Pauvreté, cultures et ordre social. Recueil d’articles
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- Nombre de pages446
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-365-4332-6
- EAN9791036543326
- Date de parution23/06/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurLARHRA
Résumé
Dans ce volume sont rassemblés trente-sept articles qui rendent compte d'une ouvre et d'une personnalité. Le lecteur qui connaît J.-P. Gutton retrouvera ici l'élégance du personnage à travers l'élégance de l'ouvre. Ses préoccupations intellectuelles l'ont conduit à travailler sur cette humanité souffrante de l'ancien régime et ses thèmes de recherche conservent une grande unité, rarement aussi évidente dans un recueil d'articles.
L'histoire de la société et de la culture irrigue le volume et les quatre parties ne recouvrent pas des curiosités successives, mais des chantiers constants et parallèles. Certes J.-P. Gutton a d'abord été l'historien des pauvres et des hôpitaux. C'était prendre pour objet d'étude une part considérable de la société de jadis ! Entendre la voix des pauvres n'est pas chose aisée et on admire la capacité à faire parler les « petits » à partir des archives hospitalières, judiciaires ou ecclésiastiques.
J.-P. Gutton n'est pas un historien du religieux, pourtant l'Eglise et les dévots dont il parle si bien sont forcément rencontrés à toutes les pages. Il est plutôt un historien des régulations sociales. Mais ce ne sont pas tant la face répressive, « le dressage corporel » , le « disciplinamento » qui l'intéressent, que la manière dont les structures politiques et judiciaires ou l'action des notables dévots ont permis à la société des xvie-xviiie siècles de durer malgré ses hésitations entre ordre et désordre.
La majorité de ces articles prennent Lyon et sa région pour illustration. Mais en aucun cas il ne s'agit d'histoire régionaliste : c'est un ancrage régional pour une problématique toujours nationale ou européenne. J.-P. Gutton est un laboureur d'archives et ces articles rendront service aux collègues toujours friands de textes pour leur enseignement. Il est aussi un adepte de la polyvalence, au bon sens du terme qui impose de ne jamais s'enfermer dans une spécialité trop étroite : étudier les pauvres, c'est étudier la législation, la fiscalité, les aléas de l'économie, l'évolution de l'Église, des mentalités, le rôle des « officiers moyens », etc...
Ces études révèlent tout ce qui a peu à peu construit la modernité dans l'ancienne société.
L'histoire de la société et de la culture irrigue le volume et les quatre parties ne recouvrent pas des curiosités successives, mais des chantiers constants et parallèles. Certes J.-P. Gutton a d'abord été l'historien des pauvres et des hôpitaux. C'était prendre pour objet d'étude une part considérable de la société de jadis ! Entendre la voix des pauvres n'est pas chose aisée et on admire la capacité à faire parler les « petits » à partir des archives hospitalières, judiciaires ou ecclésiastiques.
J.-P. Gutton n'est pas un historien du religieux, pourtant l'Eglise et les dévots dont il parle si bien sont forcément rencontrés à toutes les pages. Il est plutôt un historien des régulations sociales. Mais ce ne sont pas tant la face répressive, « le dressage corporel » , le « disciplinamento » qui l'intéressent, que la manière dont les structures politiques et judiciaires ou l'action des notables dévots ont permis à la société des xvie-xviiie siècles de durer malgré ses hésitations entre ordre et désordre.
La majorité de ces articles prennent Lyon et sa région pour illustration. Mais en aucun cas il ne s'agit d'histoire régionaliste : c'est un ancrage régional pour une problématique toujours nationale ou européenne. J.-P. Gutton est un laboureur d'archives et ces articles rendront service aux collègues toujours friands de textes pour leur enseignement. Il est aussi un adepte de la polyvalence, au bon sens du terme qui impose de ne jamais s'enfermer dans une spécialité trop étroite : étudier les pauvres, c'est étudier la législation, la fiscalité, les aléas de l'économie, l'évolution de l'Église, des mentalités, le rôle des « officiers moyens », etc...
