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  • Nombre de pages348
  • FormatePub
  • ISBN2-307-28112-6
  • EAN9782307281122
  • Date de parution01/01/1963
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille707 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Henr...

Résumé

Voici un auteur qui met son talent très particulier à imiter les écrivains qu'il a pratiqués, souvent admirés. Je dis imiter, non parodier ni pasticher. Car le pastiche est, quelquefois, une sorte de commedia dell'arte, où il s'agit encore plus d'attirer l'attention sur l'artiste, que sur la fable qu'il est censé représenter. Le pasticheur, par maints clins d'oil et roulements de hanches, sollicite sans cesse le lecteur (le spectateur) de s'écrier : « Comme il est malin ! ».
Silvain Monod, point. Cet homme sérieux, sinon grave, ne prétend pas tant à vous égayer aux dépens de son modèle, qu'à en copier les traits avec une patience, un réalisme, une finesse, qui puisse faire confondre la copie avec l'original. Il n'a d'autre but, comme les peintres en trompe-l'oil, que de faire ressemblant. Paul Reboux, qui est orfèvre, le souligne dans sa brillante introduction à l'ouvre d'un cadet qu'il estime.
Au fait, c'est aux maîtres du naturalisme baroque qu'il s'apparente ; il y a de l'Arcimboldi dans sa manière égale et minutieuse qui, au troisième coup d'oil, révèle un visage, une effigie parlante - là où vous n'aviez vu, d'abord, que des rochers ou une botte de légumes. Il n'est pas donné à quiconque d'atteindre, par les voies modestes du dessin d'après nature, à de tels éclairs de découverte. Cela suppose aussi la complicité du lecteur cultivé, qui ne demande pas de farces ni de gauloiseries, mais de retrouver par des moyens difficiles ou faciles (c'est selon) le secret de quelqu'un de ses auteurs familiers.
L'exactitude, c'est le but final de Silvain Monod, comme il le fut d'Henri Monnier par exemple et aussi, sur un autre plan, de Vermeer. Il s'est astreint, pour en approcher - et souvent y atteindre - à un travail d'horloger, de bénédictin enlumineur. L'on devrait - pour définir telles de ces miniatures, où se trouve imitée jusqu'à la poussière du temps - inventer un mot nouveau, un vocable qui leur soit propre : par exemple celui de facsimilé.
Maximilien Vox
Voici un auteur qui met son talent très particulier à imiter les écrivains qu'il a pratiqués, souvent admirés. Je dis imiter, non parodier ni pasticher. Car le pastiche est, quelquefois, une sorte de commedia dell'arte, où il s'agit encore plus d'attirer l'attention sur l'artiste, que sur la fable qu'il est censé représenter. Le pasticheur, par maints clins d'oil et roulements de hanches, sollicite sans cesse le lecteur (le spectateur) de s'écrier : « Comme il est malin ! ».
Silvain Monod, point. Cet homme sérieux, sinon grave, ne prétend pas tant à vous égayer aux dépens de son modèle, qu'à en copier les traits avec une patience, un réalisme, une finesse, qui puisse faire confondre la copie avec l'original. Il n'a d'autre but, comme les peintres en trompe-l'oil, que de faire ressemblant. Paul Reboux, qui est orfèvre, le souligne dans sa brillante introduction à l'ouvre d'un cadet qu'il estime.
Au fait, c'est aux maîtres du naturalisme baroque qu'il s'apparente ; il y a de l'Arcimboldi dans sa manière égale et minutieuse qui, au troisième coup d'oil, révèle un visage, une effigie parlante - là où vous n'aviez vu, d'abord, que des rochers ou une botte de légumes. Il n'est pas donné à quiconque d'atteindre, par les voies modestes du dessin d'après nature, à de tels éclairs de découverte. Cela suppose aussi la complicité du lecteur cultivé, qui ne demande pas de farces ni de gauloiseries, mais de retrouver par des moyens difficiles ou faciles (c'est selon) le secret de quelqu'un de ses auteurs familiers.
L'exactitude, c'est le but final de Silvain Monod, comme il le fut d'Henri Monnier par exemple et aussi, sur un autre plan, de Vermeer. Il s'est astreint, pour en approcher - et souvent y atteindre - à un travail d'horloger, de bénédictin enlumineur. L'on devrait - pour définir telles de ces miniatures, où se trouve imitée jusqu'à la poussière du temps - inventer un mot nouveau, un vocable qui leur soit propre : par exemple celui de facsimilé.
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