Pasteurs des âmes, Passeurs des Arts. Les prêtres et la production artistique dans les provinces françaises, XVIe - XXe siècles
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- Nombre de pages260
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8107-0942-7
- EAN9782810709427
- Date de parution08/06/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses Universitaires Mirail
Résumé
Les disciplines historiques ont porté un éclairage décisif sur la diversité du clergé séculier et sur sa place dans la société française d'Ancien Régime ; analysée à travers les prismes de la culture matérielle, de l'histoire sociale et politique ou de l'anthropologie religieuse, la figure du prêtre de campagne est aujourd'hui mieux cernée. Sans être totalement négligées, les recherches sur l'implication du bas clergé dans la commande artistique des temps modernes attendent cependant des approfondissements, dont cet ouvrage livre tes premières réflexions.
Les prêtres étaient probablement les premiers concernés par le décor de leurs églises mais quelle était précisément la nature de leurs « participations » ? Quelques interrogations ont déjà leurs réponses : textes et documents livrent des preuves de leur immixtion dans la commande, allant de la mise en ouvre des adjudications au choix des artistes ou des ateliers, à la gestion des coûts, la sélection des matériaux, etc.
Et si nous pouvons saisir la manière dont les hommes d'église s'immisçaient dans la création, l'examen des portraits qu'ils ont laissés documente conjointement la perception de leur propre condition : des guides de cortèges processionnels aux faiseurs de miracles, des célébrants d'autels aux « notables » en soutanes, ces représentations sont autant d'indices qui éclairent la vie et la culture des dites paroissiales qu'ils constituaient.
Les prêtres étaient probablement les premiers concernés par le décor de leurs églises mais quelle était précisément la nature de leurs « participations » ? Quelques interrogations ont déjà leurs réponses : textes et documents livrent des preuves de leur immixtion dans la commande, allant de la mise en ouvre des adjudications au choix des artistes ou des ateliers, à la gestion des coûts, la sélection des matériaux, etc.
Et si nous pouvons saisir la manière dont les hommes d'église s'immisçaient dans la création, l'examen des portraits qu'ils ont laissés documente conjointement la perception de leur propre condition : des guides de cortèges processionnels aux faiseurs de miracles, des célébrants d'autels aux « notables » en soutanes, ces représentations sont autant d'indices qui éclairent la vie et la culture des dites paroissiales qu'ils constituaient.
Les disciplines historiques ont porté un éclairage décisif sur la diversité du clergé séculier et sur sa place dans la société française d'Ancien Régime ; analysée à travers les prismes de la culture matérielle, de l'histoire sociale et politique ou de l'anthropologie religieuse, la figure du prêtre de campagne est aujourd'hui mieux cernée. Sans être totalement négligées, les recherches sur l'implication du bas clergé dans la commande artistique des temps modernes attendent cependant des approfondissements, dont cet ouvrage livre tes premières réflexions.
Les prêtres étaient probablement les premiers concernés par le décor de leurs églises mais quelle était précisément la nature de leurs « participations » ? Quelques interrogations ont déjà leurs réponses : textes et documents livrent des preuves de leur immixtion dans la commande, allant de la mise en ouvre des adjudications au choix des artistes ou des ateliers, à la gestion des coûts, la sélection des matériaux, etc.
Et si nous pouvons saisir la manière dont les hommes d'église s'immisçaient dans la création, l'examen des portraits qu'ils ont laissés documente conjointement la perception de leur propre condition : des guides de cortèges processionnels aux faiseurs de miracles, des célébrants d'autels aux « notables » en soutanes, ces représentations sont autant d'indices qui éclairent la vie et la culture des dites paroissiales qu'ils constituaient.
Les prêtres étaient probablement les premiers concernés par le décor de leurs églises mais quelle était précisément la nature de leurs « participations » ? Quelques interrogations ont déjà leurs réponses : textes et documents livrent des preuves de leur immixtion dans la commande, allant de la mise en ouvre des adjudications au choix des artistes ou des ateliers, à la gestion des coûts, la sélection des matériaux, etc.
Et si nous pouvons saisir la manière dont les hommes d'église s'immisçaient dans la création, l'examen des portraits qu'ils ont laissés documente conjointement la perception de leur propre condition : des guides de cortèges processionnels aux faiseurs de miracles, des célébrants d'autels aux « notables » en soutanes, ces représentations sont autant d'indices qui éclairent la vie et la culture des dites paroissiales qu'ils constituaient.