Ces études révèlent tout ce qui a peu à peu construit la modernité dans l'ancienne société.
Dans ce volume sont rassemblés trente-sept articles qui rendent compte d'une ouvre et d'une personnalité. Le lecteur qui connaît J.-P. Gutton retrouvera ici l'élégance du personnage à travers l'élégance de l'ouvre. Ses préoccupations intellectuelles l'ont conduit à travailler sur cette humanité souffrante de l'ancien régime et ses thèmes de recherche conservent une grande unité, rarement aussi évidente dans un recueil d'articles.
L'histoire de la société et de la culture irrigue le volume et les quatre parties ne recouvrent pas des curiosités successives, mais des chantiers constants et parallèles. Certes J.-P. Gutton a d'abord été l'historien des pauvres et des hôpitaux. C'était prendre pour objet d'étude une part considérable de la société de jadis ! Entendre la voix des pauvres n'est pas chose aisée et on admire la capacité à faire parler les « petits » à partir des archives hospitalières, judiciaires ou ecclésiastiques.
J.-P. Gutton n'est pas un historien du religieux, pourtant l'Eglise et les dévots dont il parle si bien sont forcément rencontrés à toutes les pages. Il est plutôt un historien des régulations sociales. Mais ce ne sont pas tant la face répressive, « le dressage corporel » , le « disciplinamento » qui l'intéressent, que la manière dont les structures politiques et judiciaires ou l'action des notables dévots ont permis à la société des xvie-xviiie siècles de durer malgré ses hésitations entre ordre et désordre.
La majorité de ces articles prennent Lyon et sa région pour illustration. Mais en aucun cas il ne s'agit d'histoire régionaliste : c'est un ancrage régional pour une problématique toujours nationale ou européenne. J.-P. Gutton est un laboureur d'archives et ces articles rendront service aux collègues toujours friands de textes pour leur enseignement. Il est aussi un adepte de la polyvalence, au bon sens du terme qui impose de ne jamais s'enfermer dans une spécialité trop étroite : étudier les pauvres, c'est étudier la législation, la fiscalité, les aléas de l'économie, l'évolution de l'Église, des mentalités, le rôle des « officiers moyens », etc...
Ces études révèlent tout ce qui a peu à peu construit la modernité dans l'ancienne société.
L'histoire de la société et de la culture irrigue le volume et les quatre parties ne recouvrent pas des curiosités successives, mais des chantiers constants et parallèles. Certes J.-P. Gutton a d'abord été l'historien des pauvres et des hôpitaux. C'était prendre pour objet d'étude une part considérable de la société de jadis ! Entendre la voix des pauvres n'est pas chose aisée et on admire la capacité à faire parler les « petits » à partir des archives hospitalières, judiciaires ou ecclésiastiques.
J.-P. Gutton n'est pas un historien du religieux, pourtant l'Eglise et les dévots dont il parle si bien sont forcément rencontrés à toutes les pages. Il est plutôt un historien des régulations sociales. Mais ce ne sont pas tant la face répressive, « le dressage corporel » , le « disciplinamento » qui l'intéressent, que la manière dont les structures politiques et judiciaires ou l'action des notables dévots ont permis à la société des xvie-xviiie siècles de durer malgré ses hésitations entre ordre et désordre.
La majorité de ces articles prennent Lyon et sa région pour illustration. Mais en aucun cas il ne s'agit d'histoire régionaliste : c'est un ancrage régional pour une problématique toujours nationale ou européenne. J.-P. Gutton est un laboureur d'archives et ces articles rendront service aux collègues toujours friands de textes pour leur enseignement. Il est aussi un adepte de la polyvalence, au bon sens du terme qui impose de ne jamais s'enfermer dans une spécialité trop étroite : étudier les pauvres, c'est étudier la législation, la fiscalité, les aléas de l'économie, l'évolution de l'Église, des mentalités, le rôle des « officiers moyens », etc...
Ces études révèlent tout ce qui a peu à peu construit la modernité dans l'ancienne société.















