoignage sur Péguy de celui qui fut l'un des derniers survivants de la première équipe des Cahiers de la Quinzaine on doit même dire, de leur principal collaborateur, car ses oeuvres remplissent plus de vingt-cinq Cahiers. Romain Rolland débutait comme jeune professeur d'histoire de l'art, à l'École Normale Supérieure, quand Péguy venait dy entrer comme élève. Quelques semaines plus tard, dans les combats de l'affaire Dreyfus, Péguy demandait à Romain Rolland sa pièce de théâtre : Les Loups pour une de ses belles premières publications d'avant les Cahiers.
L'idée leur venait ensemble de la fondation des Cahiers. Et dès l'instant qu'ils furent fondés, Rolland leur réserva les premières éditions de tout ce qu'il écrivait. Jamais Jean-Christophe n'eût paru sans les Cahiers. Et les Cahiers étaient ruinés, sans le retentissement de la Vie de Beethoven, ainsi que Péguy l'a reconnu lui-même, dans Notre jeunesse. Le plus remarquable dans cette alliance, c'est qu'elle fut établie entre deux hommes qui, d'accord sur le fond moral intransigeant : vérité, justice sociale, etc...
s'orientaient dans des directions différentes l'un vers un haut nationalisme français, appuyé sur les fortes traditions de la race et sur l'armée citoyenne ; l'autre vers un panhumanisme, élaboré par l'union des grandes nations de la terre. Tous deux voyaient venir de loin l'incendie de la guerre européenne ; mais l'un appelait le jour de l'échéance, pour libérer la France du cauchemar et pour lui rendre sa foi perdue en ses destins ; l'autre cherchait à rapprocher les frères ennemis, tout en reconnaissant son impuissance à détourner le fléau.
Cette diversité des volontés n'altérait point l'estime mutuelle et la confiance, l'un dans l'autre, des deux amis. Elle était plutôt l'exemple vivant de cette fidélité entière dans une liberté entière, qui est, selon la parole de Péguy, l'amitié française même.
L'idée leur venait ensemble de la fondation des Cahiers. Et dès l'instant qu'ils furent fondés, Rolland leur réserva les premières éditions de tout ce qu'il écrivait. Jamais Jean-Christophe n'eût paru sans les Cahiers. Et les Cahiers étaient ruinés, sans le retentissement de la Vie de Beethoven, ainsi que Péguy l'a reconnu lui-même, dans Notre jeunesse. Le plus remarquable dans cette alliance, c'est qu'elle fut établie entre deux hommes qui, d'accord sur le fond moral intransigeant : vérité, justice sociale, etc...
s'orientaient dans des directions différentes l'un vers un haut nationalisme français, appuyé sur les fortes traditions de la race et sur l'armée citoyenne ; l'autre vers un panhumanisme, élaboré par l'union des grandes nations de la terre. Tous deux voyaient venir de loin l'incendie de la guerre européenne ; mais l'un appelait le jour de l'échéance, pour libérer la France du cauchemar et pour lui rendre sa foi perdue en ses destins ; l'autre cherchait à rapprocher les frères ennemis, tout en reconnaissant son impuissance à détourner le fléau.
Cette diversité des volontés n'altérait point l'estime mutuelle et la confiance, l'un dans l'autre, des deux amis. Elle était plutôt l'exemple vivant de cette fidélité entière dans une liberté entière, qui est, selon la parole de Péguy, l'amitié française même.
Ce livre apporte le témoignage sur Péguy de celui qui fut l'un des derniers survivants de la première équipe des Cahiers de la Quinzaine on doit même dire, de leur principal collaborateur, car ses oeuvres remplissent plus de vingt-cinq Cahiers. Romain Rolland débutait comme jeune professeur d'histoire de l'art, à l'École Normale Supérieure, quand Péguy venait dy entrer comme élève. Quelques semaines plus tard, dans les combats de l'affaire Dreyfus, Péguy demandait à Romain Rolland sa pièce de théâtre : Les Loups pour une de ses belles premières publications d'avant les Cahiers.
L'idée leur venait ensemble de la fondation des Cahiers. Et dès l'instant qu'ils furent fondés, Rolland leur réserva les premières éditions de tout ce qu'il écrivait. Jamais Jean-Christophe n'eût paru sans les Cahiers. Et les Cahiers étaient ruinés, sans le retentissement de la Vie de Beethoven, ainsi que Péguy l'a reconnu lui-même, dans Notre jeunesse. Le plus remarquable dans cette alliance, c'est qu'elle fut établie entre deux hommes qui, d'accord sur le fond moral intransigeant : vérité, justice sociale, etc...
s'orientaient dans des directions différentes l'un vers un haut nationalisme français, appuyé sur les fortes traditions de la race et sur l'armée citoyenne ; l'autre vers un panhumanisme, élaboré par l'union des grandes nations de la terre. Tous deux voyaient venir de loin l'incendie de la guerre européenne ; mais l'un appelait le jour de l'échéance, pour libérer la France du cauchemar et pour lui rendre sa foi perdue en ses destins ; l'autre cherchait à rapprocher les frères ennemis, tout en reconnaissant son impuissance à détourner le fléau.
Cette diversité des volontés n'altérait point l'estime mutuelle et la confiance, l'un dans l'autre, des deux amis. Elle était plutôt l'exemple vivant de cette fidélité entière dans une liberté entière, qui est, selon la parole de Péguy, l'amitié française même.
L'idée leur venait ensemble de la fondation des Cahiers. Et dès l'instant qu'ils furent fondés, Rolland leur réserva les premières éditions de tout ce qu'il écrivait. Jamais Jean-Christophe n'eût paru sans les Cahiers. Et les Cahiers étaient ruinés, sans le retentissement de la Vie de Beethoven, ainsi que Péguy l'a reconnu lui-même, dans Notre jeunesse. Le plus remarquable dans cette alliance, c'est qu'elle fut établie entre deux hommes qui, d'accord sur le fond moral intransigeant : vérité, justice sociale, etc...
s'orientaient dans des directions différentes l'un vers un haut nationalisme français, appuyé sur les fortes traditions de la race et sur l'armée citoyenne ; l'autre vers un panhumanisme, élaboré par l'union des grandes nations de la terre. Tous deux voyaient venir de loin l'incendie de la guerre européenne ; mais l'un appelait le jour de l'échéance, pour libérer la France du cauchemar et pour lui rendre sa foi perdue en ses destins ; l'autre cherchait à rapprocher les frères ennemis, tout en reconnaissant son impuissance à détourner le fléau.
Cette diversité des volontés n'altérait point l'estime mutuelle et la confiance, l'un dans l'autre, des deux amis. Elle était plutôt l'exemple vivant de cette fidélité entière dans une liberté entière, qui est, selon la parole de Péguy, l'amitié française même.